Le grand pays maghrébin apparaît comme un refuge pour les principales banques de l’Hexagone, alors que ces établissements se désengagent dans le même temps du continent. Explications.
Quel doit être le rôle du secteur privé dans la finance climat ? Comment parvenir à mobiliser les fonds qui manquent pour développer le continent ? Françoise Lombard, directrice générale de Proparco, livre sa vision dans un entretien en vidéo.
Nommé à la tête du super-ministère de l’Économie, Henri-Claude Oyima n’a toujours pas quitté la direction de BGFIBank. Une situation inédite qui pose la question de la séparation entre intérêt général et intérêts privés, alors que Libreville espère restaurer sa crédibilité financière.
Le groupe financier panafricain continue sa croissance financière grâce à un maillage géographique fort. L’objectif à terme est de réinvestir pour concurrencer les banques occidentales.
Souvent assimilés à des petites îles perdues, les paradis fiscaux sont de natures diverses en Afrique. Ce sont souvent les pays qui affichent les meilleures performances économiques du continent. Mais, sous la pression européenne, notamment, la plupart sont rentrés dans le rang.
Le milliardaire et ancien ministre marocain poursuit le repositionnement de son groupe, Saham, à travers plusieurs décisions prises au cours des derniers mois.
L’INTERVIEW ÉCO – Après une décennie d’attente, le groupe bancaire marocain relance un plan d’expansion sur le continent. Son PDG en explique les raisons et confie sa vision de la banque de demain.
Dans les tuyaux depuis 2021, le projet d’entrée au capital d’Air Côte d’Ivoire du transporteur qatari est relancé par l’exécutif ivoirien. L’ambition : financer l’essor de la compagnie nationale.
Pour son premier conseil d’administration après le retrait de l’offre de rachat par Vista Bank Holding, le groupe financier togolais a choisi de continuer de maintenir sa stratégie de restructuration.
La Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), place financière basée à Douala, lance une série de réformes pour se moderniser. L’objectif est d’attirer le grand public et de faire venir les champions régionaux.
LE MATCH DE LA SEMAINE – Les trois groupes financiers sont présents dans le même nombre de pays sur le continent. Toutefois, selon les critères, ils se démarquent nettement, ce qui témoigne de la diversité de leurs approches.
Après le retrait de la proposition de rachat par le groupe financier de Simon Tiemtoré, le togolais Oragroup va devoir passer par un refinancement interne. Jeune Afrique revient sur les coulisses d’un tel échec.
Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a mis la main sur un banquier chevronné qui est également une pièce essentielle du système financier régional. Les nouvelles fonctions du dirigeant de BGFI Bank rebattent les cartes au sein de son groupe mais aussi au-delà.
Le Maroc devient le premier pays d’Afrique à lancer un marché de produits dérivés depuis trois décennies. Une avancée stratégique pilotée par la Bourse de Casablanca, qui inaugure son contrat à terme sur le MASI 20. Pour son directeur général, cette innovation vise autant à renforcer la liquidité qu’à attirer de nouveaux investisseurs, locaux comme étrangers.
Fragilisé par le scandale des créances douteuses dans le secteur oléicole, le gérant des intérêts des Al Thani, la famille régnante du Qatar, poursuit la valse de directeurs au sein de la banque tunisienne.
Les banquiers du continent ne se contentent plus de combler le vide laissé par les prêteurs mondiaux, ils sont en train de devenir la force motrice de la transformation économique de l’Afrique. Même s’il leur reste à rassurer les investisseurs internationaux, qui peinent encore à leur faire confiance.
En Afrique de l’Ouest, l’inquiétude des acteurs de la fintech ne faiblit pas. La délivrance des agréments se fait au compte-gouttes et le spectre d’une disparition programmée de nombre d’entités grandit.
Avec la flambée du cours du métal jaune, les avoirs en or de l’institution monétaire ouest-africaine ont augmenté de 38 % en un an. Saluée par certains, cette évolution pose aussi des questions.
L’influent banquier gabonais vient d’être nommé ministre d’État en charge de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations. Il aura pour tâche principale de rassurer les bailleurs et investisseurs, régionaux comme internationaux.
Bien que souvent annoncée à vendre, la filiale ivoirienne du géant français renforce ses financements complexes pour rayonner dans toute l’Afrique subsaharienne.
Après une entrée remarquée sur la scène africaine grâce à son rachat de plusieurs filiales de BNP Paribas et de Société générale, le banquier cherche encore à convertir le deal qui le fera entrer dans la cour des financiers incontournables en Afrique de l’Ouest.
En plein essor au niveau mondial, ces fonds, qui rachètent des actifs détenus par d’autres gestionnaires, émergent sur le continent. Ils sont vus comme un remède à l’actuelle inertie de l’industrie.
Auréolé d’une réussite confirmée aux États-Unis, le banquier américano-burkinabè peine encore à s’imposer comme un acteur incontournable de la finance ouest-africaine.
En décidant d’encadrer les services de paiements dans l’Union monétaire ouest africaine, la Banque centrale cherche à assainir ce secteur et surtout à pérenniser la stabilité du système financier. Mais le bras de fer engagé crée un vent de panique chez les opérateurs privés.
À l’heure où la Banque africaine de développement s’apprête à tourner la page Adesina, les candidats à sa succession ont dévoilé leurs ambitions, entre continuité et rupture annoncée avec le président sortant. Jeune Afrique a passé en revue leurs programmes.
À partir de la Côte d’Ivoire, le groupe nigérian, également présent au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso et au Bénin, est très offensif dans le secteur extractif, ce qui lui permet d’afficher une forte croissance dans l’ensemble de la zone.
La récente volte-face juridique d’Abuja en faveur des monnaies numériques ouvre la voie à une surveillance plus stricte du secteur mais aussi à une plus grande confiance de la part des investisseurs.
Au moins deux établissements de crédit se trouvent fortement fragilisés par des créances douteuses à cause d’une fraude massive dans le très sensible secteur oléicole.
Mansan Dominique Diagou Ehilé, chargée du pôle assurance du groupe ivoirien, a lancé un plan visant à rendre les assurances enfin attractives pour les Africains.