En mettant fin à l’exception accordée jusqu’ici aux banques nigériennes dans le traitement des titres d’État, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) veut les forcer à régulariser leurs comptes. Sauf que la décision, loin de faire l’unanimité, a de lourdes conséquences pour Niamey et les banques de la région.
Un an après la fusion de Sanlam et d’Allianz en Côte d’Ivoire, la nouvelle société se trouve largement en tête du marché. Pour ses dirigeants, Mamadou G.K. Koné et Philippe Attobra, il s’agit de profiter de cette position pour ouvrir les marchés, plutôt que d’assécher la concurrence.
Malgré la rupture des discussions avec l’institution financière internationale, la Tunisie sera bien présente aux traditionnelles assemblées printanières qui se tiendront à Washington. Il ne s’agira pas de recoller les morceaux, mais d’affirmer son émancipation.
Complémentaires malgré des stratégies opposées, les établissements étatiques et les filiales des grands groupes financiers régionaux sont au coude-à-coude en Afrique de l’Ouest.
Après avoir fait ses preuves en Côte d’Ivoire, où elle finance notamment les campagnes agricoles, la Banque nationale d’investissement (BNI) étudie l’option d’étendre ses activités ailleurs en Afrique de l’Ouest. Un pari qui est loin d’être gagné.
Le groupe bancaire britannique vient d’exprimer son intérêt à s’implanter dans le royaume chérifien, attiré par les retombées de la coupe du Monde et les grands projets énergétiques.
Le dirigeant de la plus grande société de gestion d’actifs au monde, Larry Fink, appelle à ouvrir l’accès aux marchés privés à tous. Un big bang qui suscite le débat sur le continent.
Forte d’une trentaine d’années d’expérience, la nouvelle patronne de la Banque centrale populaire (BCP) connaît très bien ses concurrents. Dans un secteur en pleine reconfiguration, cette fille d’ambassadeur au style « cash » ne veut pas bousculer l’ordre établi.
L’assurance n’arrive toujours pas à décoller, hormis en Afrique du Sud. Pour y remédier, le nouveau président de la fédération des actuaires plaide pour l’instauration d’assurances obligatoires.
L’homme d’affaires vient d’être nommé membre d’un comité consultatif de l’institution financière. Une nouvelle consécration pour le Nigérian qui manie le pas de danse aussi bien que les taux d’intérêt.
Le groupe financier panafricain a généré 658 millions de dollars de bénéfices en 2024. Sa diversification géographique a permis d’amortir les chocs et d’attirer de nouveaux grands clients.
Les trois plus grands groupes bancaires du royaume affichent d’excellents résultats 2024, montrant la prépondérance de la croissance de l’activité au Maroc sur le reste du continent. Un constat qui devrait perdurer jusqu’en 2030.
Le patron du groupe Teyliom a réussi à se positionner dans le secteur bancaire en Côte d’Ivoire grâce à une stratégie centrée sur les services haut de gamme.
Le président de la transition au Burkina Faso a exigé des établissements financiers qu’ils reversent une partie des avoirs des entreprises publiques pour soulager la dette. Si cette mesure ne met pas en péril les grandes banques, son impact sur les groupes purement locaux peut « être très dommageable ».
L’INTERVIEW ÉCO – Le dirigeant, qui a annoncé des résultats très positifs pour la filiale en Côte d’Ivoire, n’oublie pas que la banque qu’il pilote est la proue régionale d’un groupe aux ambitions internationales.
Les annonces d’introduction à la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale s’accélèrent, laissant présager une croissance exponentielle sur la place financière.
Les groupes régionaux se sont durablement installés dans le paysage financier du continent. Ils doivent maintenant monter en gamme pour bénéficier pleinement d’un environnement favorable.
Affichant des fondamentaux solides, la banque dirigée par Lotfi Sekkat entend grappiller des points de marché en se positionnant sur des chantiers stratégiques. Mais sa marge de manœuvre est réduite et sa place dans le périmètre de l’État encore incertaine.
Le rachat de Société générale au Cameroun étant au point mort, le deuxième groupe financier ouest-africain, fondé par Idrissa Nassa, s’intéresse de près au marché bancaire gabonais.
En Côte d’Ivoire, au Ghana ou au Nigeria, la banque sud-africaine, numéro un du continent en termes d’actifs, n’a jamais réussi à percer face aux banques régionales. Les états financiers 2024 confirment la tendance.
Tunis enregistre plusieurs bonnes nouvelles sur le front des comptes publics, avec le relèvement de sa note souveraine, ainsi que celle des principales banques du pays. Mais en raison de revers, notamment sur l’exportation d’huile d’olive, la situation demeure fragile.
Bras financier de l’État marocain, la Caisse de dépôt et de gestion doit accompagner la transition verte du royaume. Eau, énergie renouvelable, aménagement urbain… Son patron met en avant sa stratégie pour mener et financer cette mutation tout en créant des emplois.
Consolidation des acteurs régionaux, arrivée de nouveaux investisseurs, avenir du franc CFA… Pour le responsable Afrique de l’Ouest et Afrique centrale de la banque américaine, il faut développer des alliances entre acteurs locaux et étrangers afin de dynamiser la finance continentale.
Au moment du passage de témoin avec BNP, Société générale ou encore les États, de nombreux acquéreurs de filiales se rendent compte des difficultés de devenir banquiers sur le continent.
Implantée à Nouakchott depuis 2010, la filiale du groupe royal rencontre plusieurs difficultés qui retardent « significativement la remontée des dividendes », selon des documents consultés par Jeune Afrique.
L’INTERVIEW ÉCO – Retrait des banques occidentales, opérations dans des pays dirigés par des juntes militaires, accroissement des exigences réglementaires… Évoluant dans un environnement économique tendu, le fondateur du groupe financier ivoirien met en avant la pertinence du modèle de bancassurance.
Après avoir repoussé les offres de la Banque centrale populaire (BCP) et du Crédit immobilier et hôtelier (CIH) de rachat de ses parts, le milliardaire marocain, qui dirige BOA depuis bientôt 30 ans, devra décider de son avenir en juin.
Les énergies vertes, et particulièrement le solaire, ont largement bénéficié de l’intérêt croissant des fonds privés. Mais cette embellie ne saurait occulter l’ampleur du déficit de financement pour les infrastructures en Afrique.
Face à l’hémorragie des charges de Sunu Bank au Togo, la direction du pôle bancaire du groupe a lancé un vaste plan de modernisation basé sur le digital. Une adaptation indispensable, mais qui ne se fait pas sans heurts.