Payer ses factures d’eau et d’électricité dans les commerces de proximité ? Après le royaume chérifien, le patron de M2T vise avec ce concept les marchés subsahariens et la diaspora.
L’arrestation de Laurent Gbagbo n’a pas résolu instantanément les problèmes sécuritaires et humanitaires d’Abidjan. D’autant que les troupes d’Alassane Ouattara se livrent aux pillages, de même que les miliciens du président sortant qui refusent de déposer les armes. Gagner la paix sera-t-il plus difficile que gagner la guerre ?
Dans son premier discours depuis la dégradation de la crise ivoirienne en guerre ouverte, le président élu Alassane Ouattara a appelé les Ivoiriens à la réconciliation nationale et dit avoir pris toutes les dispositions pour un rétablissement rapide des services de base à Abidjan. Il affirme avoir mis en place un blocus autour de la résidence présidentielle où serait toujours retranché Laurent Gbagbo et ses derniers fidèles.
La menace de créances douteuses plane sur les groupes d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Malgré tout, l’Union des banques arabes reste optimiste et minimise l’impact des soulèvements sur le secteur.
Avec dix-neuf établissements, le deuxième marché bancaire de l’UEMOA est porté par le dynamisme de la construction et un retour sur investissement élevé.
Redéployée dans la capital malienne, la bourse régionale souffre de l’arrêt de l’activités des grandes banques ivoiriennes actives dans la conservation des titres.
Jour après jour, le pays s’enlise un peu plus dans la crise postélectorale, et à quel prix ! Le système financier est bloqué, les exportations de cacao sont au point mort et le chômage technique se généralise.
Pionnier de la microfinance et Prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus a été licencié par le gouvernement de son poste de directeur administratif de la Grameen Bank (dont l’État détient 25 % du capital).
Pour le patron des patrons ivoiriens, Jean Kacou Diagou, il est urgent de sortir la Côte d’Ivoire de son impasse politique. Car c’est l’avenir de l’économie du pays qui est désormais en jeu. Interview.
Le gouvernement de Gbagbo mène actuellement des discussions avec quelques employés de la SIB en vue de la nationalisation prochaine de la banque et sa réouverture.
Alors que la France et la Grande-Bretagne se sont prononcées en faveur de « frappes ciblées » contre les forces de Mouammar Kadhafi, les opérations financières de ce dernier et de sa famille font l’objet d’une surveillance accrue des autorités françaises.
Alors que Moody’s vient de lui attribuer la note B1, le Sénégal devrait sans difficulté lever 500 millions de dollars sur les marchés internationaux, sans doute au mois d’avril. Une manne qui pourrait lui permettre de résoudre ses problèmes énergétiques.
Les deux groupes français s’inquiètent pour leurs filiales ivoiriennes et nord-africaines, menacées par l’instabilité politique qui secoue ces régions. Le point sur les risques qu’ils courent réellement.
Zawiyah et Ras Lanouf étaient aux mains des forces pro-Kadhafi ou en passe de l’être jeudi. Un revers pour les insurgés libyens, alors que les révélations se multiplient sur la fortune des Kadhafi. Et la manière dont ils l’utilisent contre le peuple libyen.
Avec sa nouvelle équipe, qui a prêté serment devant les militaires lundi, le Premier ministre égyptien Essam Charaf tente de tisser un lien de confiance avec les manifestants.
La Société camerounaise de banque (SCB) aurait dû passer entre les mains du marocain Attijariwafa fin 2008. Mais les autorités bloquent la conclusion de l’opération.
Comment le gouvernement Gbagbo tente-t-il de remettre sur pied le système bancaire de Côte d’Ivoire, malgré la rupture avec la BCEAO ? Les difficultés techniques et humaines sont énormes. Mais la question est vitale pour le régime de Laurent Gbagbo.
D’abord Bicici, filiale de BNP Paribas, puis Citibank, Access Bank, Standard Chartered, Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI), Banque Atlantique et Banque internationale pour l’Afrique occidentale… Jusqu’où ira la vague de fermeture des institutions financières opérant en Côte d’Ivoire, toutes prisonnières de l’engrenage de la crise postélectorale (suspension de la Commission bancaire, problèmes de compensation, de sécurité et de liquidités) ?
La SIB, banque issue d’un partenariat entre l’État ivoirien et la marocaine Attijariwafa Bank, a annoncé qu’elle suspendait provisoirement ses activités à partir de ce lundi 21 février. C’est la onzième banque dans ce cas, mais la première à forte participation publique.
Les négociations entre Shell, Vitol et Helios ont enfin abouti. La plus grande partie des activités de distribution de la compagnie anglo-néerlandaise sont cédées pour un milliard de dollars.
Les fermetures provisoires de banques continuent en Côte d’Ivoire. Craignant de ne pas pouvoir payer ses fonctionnaires, le gouvernement Gbagbo a décidé de nationaliser certaines d’entre elles, au premier rang desquelles les Françaises Bicici et SGBCI.
Alors que la situation bancaire empire de jour en jour, le président sortant Laurent Gbagbo tente de reprendre la main avec de simples décrets sensés rassurer la population ivoirienne. La crise économique de grande envergure est-elle évitable ?
Malgré une année 2009 difficile pour la finance africaine, nos enquêtes et classements révèlent l’intérêt des gérants étrangers, le rôle croissant des Bourses occidentales et le développement rapide de nouvelles activités. Mais ils prouvent aussi que les financiers privilégient une poignée de pays et de secteurs.
Alors que Commercial Bank-Cameroun a été placé sous administration provisoire, Afriland poursuit son ambitieuse politique panafricaine. Histoire de deux groupes portés par des entrepreneurs influents, mais dont les trajectoires ont radicalement divergé.
La Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI) est la quatrième banque à fermer ses portes temporairement en raison de l’instabilité économique et politique dans le pays.