Pourquoi l’ancien dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier, alias Baby Doc, est-il revenu dans son pays ? Volonté de reprendre pied en politique, d’éprouver les quelques soutiens qu’il compte encore, ou simple histoire de gros sous gelés par la Suisse ?
Le gouverneur par intérim de la BCEAO, Jean-Baptiste Compaoré, prévient que les banques collaborant avec le camp Gbagbo dans sa tentative de reconstituer un réseau bancaire opérationnel en Côte d’Ivoire pourraient être exclues des systèmes de paiement internationaux.
Le capital-investisseur basé à Londres gère plus de 1 milliard de dollars dans des entreprises africaines. Dans le cadre d’un consortium, il reprendra bientôt l’activité distribution de Shell.
Alarmés par un rapport sur l’impact régional de la crise ivoirienne, les chefs d’État ouest-africains ont resserré l’étau pour précipiter la fin du pouvoir sortant. Première victime : Philippe-Henri Dacoury-Tabley, le gouverneur de la BCEAO, limogé lors du sommet de Bamako du 22 janvier. Récit des événements, vus des coulisses.
Avantages fiscaux pour les entreprises, zone immobilière dans le quartier d’Anfa… La plateforme financière, dont le statut a enfin été publié, affûte ses armes pour devenir incontournable en Afrique du Nord.
Les ressources financières de la direction de la BCEAO d’Abidjan sont au centre d’un bras de fer entre le camp de Laurent Gbagbo et celui d’Alassane Ouattara. En attendant, si les coffres sont épais, ils sont bien gardés par les forces fidèles au président ivoirien sortant.
Les opérations de rachat d’entreprises africaines ont atteint un total de 50 milliards de dollars. Grâce, notamment, au regain d’activité dans les secteurs des ressources naturelles et des télécommunications.
Internet a été coupé en Égypte vendredi matin avant une journée de manifestations décisive pour la suite du mouvement contre le régime. Les Frères musulmans, qui doivent se joindre aux cortèges, ont subi des arrestations. Les autorités ont été contraintes de suspendre le cours de la Bourse égyptienne après un plongeon vertigineux jeudi tandis que le ministère de l’Intérieur a annoncé des « mesures décisives » contre les manifestants.
La réquisition des agences ivoiriennes de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) par le gouvernement du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo s’apparente à « un braquage », a dénoncé jeudi le camp de son rival Alassane Ouattara.
Après la fermeture par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest de ses agences en Côte d’Ivoire, le camp Gbagbo essaie de récupérer les réserves de trésorerie de l’État ivoirien. Et celles-ci risquent de s’épuiser rapidement…
La Banque centrale des Etats d’Afrique de l’ouest (BCEAO) « proteste vigoureusement » contre la réquisition de ses agences en Côte d’Ivoire par le président sortant Laurent Gbagbo et a décidé de les fermer « jusqu’à nouvel ordre », indique un communiqué de la banque reçu jeudi à Dakar.
Après que le camp Gbagbo a réquisitionné les bureaux de la BCEAO en Côte d’Ivoire, Ouattara a annoncé leur fermeture. Ce qui a eu pour effet de bloquer le système de sécurisation des opérations bancaires avec lequel les agences travaillent à Abidjan, provoquant une belle pagaille dans le secteur.
Le 17 janvier 2010, les chefs d’État de la Communauté Économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) s’engageaient à faire toute la lumière sur les 31 millions d’euros détournés au sein de la banque centrale. Un an après, que fait la justice ?
La maison Afrique a tremblé sur ses bases, mais elle ne s’est pas effondrée. Loin s’en faut. C’est le bilan qui ressort de la douzième édition du classement des 200 premières banques africaines, le palmarès exclusif publié par Jeune Afrique depuis plus d’une décennie maintenant. Une livraison 2010 (qui porte sur les résultats 2009 des sociétés) particulière et innovante. Innovante dans la mesure où le hors-série élargit son spectre au-delà des champs traditionnels de la banque et de l’assurance, pour embrasser le vaste monde de la finance.
Le pays recense 350 000 comptes, mais le potentiel est estimé à 13 millions de clients. De quoi attiser l’imagination commerciale des établissements de la place, de plus en plus nombreux, qui diversifient les produits et les services offerts à la clientèle.
Plus que tout, l’économie d’un pays a besoin de stabilité pour maintenir sa croissance. Or, la révolution qui vient de se dérouler en Tunisie a détraqué la vie économique au quotidien et altéré la confiance des investisseurs. Mais les milieux d’affaires restent confiants et tablent sur un rebond rapide.
Le 17 janvier 2010, l’Équato-Guinéen Lucas Abaga Nchama était désigné à la surprise générale gouverneur de la Beac par les six chefs d’État de la Cemac, réunis à Bangui (Centrafrique). Il y avait urgence. L’institution était en crise à la suite des révélations par Jeune Afrique, en septembre 2009, de détournements orchestrés depuis le bureau parisien de la banque centrale pour un montant de 31 millions d’euros. Un an après sa nomination, Abaga Nchama réalise pour la première fois un bilan de son action. Interview.
Dure année pour les banques de Lagos ! Plusieurs d’entre elles chutent dans notre classement, tandis que les réseaux panafricains Bank of Africa et Ecobank s’affirment.
Meilleur représentant du royaume, le groupe Attijariwafa Bank a ravi la deuxième place à la Banque extérieure d’Algérie. De son côté, le secteur tunisien est en pleine modernisation.
Obligation d’avoir un actionnariat local majoritaire, interdiction du crédit à la consommation, surveillance accrue… Face aux exigences des autorités, rien n’est simple pour les institutions financières, notamment étrangères.
Le leader tunisien des assurances, épaulé par son nouvel actionnaire français Groupama, fait désormais de l’assurance vie une priorité. Une activité encore marginale dans le pays, malgré le niveau très élevé de l’épargne à placer.
Alors que les fleurons bancaires français semblent de moins en moins enclins à se développer au sud du Sahara, deux dirigeants de la « Soc gen », spécialistes des pays émergents expliquent la politique africaine du groupe leader en zone CFA. Interview
La soixantaine de sociétés de gestion et d’intermédiation actives sur les Bourses francophones se partagent un maigre butin. Certaines s’en tirent bien, d’autres vivotent en attendant un boom providentiel. État des lieux à Abidjan, Casablanca et Tunis.