Très affaiblie par les mauvaises pratiques, la Société tunisienne de banque voit sa rentabilité s’effondrer. Mais son poids est tel que l’État devrait tout faire pour l’aider à surmonter ses difficultés.
De plus en plus de Maliens prennent conscience de la nécessité de se prémunir contre les coups durs. Une bonne nouvelle pour les compagnies d’assurances.
Le numéro un du continent abandonne des implantations internationales au profit de pays africains stratégiques. L’objectif : dégager enfin des bénéfices à la hauteur de ses investissements.
Excepté l’Afrique du Sud, principal marché régional, le continent apparaît désormais clairement comme un gisement inexploré pour les groupes du secteur.
Technip, la société française de services pétroliers, a réalisé, le 9 septembre, sa plus grosse opération, avec l’acquisition de 100 % de l’américain Global Industries, pour 768 millions d’euros.
Forts d’avoir échappé aux conséquences les plus ravageuses de la crise financière mondiale, les établissements africains ont vu leurs revenus et leurs bénéfices repartir à la hausse en 2010. Toutefois, comme le montre le début de l’année 2011, les risques restent élevés.
Au Cameroun, la concurrence entre établissements est de plus en plus vive. Si les multinationales restent en tête, les groupes africains investissent le terrain et les acteurs nationaux se renforcent.
Qu’importent l’or, les diamants, ou même l’annulation de la dette… Le Premier ministre congolais en est convaincu : son pays n’a jamais su exploiter son potentiel. Nommé en 2008, il défend le bilan de Joseph Kabila, dont il a choisi de soutenir la candidature à la présidentielle du 28 novembre.
En annonçant la création d’une assurance récolte, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) réalise une importante avancée sociale et économique. Une initiative bienvenue en cette période de crise alimentaire.
Arrivé à Abidjan en 2007, le très discret cabinet français prépare l’introduction à Paris de deux entreprises africaines. Le point sur cette société appelée à jouer un rôle croissant dans la finance du continent.
Fils d’un fonctionnaire ghanéen de l’ONU à la retraite, ce jeune trader aurait détourné 1,5 milliard d’euros au nez et à la barbe de son employeur, la banque suisse UBS.
Le distributeur de produits pétroliers s’introduira sur le marché libre NYSE Euronext le 15 octobre. Objectif : lever 5 millions d’euros, à travers un emprunt obligataire, pour financer son développement.
Soucieux de se mettre à l’abri du moindre incident, les grands groupes promeuvent la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) à travers leurs filiales locales. Le fait qu’ils soient particulièrement exposés à l’opinion publique n’y est pas étranger.
Le capital-investisseur des Émirats arabes unis Abraaj Capital récupère la gestion d’un fonds de 110 millions d’euros, ciblé sur la Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte.
Après la Société générale et l’affaire Jérôme Kerviel, c’est au tour du groupe bancaire UBS d’être au coeur de la tourmente. Un de ses jeunes traders, Kweku Adoboli, vient d’être inculpé par la justice britanique pour une fraude de 1,5 milliards d’euros.