L’Equato-Guinéen Lucas Abaga Nchama a choisi le Gabon pour sa première visite officielle. Ce pays pilotais depuis 36 ans la Beac, récemment affectée par la révélation de scandales financiers.
Confrontés à de très importantes difficultés financières, les établissements de Lagos ont déjà supprimé 8 000 postes. Fragilisés, ils pourraient devenir la proie d’entités étrangères.
L’envolée du cours du métal précieux, qui atteint des niveaux historiques, pousse les compagnies aurifères à multiplier leurs investissements sur le continent.
Hausse des cours des minerais, redémarrage de la demande chinoise… Les principaux indicateurs sont au vert pour redynamiser une activité affaiblie depuis mi-2008 par la crise. Le continent devrait en profiter pour répondre au besoin industriel mondial.
Ces deux dernières années n’ont pas été sans heurts. Pourtant, la crise internationale ne confine pas le pays au pessimisme. Inflation maîtrisée, grands chantiers dans l’énergie et les transports, projet de modernisation de l’agriculture… Reste à transformer l’essai.
Le gabonais Philibert Andzembé a été remplacé par l’équato-guinéen Lucas Abaga Nchama à la tête de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), lors du sommet de la Cémac à Bangui. Le poste, traditionnellement occupé par un gabonais depuis 1973, fera désormais l’objet d’une rotation entre les Etats membres.
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) veut déterminer si les malversations révélées par Jeune Afrique constituent bien un « évènement isolé », comme l’avait assuré son gouverneur, Philibert Andzembé. Elle a lancé un appel d’offre pour la réalisation d’un audit.
Le Gabonais Jean-Pierre Oyiba, ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, se déclare « blanchi » des soupçons de fraude qui pesaient sur lui. Quant à Armand Brice Ndzamba, principal responsable du réseau de détournement révélé par Jeune Afrique, il reste derrière les barreaux à Libreville. Et avoue sa part de responsabilité.
Commerce, banque, nouvelles technologies, tourisme… Ce sont désormais les services qui contribuent le plus fortement au PIB du pays. Talonnés par l’agriculture, dont la part reste prépondérante.
La banque régionale, basée à Yaoundé, encaisse scandale après scandale. Ses employés en souffrent et attendent les réformes, qui doivent être décidées à Bangui.
Le président mauritanien a affirmé que les trois hommes en garde à vue depuis jeudi dernier doivent rembourser 14 milliards d’ouguiyas (36 millions d’euros). L’opposition accuse Mohamed Ould Abdel Aziz de mener une lutte « sélective » contre la corruption.
Avec près de 16 milliards de dollars injectés dans l’économie, la Banque de développement est devenue cette année le premier bailleur de fonds africain.
La mise sous administration provisoire de filiales du groupe Commercial Bank illustre la fragilité du système bancaire de la zone. Il lui faut réagir pour résister à l’offensive des banques nigérianes, marocaines et francophones d’Afrique de l’Ouest.
En s’implantant à Paris, Londres, Dubaï et Pékin, le groupe veut s’imposer comme tête de pont entre les entreprises du continent et les marchés mondiaux.
350 millions de dollars (236 millions d’euros) appartenant à Abba Abacha, ont été confisqués par la justice Suisse. Reconnu coupable de participation à une organisation criminelle, il est aussi condamné à de la prison avec sursis.