Le pays est doté d’un système bancaire performant. Outre les établissements nationaux, la plupart des grands groupes régionaux sont présents et veulent jouer un rôle clé dans la relance.
Les fonds bloqués en Suisse de Mobutu Sese Seko vont devoir être remis à la famille de l’ancien dictateur du Zaïre, aujourd’hui la République démocratique du Congo (RDC), aux termes d’une décision publiée mardi par la plus haute instance pénale helvétique.
Réunis à Londres à l’initiative de la banque d’affaires MediCapital, sept groupes qui totalisent 40 % de la capitalisation boursière de Tunis ont tenté de convaincre vingt-cinq fonds de revenir animer la Place.
La clientèle continue de progresser, mais la rentabilité des activités diminue. Pour résoudre cette équation, les opérateurs disposent de trois moyens d’action.
Ouvrir une banque est devenu un sport dans l’Union monétaire ouest-africaine, qui en compte plus de cent. Une bonne nouvelle pour le financement de l’économie. Mais cette inflation d’établissements atteint ses limites.
Deux semaines d’annonces de résultats confirment la vitalité bancaire du pays en 2008. Les filiales de groupes internationaux tirent leur épingle du jeu.
Si la crise freine l’enthousiasme des professionnels du capital-investissement, ceux-ci maintiennent leur intérêt pour le dynamisme des entreprises africaines.
À l’occasion de l’assemblée annuelle de la BAD, les 13 et 14 mai à Dakar, les États actionnaires se sont mobilisés comme jamais auparavant. Car avec la crise, qui commence à toucher le continent, les demandes de prêts et de dons affluent.
Conséquence du développement économique, les ménages tunisiens se laissent tenter par le recours à l’emprunt. Un mouvement que les banquiers favorisent en multipliant les offres grâce à une segmentation de plus en plus fine.
Petit et peu animé, le marché boursier de la BRVM d’Abidjan fait vivre une vingtaine d’acteurs locaux et attire même des concurrents, notamment marocains.