Persuadé qu’il faut encore assainir les ratios financiers de son groupe pour en poursuivre le développement, le patron d’Ecobank a demandé à ses actionnaires de patienter. Non sans arguments.
En 2018, la rémunération du comité exécutif d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI) a atteint 14,2 millions de dollars. Soit deux fois le niveau de l’année 2015, lorsqu’est arrivé aux commandes (en septembre) le Nigérian Ade Ayeyemi à la suite du Ghanéen Albert Essien.
Il y a un an, Jeune Afrique notait la difficulté extrême de la tâche confiée à Laurence do Rego, alors directrice de la banque commerciale du groupe. Le pôle chargé des PME concentrait encore 40 % des créances douteuses d’ETI.
Bamako a sollicité le marché financier régional pour une émission obligataire qui a permis de mobiliser 16,5 milliards de F CFA. Pour 2019, l’État malien compte mobiliser 520 milliards de F CFA via l’émission de titres publics destinés à financer des projets de développement.
Le phénomène des transferts de fonds de la diaspora vers l’Afrique est trop souvent analysé du seul point de vue de leur coût, considéré comme trop élevé.
Résultats 2018, finance islamique, banques d’affaires… Ahmed El Karm, le président du directoire d’Amen Bank, fait le bilan de l’année écoulée et dévoile les ambitions de l’établissement tunisien dans des secteurs embryonnaires.
Le pionnier du capital-investissement veut lever 150 millions d’euros en partenariat avec Cathay Capital Private Equity pour booster de jeunes pousses africaines.
La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a accordé vendredi soir des prêts d’un montant de 151 milliards de francs CFA (231 millions d’euros) à six pays centre-africains, membres de l’institution, a appris l’AFP.
Avec des résultats en dents de scie pour l’année 2018 dans les pays d’Afrique de l’Ouest, Bank of Africa souhaite rassurer ses investisseurs en augmentant les dividendes et en renforçant les fonds propres de ses filiales.
Après avoir réussi son expansion sectorielle, le conglomérat lance un fonds ouvert aux capitaux extérieurs. Sa cible : des leaders nationaux pouvant s’étendre en Afrique de l’Est.
L’institution annonce vouloir doubler ses investissements dans le capital humain entre 2021 et 2023 à travers un fonds pour l’éducation, la santé et la protection sociale.
MyAfricanStartUp, plateforme de mise en relation entre start-up, investisseurs et médias, a publié mercredi 17 avril son palmarès 2019 des « 100 start-up africaines dans lesquelles investir ». Rencontre avec son fondateur, Christian Kamayou.
En dépit d’un produit net bancaire en stagnation, les indicateurs du groupe bancaire panafricain progressent au terme de l’exercice écoulé, au terme d’une année qui aura vu la banque confrontée à une profonde crise de gouvernance.
Prêt à augmenter sa souscription au capital exigible de la Banque africaine de développement (BAD) de 1,1 milliard de dollars, le Canada prend les devants d’une augmentation générale du capitale de l’institution bancaire.
L’entrée d’Orabank à la Bourse régionale des valeurs mobilières a permis à Oragroup de lever 56,9 milliards de francs CFA, dont environ la moitié sera consacrée à la croissance et au renforcement de ses filiales. Binta Touré Ndoye, directrice générale du groupe, détaille la stratégie de l’entreprise.
Le spécialiste du crédit-bail Fidélis entend tirer profit de son implantation réussie en Côte d’Ivoire en partant à la conquête de nouveaux marchés en Afrique de l’Ouest.
L’Afrique de l’Ouest francophone a engrangé un peu moins de 30% du chiffre d’affaires du groupe panafricain en 2018, dépassant ainsi le Nigeria comme premier pôle de revenus d’Ecobank.
Le 28 mars, l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances (Arca) a octroyé les premiers agréments à quatre sociétés privées d’assurance, parmi lesquelles les filiales de Rawbank Rawsur SA et Rawsur Life SA, et à deux sociétés de courtage devant opérer légalement en RDC.
Le 2 avril, BMCE Bank of Africa a annoncé un plan stratégique de 5 milliards de dirhams pour renforcer son capital, un changement de nom d’ici la fin de l’année… et des résultats en baisse.
La banque mauricienne vient de lever deux lignes de crédit d’un montant total de 800 millions de dollars (713 millions d’euros), qui doivent lui permettre de « répondre à ses besoins généraux », notamment en matière de commerce international.
Le président Roch Marc Christian Kaboré a lancé ce 29 mars à Ouagadougou les activités du nouvel établissement spécialisé dans le financement du monde agricole, porté majoritairement par l’État.
À 48 ans, ce Sud-Africain, diplômé de l’université de Cape Town et de Harvard, a passé treize ans au sein du groupe Old Mutual Ltd. Après avoir dirigé Liberty Holdings pendant trois ans et cofondé son holding d’investissement Sithega Holdings, il est nommé directeur non exécutif et président du conseil d’administration d’African Bank.
Levées de fonds croissantes et transactions plus nombreuses, malgré une baisse des montants investis : le secteur du private equity africain gagne en maturité. C’est la conclusion avancée par le rapport 2018 de l’AVCA, qui promeut le capital-investissement sur le continent.
Lors du Conseil des ministres du 27 mars, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a choisi son ancien chef du gouvernement, Paul Kaba Thieba, pour diriger la nouvelle structure. Sa mission : mobiliser des ressources pour financer sur le long terme les projets structurants.
Alors que les leaders marocains Wafa Assurance et Saham Assurance affichent des chiffres en baisse en 2018, Atlanta Assurances a réalisé un chiffre d’affaires de 4,47 milliards de dirhams (408 millions d’euros), en hausse de 6,7 % par rapport à l’exercice précédent.
Les cyberattaques contre les établissements financiers se sont multipliées ces dernières semaines en Afrique de l’Ouest. Mais, face à des procédés de plus en plus sophistiqués, les moyens manquent.
Première institution non bancaire marocaine à acquérir des instruments de paiement électronique, Naps a fêté en novembre dernier sa première année d’activité comme nouvel opérateur monétique. Karim Matrouf, son directeur général délégué, a répondu à Jeune Afrique.
En 2018, l’interopérabilité a franchi un cap. Deux des plus gros opérateurs du continent, Orange et MTN, ont décidé de s’unir pour créer Mowali (pour Mobile Money Interoperability). Mais l’interopérabilité ne va pas encore de soi sur le continent.