Le groupe financier de Simon Tiemtoré a officialisé le rachat de la filiale de Société générale au Burkina Faso, première pierre d’une nouvelle stratégie pour sa bancassurance panafricaine.
Succession, évolution du modèle de gouvernance, projet d’introduction en Bourse… Alors que le groupe gabonais, solidement ancré dans le top 3 bancaire en Afrique centrale, est engagé dans des réformes cruciales, le nouveau statut de son président, nommé ministre début mai, complique la situation en interne. Explications.
En projet depuis une décennie, la création du réassureur public Cameroun-Ré doit bientôt être actée, facilitée par une loi sur la cession légale et obligatoire des primes à cette entité. À l’image de ce qu’a fait Abidjan, Yaoundé entend dynamiser son secteur de l’assurance.
Après dix ans de présidence, Benedict Oramah va passer la main à l’occasion des assemblées annuelles d’Afreximbank, organisées cette semaine à Abuja. Un nouveau chapitre qui s’ouvre alors que Fitch Ratings vient de dégrader la note de crédit de l’institution.
Si le taux de pénétration de l’assurance demeure faible sur le continent, les produits spécifiques à l’assurance-vie connaissent une forte croissance, signe d’un changement de mentalité chez les souscripteurs et les professionnels.
Dans sa nouvelle liste des pays à « haut risque » en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, la Commission européenne vient de retirer le nom du Sénégal et d’ajouter celui de la Côte d’Ivoire.
L’INTERVIEW ÉCO – Après avoir effectué une levée record en 2024, le patron du fonds d’investissement panafricain AIIM entend parier sur trois secteurs à fort potentiel : la tech, la transition verte et la logistique.
Tout en conservant sa place de leader en Afrique centrale, l’établissement bancaire congolais de la famille Rawji cherche à se diversifier pour ne plus être seulement la banque des grands miniers.
Le codirigeant du fonds d’investissement Partech Africa, ex-patron Afrique francophone de Google, s’est imposé comme un financeur clé des start-up sur le continent. Aujourd’hui, il met l’accent sur l’émergence d’une nouvelle génération de capital-risqueurs pour assurer la relève.
Le Cameroun va-t-il servir de test grandeur nature à la fintech américaine qui poursuit son expansion géographique ? Dans l’attente d’un agrément, sa prochaine étape devrait être la RDC.
Les dirigeants de la branche bancaire du groupe ivoirien NSIA multiplient les rencontres auprès des dirigeants politiques des deux pays pour s’assurer un certain soutien dans leur stratégie d’expansion.
Après avoir repoussé les offres de rachat émanant de la Banque centrale populaire (BCP) et du Crédit immobilier et hôtelier (CIH), le milliardaire marocain, prépare de grandes annonces pour le groupe marocain.
LE PORTRAIT ÉCO – Le premier est le leader de la logistique en Guinée. Le second dirige l’une des plus grandes banques de RDC. Ayant reçu le sens du business en héritage, les deux frères ont su s’imposer chacun dans leur secteur. Récit croisé de leur trajectoire.
Le grand pays maghrébin apparaît comme un refuge pour les principales banques de l’Hexagone, alors que ces établissements se désengagent dans le même temps du continent. Explications.
Quel doit être le rôle du secteur privé dans la finance climat ? Comment parvenir à mobiliser les fonds qui manquent pour développer le continent ? Françoise Lombard, directrice générale de Proparco, livre sa vision dans un entretien en vidéo.
Nommé à la tête du super-ministère de l’Économie, Henri-Claude Oyima n’a toujours pas quitté la direction de BGFIBank. Une situation inédite qui pose la question de la séparation entre intérêt général et intérêts privés, alors que Libreville espère restaurer sa crédibilité financière.
Le groupe financier panafricain continue sa croissance financière grâce à un maillage géographique fort. L’objectif à terme est de réinvestir pour concurrencer les banques occidentales.
Souvent assimilés à des petites îles perdues, les paradis fiscaux sont de natures diverses en Afrique. Ce sont souvent les pays qui affichent les meilleures performances économiques du continent. Mais, sous la pression européenne, notamment, la plupart sont rentrés dans le rang.
Le milliardaire et ancien ministre marocain poursuit le repositionnement de son groupe, Saham, à travers plusieurs décisions prises au cours des derniers mois.
L’INTERVIEW ÉCO – Après une décennie d’attente, le groupe bancaire marocain relance un plan d’expansion sur le continent. Son PDG en explique les raisons et confie sa vision de la banque de demain.
Dans les tuyaux depuis 2021, le projet d’entrée au capital d’Air Côte d’Ivoire du transporteur qatari est relancé par l’exécutif ivoirien. L’ambition : financer l’essor de la compagnie nationale.
Pour son premier conseil d’administration après le retrait de l’offre de rachat par Vista Bank Holding, le groupe financier togolais a choisi de continuer de maintenir sa stratégie de restructuration.
La Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), place financière basée à Douala, lance une série de réformes pour se moderniser. L’objectif est d’attirer le grand public et de faire venir les champions régionaux.
LE MATCH DE LA SEMAINE – Les trois groupes financiers sont présents dans le même nombre de pays sur le continent. Toutefois, selon les critères, ils se démarquent nettement, ce qui témoigne de la diversité de leurs approches.
Après le retrait de la proposition de rachat par le groupe financier de Simon Tiemtoré, le togolais Oragroup va devoir passer par un refinancement interne. Jeune Afrique revient sur les coulisses d’un tel échec.
Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a mis la main sur un banquier chevronné qui est également une pièce essentielle du système financier régional. Les nouvelles fonctions du dirigeant de BGFI Bank rebattent les cartes au sein de son groupe mais aussi au-delà.
Le Maroc devient le premier pays d’Afrique à lancer un marché de produits dérivés depuis trois décennies. Une avancée stratégique pilotée par la Bourse de Casablanca, qui inaugure son contrat à terme sur le MASI 20. Pour son directeur général, cette innovation vise autant à renforcer la liquidité qu’à attirer de nouveaux investisseurs, locaux comme étrangers.
Fragilisé par le scandale des créances douteuses dans le secteur oléicole, le gérant des intérêts des Al Thani, la famille régnante du Qatar, poursuit la valse de directeurs au sein de la banque tunisienne.
Les banquiers du continent ne se contentent plus de combler le vide laissé par les prêteurs mondiaux, ils sont en train de devenir la force motrice de la transformation économique de l’Afrique. Même s’il leur reste à rassurer les investisseurs internationaux, qui peinent encore à leur faire confiance.