Quelque dix-neuf milliards de F CFA – au très bas mot – détournés à la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), un vrai buzz sur les sites Internet de la région, la une de plusieurs quotidiens camerounais et tchadiens, des radios et télés internationales qui reprennent l’info en boucle et… rien.
Trente millions d’euros (19 milliards de F CFA) au minimum ont été détournés au bureau extérieur de Paris de la Banque des États de l’Afrique centrale entre 2004 et 2008. Comment ? par qui ? et pour le compte de qui ? Révélations sur un scandale.
Entre 2004 et 2008, trente millions d’euros (dix-neuf milliards de francs CFA) au minimum ont été détournés au sein du bureau de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) à Paris. Une enquête exclusive de la rédaction de Jeune Afrique révèle les dessous de ce scandale.
L’assainissement du secteur prépare l’arrivée d’investisseurs étrangers dans le capital des établissements du pays et préfigure une seconde vague de consolidation.
Régler ses achats, ses factures ou opérer un virement grâce à son portable. L’idée gagne du terrain. Un marché prometteur qui attise les rivalités entre les opérateurs, les établissements financiers et les sociétés de services.
Une bombe devant la Bourse d’Athènes, une autre près d’un ministère à Salonique. Deux explosions ont ébranlé la Grèce ce mercredi matin, faisant un blessé et des dégâts matériels.
Peu à peu lâchés par les banques privées en difficulté financière, les grands projets hydroélectriques et d’extraction de gaz, déjà confrontés à l’opposition d’organismes écologiques et des populations locales, peinent à boucler leurs dispositifs financiers.
Depuis deux ans, l’amorce de la sortie de crise a dissipé les craintes sécuritaires et conduit les établissements bancaires à redéployer leurs activités.
La victoire de l’opposition lors des législatives de dimanche a fait décoller la valeur de la monnaie nationale. Reste que le programme de relance économique des démocrates laisse sceptique les économistes.
Massivement aidées par l’État pour faire face à la récession, elles n’ont jamais cessé de verser de faramineuses primes à leurs traders, voire à leurs dirigeants. Sans aucune obligation de résultats.
Les mauvais placements de la banque privée autrichienne Medici, fermée à la suite de l’affaire Madoff, ont fait aussi des victimes africaines, le Fonds de solidarité africain et la BDEAC, révèle le quotidien Oberösterreichische Nachrichten dans son édition à paraître lundi.
Création d’une banque en RD Congo, nouvelle cotation à la BRVM, augmentation du capital, doublement des créations d’agences… le groupe Bank of Africa, porté par BMCE Bank, se déploie tous azimuts.
Le pays est doté d’un système bancaire performant. Outre les établissements nationaux, la plupart des grands groupes régionaux sont présents et veulent jouer un rôle clé dans la relance.
Les fonds bloqués en Suisse de Mobutu Sese Seko vont devoir être remis à la famille de l’ancien dictateur du Zaïre, aujourd’hui la République démocratique du Congo (RDC), aux termes d’une décision publiée mardi par la plus haute instance pénale helvétique.
Réunis à Londres à l’initiative de la banque d’affaires MediCapital, sept groupes qui totalisent 40 % de la capitalisation boursière de Tunis ont tenté de convaincre vingt-cinq fonds de revenir animer la Place.
La clientèle continue de progresser, mais la rentabilité des activités diminue. Pour résoudre cette équation, les opérateurs disposent de trois moyens d’action.
Ouvrir une banque est devenu un sport dans l’Union monétaire ouest-africaine, qui en compte plus de cent. Une bonne nouvelle pour le financement de l’économie. Mais cette inflation d’établissements atteint ses limites.