Le fondateur de Bank of Africa, 64 ans, passera le relais en 2011 à Mohamed Bennani, homme fort du marocain BMCE Bank. L’occasion d’un bilan et d’un regard acéré sur l’évolution d’un secteur clé.
Le 15 juillet, la compagnie ouest-africaine basée au Togo aura 6 mois. Avec déjà quinze destinations, bientôt un troisième avion et un bouclage du capital prévu avant la fin de l’année, ça plane pour Asky Airlines.
Indispensables pour accéder au marché du crédit, leurs appréciations peuvent influer gravement sur l’avenir d’un pays ou d’une entreprise. Pourtant, depuis quarante ans, elles ne cessent de se tromper. Sans aucune conséquence sur leurs bénéfices. Bien au contraire.
De la promesse de gains mirobolants à la perte de ses placements, il n’y a qu’un pas que des milliers d’Africains, d’Abidjan à N’Djamena, ont franchi bien malgré eux. Face à des escrocs experts en marketing, les États peinent à trouver la parade.
La paix revenue, les chefs militaires des ex-Forces nouvelles vont devoir faire un choix. Certains veulent rejoindre les rangs de l’armée régulière. D’autres rêvent de se lancer dans le business ou la politique. Reportage.
Malgré des mesures de sécurité renforcées, les attaques se multiplient. Les 1 000 à 2 000 pirates recensés le long des 3 000 km de littoral somalien ont encaissé 50 millions d’euros de rançons en 2009.
Depuis la fin de mai, dans la plus grande discrétion, le Fonds monétaire international a suspendu ses décaissements aux États membres de la Cemac. Motif : des dysfonctionnements dans la gouvernance de la Banque centrale.
La récente crise de la Banque des États d’Afrique centrale a entraîné une profonde refonte de l’équipe de direction. Sur les six dirigeants de l’établissement encore en place en janvier, il n’en reste aujourd’hui plus qu’un.
Cinq hommes, dont l’un est en fuite, sont jugés depuis lundi par la cour d’assises spéciale de Paris. Ils sont accusés d’avoir volé un million d’euros à la Brink’s au moyen d’une fausse prise d’otage, afin de financer le terrorisme islamiste.
Plus de 150 entrepreneurs africains (parmi lesquels de nombreux anglophones et lusophones) se sont rendus à Bordeaux pour les Africa France Business Meetings, dans la foulée du sommet de Nice. Seule ombre au tableau : la frilosité des PME françaises à l’égard du partenariat.
Sa mission : réorganiser l’institution. Son credo : confiance, transparence et sérénité. Signe distinctif : n’est pas gabonais. Quatre mois après sa nomination, le nouveau gouverneur de la Beac est déjà passé à l’action.
Chasse gardée du Gabon depuis des décennies, la gouvernance de la Banque des États de l’Afrique centrale, secouée par de récents scandales, sera désormais rotative. Et c’est la Guinée équatoriale qui ouvre le bal.
Lors de leur sommet extraordinaire qui s’est ouvert à Brazzaville, lundi 7 juin, les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont procédé à de nouvelles nominations. Objectif : « remédier » aux dysfonctionnements de la Beac.
Les banques du continent sont confrontées de lourdes procédures et doivent montrer patte blanche pour obtenir l’autorisation d’installer des filiales, notamment en France.
L’absence de coopération entre établissements nord-africains freine les investissements et le commerce à l’échelle de la région. Mais, doucement, les choses commencent à bouger.
Une petite dizaine de sociétés indépendantes sont apparues dans la zone franc. Guidant entreprises, États et investisseurs privés, elles multiplient les beaux coups à l’ombre des grandes banques d’affaires.
Outil de financement privilégié des PME, le crédit-bail est un succès au Maroc et en Tunisie. En Algérie, il offre des perspectives de croissance séduisantes.
Destiné au secteur privé, le Fonds pour l’agriculture africaine sera lancé en juillet avec plus de 100 millions d’euros apportés par une multitude d’acteurs de la finance.