Le Sénat américain a adopté le 3 octobre un texte créant l’USIDFC, une nouvelle institution de financement du développement. Cette agence est la réponse de Donald Trump à l’initiative chinoise « One Belt, One Road », alors que Xi Jinping a annoncé début septembre 60 milliards de dollars en faveur du développement de l’Afrique.
L’État va émettre un milliard de dirhams de sukuks pour permettre aux banques participatives de s’endetter et de se refinancer. L’État se porte garant à hauteur de 1,1 milliard de dirhams.
Le conseil des ministres réuni le 3 octobre à Lomé a adopté trois projets de loi visant à la privatisation des banques publiques UTB et BTCI, ainsi que l’ouverture du capital de la holding Togocom.
Les acteurs du capital-investissement africain, réunis à l’occasion d’une conférence à Paris le 2 octobre, ont rappelé l’importance de leur rôle dans le financement des économies du continent, dans un contexte où les sommes mobilisées sont en recul de presque 60 % depuis 2015.
Alors que Jean-Claude Bastos de Morais, accusé de détournement de fonds, est emprisonné depuis le 24 septembre, un communiqué de son entreprise dénonce une manœuvre politique.
Face à l’évolution des besoins des collectivités locales et de leur mode de gestion, le marocain FEC, spécialisé dans l’octroi de crédits aux communes, est en pleine mutation.
La Banque centrale du Nigeria a décidé de la nationalisation temporaire de Skye Bank, en proie à des difficultés financières depuis 2014, et a créé une banque relais sous contrôle public pour reprendre ses actifs. Coût de l’opération : 2,2 milliards d’euros.
La Bourse britannique s’est imposée comme une place de choix pour les entreprises du continent. Une position que le Royaume-Uni entend conserver, en dépit du Brexit.
Avec une population estimée à 80 millions d’habitants et le développement des villes comme Kinshasa et ses 10 millions d’habitants, le secteur congolais de l’habitat a besoin de se développer davantage. Une banque spécialisée dans les crédits immobiliers pourrait l’y aider.
Le fonds panafricain dédié aux infrastructures Africa 50 a inauguré vendredi ses nouveaux locaux à la Marina de Casablanca. Une occasion de faire le point sur les investissements et l’actionnariat de la plateforme panafricaine.
Ce Congolais, diplômé de l’université de Mons Hainaut, en Belgique, a passé sept ans à divers postes de RH dans l’industrie du tabac. Employé un temps chez l’opérateur de télécoms Zain, il intègre Ecobank en 2012, où il vient d’être nommé directeur régional pour la zone Uemoa et directeur exécutif groupe chargé des ressources humaines.
Tidjane Thiam, directeur général du Credit Suisse, a déclaré qu’il excluait de se lancer dans une carrière politique en Côte d’Ivoire, son pays natal, où la prochaine élection présidentielle aura lieu en 2020. Il affirme vouloir rester à la tête de la banque suisse.
La bulle a fini par éclater. Depuis avril, le bitcoin évolue entre 5 000 et 8 000 dollars, après avoir atteint près de 19 000 dollars en décembre 2017.
La Banque islamique de développement (BID) et le ministère camerounais de l’Économie ont signé trois accords de prêts pour un montant total de 53,71 millions de dollars. Des financements qui doivent être investis dans le secteur agricole dans la région anglophone du Sud-Ouest, frappée par une grave crise sociopolitique depuis deux ans.
Avant sa nomination comme DG du bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique australe, cet Indien, docteur de l’université George-Washington, aux États-Unis, était directeur de la stratégie et des politiques opérationnelles depuis 2012. Auparavant, il avait fait l’essentiel de sa carrière à la Banque mondiale.
Des cotisations en ligne, via le mobile monnaie, mais aussi des micro-prêts et des produits d’assurance : c’est ce que propose la fintech lancée en 2016 au Sénégal par le Nigérian Bernie Akporiaye.
Pour Philippe Jahshan, président de Coordination Sud, la politique française d’aide au développement a tendance à négliger le rôle des ONG de solidarité internationale.
Conclue le 7 mars, la cession du pôle assurances du marocain Saham au géant sud-africain Sanlam a été entérinée à la mi-août par les 26 régulateurs africains concernés.
Investissements massifs, restructuration des équipes, nouvelles cibles géographiques, le géant allemand met en œuvre son plan d’action pour rattraper Axa.
Pour retourner à une monnaie forte en RDC, il est impératif d’adopter des mesures soutenant le développement d’un marché intérieur et de dynamiques économiques locales.
Diplômée en gestion des politiques économiques de l’université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan et titulaire d’un MBA de l’université canadienne de Sherbrooke, cette Mauritanienne a rejoint l’institution en tant qu’économiste en 2002. Elle est nommée représentante résidente au Togo.
Pour apporter la « sève financière » dont les économies ont besoin, il convient que les acteurs privés et publics puissent travailler ensemble autour d’actions concrètes. Explications par Amaury de Féligonde (Okan) et Marc Kamgaing (Harvest AM).
Bank Al Maghrib, la banque centrale marocaine, vient de publier son rapport annuel sur la supervision bancaire, qui constitue une véritable cartographie du secteur. Décryptage en 7 points.
Formé à l’Obafemi Awolowo University d’Ife, ce Nigérian a travaillé chez Springfountain Management Consultants, Manufacturers Merchant Bank, et EY avant d’intégrer la banque panafricaine il y a plus de vingt ans. Il est désigné directeur général et régional pour le Nigeria et prend la place de Charles Kie, qui a démissionné.
Après avoir engagé 100 millions de dirhams (9 millions d’euros) dans 17 start-up sur les huit dernières années, Maroc Numeric Fund double la mise pour sa deuxième opération.
Ingénieure télécoms de formation, cette Française est diplômée de l’ENA, de Paris-Dauphine et de l’ESCP. Elle démarre sa carrière chez Alcatel-Lucent puis passe cinq années au ministère des Télécommunications avant d’intégrer l’Agence française de développement en 2005, dont elle a pris la tête de la région Afrique en juin.
168,6 millions de dollars ont été levés par les start-up africaines au cours des six premiers mois de 2018, contre 167,7 millions de dollars pour toute l’année 2017, assure le site spécialisé WeeTracker. La dynamique est particulièrement forte dans le secteur des fintechs et en Afrique anglophone, notamment au Kenya et au Nigeria.