L’effondrement du fonds dubaïote continue de secouer le monde du capital-investissement, incitant les investisseurs spécialisés sur les pays émergents à la prudence.
Ex-vice-présidente Afrique de Western Union, cette Malienne formée à l’American Business School de Paris et titulaire d’un MBA de l’université de Hartford aux États-Unis capitalise vingt-cinq ans de carrière dans la finance. Elle vient d’être nommée VP senior et directrice de la division subsaharienne de Visa.
Un tribunal de Douala se penchera le 26 octobre sur la cession de 68,5 % des actifs de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) au groupe marocain Banque centrale populaire (BCP). Un collectif d’hommes d’affaires camerounais tente de bloquer l’opération.
Le conseil d’administration du Fonds vert pour le climat a approuvé, le 20 octobre, une participation de 280 millions de dollars dans le programme Transformation des systèmes financiers pour le climat de l’AFD – doté d’une enveloppe globale de 750 millions de dollars pour financer des projets dans 17 pays, majoritairement africains.
Après avoir offert deux belles années (2016 et 2017) aux investisseurs, la Bourse de Casablanca montre des signes d’essoufflement et se dirige vers une clôture dans le rouge de l’exercice actuel.
À 39 ans, ce Marocain est désigné directeur général de la zone Maroc, Tunisie et Afrique de l’Ouest. Ingénieur diplômé de Télécom SudParis, il est également actuaire et titulaire d’un master de Sciences-Po. Passé par Capgemini Consulting, Oliver Wyman et Groupama, il a rejoint Axa Partners en 2016.
Après avoir dirigé Ibdar Bank BSC ou Bank Alkhair et présidé les conseils d’administration d’Open-Silicon et du groupe Bahrain Financing Company, ce Saoudien est nommé PDG de la SID. Il est titulaire d’une licence en finance obtenue à l’université d’Eastern Michigan.
Alors que le système bancaire angolais s’illustre par un taux de prêts non performants particulièrement élevé, le gouverneur de la banque centrale a donné jusqu’à la fin de l’année aux établissements financiers pour respecter les exigences de fonds propres.
Pour le continent, la situation de l’Argentine doit résonner comme un signal, explique le spécialiste des marchés financiers Cédric Achille Mbeng Mezui, qui s’inquiète de la multiplication des Eurobonds émis par les États africains.
La banque panafricaine vient d’annoncer le lancement de son processus d’introduction à la Bourse d’Abidjan. Cette opération, lors de laquelle le groupe compte lever 56,92 milliards de francs CFA (86 millions d’euros), sera la plus importante jamais enregistrée par la BRVM.
Christophe Lecourtier revient pour Jeune Afrique sur la stratégie de Business France, dont il est le directeur général et plaide en faveur d’une politique volontariste vis-à-vis de l’Afrique.
En visite à Pékin, le président angolais João Lourenço a obtenu un prêt de 2 milliards de dollars de la Chine, destiné à financer des projets d’infrastructure et à réduire le poids de la dette publique, qui s’élève à 77,3 milliards de dollars.
La filiale du groupe de la Banque islamique de développement (BID) dédiée au au financement du commerce a lancé le 5 octobre à Ouagadougou une initiative en faveur des PME en Afrique de l’Ouest, dotée d’une enveloppe de plusieurs centaines de millions de dollars.
Le Sénat américain a adopté le 3 octobre un texte créant l’USIDFC, une nouvelle institution de financement du développement. Cette agence est la réponse de Donald Trump à l’initiative chinoise « One Belt, One Road », alors que Xi Jinping a annoncé début septembre 60 milliards de dollars en faveur du développement de l’Afrique.
L’État va émettre un milliard de dirhams de sukuks pour permettre aux banques participatives de s’endetter et de se refinancer. L’État se porte garant à hauteur de 1,1 milliard de dirhams.
Le conseil des ministres réuni le 3 octobre à Lomé a adopté trois projets de loi visant à la privatisation des banques publiques UTB et BTCI, ainsi que l’ouverture du capital de la holding Togocom.
Les acteurs du capital-investissement africain, réunis à l’occasion d’une conférence à Paris le 2 octobre, ont rappelé l’importance de leur rôle dans le financement des économies du continent, dans un contexte où les sommes mobilisées sont en recul de presque 60 % depuis 2015.
Alors que Jean-Claude Bastos de Morais, accusé de détournement de fonds, est emprisonné depuis le 24 septembre, un communiqué de son entreprise dénonce une manœuvre politique.
Face à l’évolution des besoins des collectivités locales et de leur mode de gestion, le marocain FEC, spécialisé dans l’octroi de crédits aux communes, est en pleine mutation.
La Banque centrale du Nigeria a décidé de la nationalisation temporaire de Skye Bank, en proie à des difficultés financières depuis 2014, et a créé une banque relais sous contrôle public pour reprendre ses actifs. Coût de l’opération : 2,2 milliards d’euros.
La Bourse britannique s’est imposée comme une place de choix pour les entreprises du continent. Une position que le Royaume-Uni entend conserver, en dépit du Brexit.
Avec une population estimée à 80 millions d’habitants et le développement des villes comme Kinshasa et ses 10 millions d’habitants, le secteur congolais de l’habitat a besoin de se développer davantage. Une banque spécialisée dans les crédits immobiliers pourrait l’y aider.
Le fonds panafricain dédié aux infrastructures Africa 50 a inauguré vendredi ses nouveaux locaux à la Marina de Casablanca. Une occasion de faire le point sur les investissements et l’actionnariat de la plateforme panafricaine.
Ce Congolais, diplômé de l’université de Mons Hainaut, en Belgique, a passé sept ans à divers postes de RH dans l’industrie du tabac. Employé un temps chez l’opérateur de télécoms Zain, il intègre Ecobank en 2012, où il vient d’être nommé directeur régional pour la zone Uemoa et directeur exécutif groupe chargé des ressources humaines.
Tidjane Thiam, directeur général du Credit Suisse, a déclaré qu’il excluait de se lancer dans une carrière politique en Côte d’Ivoire, son pays natal, où la prochaine élection présidentielle aura lieu en 2020. Il affirme vouloir rester à la tête de la banque suisse.
La bulle a fini par éclater. Depuis avril, le bitcoin évolue entre 5 000 et 8 000 dollars, après avoir atteint près de 19 000 dollars en décembre 2017.