À six mois de la fin de son mandat et alors qu’un nouveau règlement vient d’être adopté, le patron de la BVC livre une analyse lucide des réussites et des blocages de la place marocaine.
La Banque centrale populaire (BCP) a finalisé l’acquisition de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) dans le cadre de son offensive africaine entamée il y a plus d’un an.
Il y a un an, le groupe panafricain a appelé à la rescousse Marlène Ngoyi, une spécialiste du capital-investissement formée aux États-Unis, pour mettre fin à la crise qui secouait sa filiale.
Le président ghanéen Nana Akufo-Addo aborde la campagne pour la présidentielle de 2020 avec un secteur financier encore fragilisé. Si des réformes ont été engagées, elles n’ont pas satisfait toutes les attentes.
Plusieurs ONG ont déposé une plainte ce jeudi contre la banque française pour « complicité de crimes contre l’humanité, de génocide et d’actes de tortures » commis au Soudan par le régime du président déchu Omar el-Béchir entre 2002 et 2008.
Grand artisan des marchés financiers ouest-africains, fondateur de CGF Bourse et ancien président de la Bourse régionale des valeurs mobilières, l’expert financier est décédé mardi 24 septembre 2019, à Paris, à l’âge de 64 ans.
En acquérant 14 % du capital de la banque panafricaine, l’institution intègre pour la première fois dans son portefeuille une entreprise présente dans les pays francophones.
Le plus grand assureur d’Afrique, Sanlam, est en pourparlers « très avancés » avec un partenaire potentiel en Éthiopie pour profiter des perspectives de croissance économique du pays. Entretien avec Heinie Werth, nouveau PDG de l’unité des marchés émergents de Sanlam, par David Whitehouse.
Fondée en 2011, la société s’est fait remarquer en accompagnant le dernier investissement de la famille Tazi. En 2020, elle veut lancer un fonds dévolu à l’entrepreneuriat féminin.
Outre les polices automobiles, obligatoires, les compagnies tentent de diversifier leurs offres : couverture en cas de maladie, de sinistre, de décès. Mais elles peinent encore à convaincre.
S’il nécessite un temps d’adaptation pour la majorité des États africains, le secteur de la finance islamique dispose d’un fort potentiel sur le continent, où les pays cherchent à diversifier leurs sources de financement.
Le financement permettra de rénover et d’étendre le réseau routier de la première économie industrielle du continent. Il est garanti par le gouvernement de Pretoria.
L’affaire de la Banque franco-tunisienne (BFT) n’en finit pas de connaître des rebondissements. Le 28 août, un notaire de Paris, au nom du groupe ABCI Investments qui revendique le contrôle de la BFT, a procédé à la saisie conservatoire des actifs de la Société tunisienne de banque (STB, actionnaire de la Banque franco-tunisienne) au siège français de la Tunisian Foreign Bank (TF Bank).
La direction de l’assureur sud-africain Old Mutual tente pour la deuxième fois de mettre un terme au contrat de son ex-directeur général Peter Moyo, après une première tentative jugée illégale par la Haute Cour de justice du pays.
Le rachat de parts de la filiale tunisienne de BNP Paribas s’inscrit dans la logique de désengagement de différents marchés africains du groupe français. Carte, l’acquéreur tunisien, ajoute une banque universelle à une palette diversifiée de services financiers.
Arise BV, un acteur montant du système bancaire sur le continent africain, acquiert les 14,1 % détenus par l’IFC, la branche secteur privé de la Banque mondiale, dans Ecobank.
Afin de réduire le déficit de financement estimé à 42 milliards de dollars entre les femmes et les hommes entrepreneurs sur le continent, les dirigeants du G7 ont accordé un prêt global de 251 millions de dollars à la BAD, pour soutenir l’initiative AFAWA.
Cette diplômée de HEC Rabat, de la Sorbonne et de l’université Georgetown a été choisie pour engager les activités du groupe bancaire au Niger, son pays d’origine. Jusqu’ici directrice du développement en Afrique centrale et en Afrique du Nord de l’African Guarantee Fund, elle a débuté chez Ecobank, où elle a effectué une grande partie de sa carrière.
Les statuts de la Development Finance Corporation (DFC) éliminent deux obstacles majeurs à la participation des États-Unis à l’industrie du capital-investissement en Afrique. La nouvelle institution, qui vise aussi à renforcer l’influence américaine sur le continent, démarre officiellement en octobre.
Standard Bank Group, premier groupe bancaire africain, cède pour 181 millions de dollars le reliquat de sa participation dans ICBC Argentina à son partenaire chinois ICBC, et boucle ainsi un recentrage sur l’Afrique entamé en 2011.
En relevant le ratio prêts/dépôts à 60 %, Godwin Emefiele, le gouverneur de la Banque centrale nigériane, met en difficulté le numéro deux du secteur, la First Bank of Nigeria d’Adesola Kazeem Adeduntan. La mesure pourrait créer de nouveaux risques de crédit.
En moins d’une décennie, Coris Bank s’est développée au Burkina et dans toute l’Afrique de l’Ouest. Souvent critiquée, sa stratégie fondée sur le financement des petites entreprises est-elle précisément la clé de son succès ? Décryptage.
Le litige qui oppose BGFIBank à la société gabonaise e-Doley sera bientôt examiné par le tribunal de commerce de Paris, qui doit décider s’il est compétent pour trancher le litige entre les deux entreprises.
L’incendie qui a endommagé, il y a deux mois, quatre unités de l’unique raffinerie du pays fait peser une lourde menace sur le secteur bancaire local et le budget de l’État. Aucune des solutions envisageables n’est indolore.
Le géant américain du paiement fait irruption sur le secteur des transferts d’argent vers le continent avec sa filiale Xoom. Sa stratégie reste cependant encore incertaine.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? L’exemple du hub financier de Casablanca.
L’activité en dehors des frontières du royaume connaît une décélération générale d’après un récent rapport de la Banque centrale marocaine. En cause : la conjecture dans certains pays et la réglementation internationale qui modifie l’évaluation des résultats.
Les « Mauritius leaks », 200 000 documents transmis par un lanceur d’alerte au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) révèlent l’ampleur de l’optimisation fiscale opérée à Maurice. Une pratique qui coûterait chaque année 50 milliards de dollars à l’Afrique, selon l’OCDE. Les autorités mauriciennes répliquent en garantissant que les dispositifs respectent les critères internationaux.