Pour être en mesure de faire face aux leaders mondiaux, les acteurs d’Afrique francophone doivent renforcer leurs fonds propres mais aussi mieux choisir leurs risques.
Numéro un de la zone de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) avec 15 % de part de marché – avant la réforme –, le réassureur panafricain Africa Re, dont l’actionnariat est composé de 41 pays, d’institutions comme la BAD, d’Axa et de compagnies d’assurances locales, constate déjà les premiers effets positifs de l’article 308.
À 50 ans, Ahmed El Yacoubi, ingénieur passé par l’École supérieure d’ingénieurs d’Annecy et HEC Paris, a effectué toute sa carrière au sein du groupe bancaire, Société générale Maroc. Avant de succéder à Jérôme Jacquier en tant que directeur général, il était directeur général adjoint, chargé du pôle ressources générales et banque de flux.
Quelles sont les conséquences de la réforme de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances sur le secteur des assurances ? S’agit-il d’une révolution pour le secteur ou d’une simple évolution normale ? Pathé Dione, fondateur de Sunu, livre ici son analyse.
Auparavant axée sur les produits financiers, la stratégie du fonds de pension inclut dorénavant des prises de participation dans de grands groupes privés.
Bandar Mohamed Hajjar, le président du groupe de la Banque islamique de développement (BID), défend depuis des années la finance islamique, basée sur le partage des pertes et des profits. Cet ancien ministre saoudien du Hadj revient pour Jeune Afrique sur le lent développement de ce modèle en Afrique.
Investissements, nouveaux marchés, expansion géographique, le responsable Afrique pour Société générale Alexandre Maymat expose la stratégie de l’établissement pour faire face à la concurrence.
La Franco-Marocaine Zineb Abbad El Andaloussi est Directrice Générale au sein de la société d’investissement Helios Partners, qui est à ce jour le plus important capital-investisseur exclusivement africain. Elle est la Grande Invitée de l’économie RFI-Jeune Afrique samedi 10 février sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 11 h 10 TU.
Critiqué pour sa volonté de réformer l’institution, le président de la Banque africaine de développement a défendu son bilan lors d’un discours le 6 février à Abidjan devant les ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire.
Devant la frilosité du marché sous-régional, Abidjan a décidé de se tourner vers les marchés internationaux. Objectif : réaliser une partie des 1 310 milliards de FCFA d’obligations qui lui sont nécessaires pour financer les dépenses de fonctionnement de l’État.
Les ports francs de Genève, créés à l’origine pour les échanges de céréales, voient désormais transiter l’or, les diamants et les oeuvres d’art en provenance d’Afrique – et du reste du monde. La persistance de ces enclaves « sous douane » est-elle justifiée, à l’heure de la chasse aux paradis fiscaux ? Le débat est posé.
Trois ans après l’adoption de la loi sur les banques islamiques dans le royaume et un an après l’obtention de l’agrément pour cinq d’entre elles, force est de constater que les premiers pas des cinq pionnières sont plutôt décevants.
La Société islamique pour le développement du secteur privé et la société indienne de capital-investissement IIML ont signé un accord dans le but de créer un fonds d’un milliard de dollars, destiné au financement des infrastructures en Afrique.
Renforcement des effectifs locaux, projets d’investissement et objectifs, le patron régional du géant américain de la gestion d’actifs, Eric Kump, détaille la stratégie du groupe sur le continent africain.
Cinq ans après son démarrage, la place marocaine s’est imposée comme premier hub africain. Mais elle est encore loin d’avoir atteint son plein potentiel. Bilan d’étape.
Entre une croissance en hausse et une réglementation en mouvement, les deux secteurs, banques et assurances sont de plus en plus ouverts. De quoi bousculer le statu quo.
Encore une épine dans le pied des monnaies virtuelles : le grand mufti d’Égypte, Chawki Allam, a pris officiellement position contre le Bitcoin, qu’il assimile à un jeu de hasard, interdit en Islam, et qu’il soupçonne de permettre le financement du terrorisme.
Un ancien cadre dirigeant du hedge fund Och-Ziff, ciblant notamment l’Afrique pour ses placements, a été inculpé pour fraude par la justice américaine. Il aurait tenté de s’enrichir aux dépens d’une fondation caritative britannique, a-t-on appris ce mercredi.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Steinhoff : les irrégularités comptables remontent au moins à 2015, a révélé ce mardi le groupe sud-africain. La date de publication de ces comptes réexaminés reste néanmoins « incertaine ». L’agence Moody’s a dégradé sa note, craignant un défaut de 1,47 milliards de dettes à rembourser en 2018.
Une application pour faciliter les paiements en ligne, une banque virtuelle, une cryptomonnaie… Tout était prêt ou presque pour lancer KodePay en Algérie. Mais l’État se raidissant devant les monnaies virtuelles, c’est à Nairobi que la start-up démarrera finalement ses activités.
Le marché des actions en Afrique subsaharienne s’est montré particulièrement dynamique en 2017. Seule exception : la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan, rassemblant les économies de l’UEMOA.
Bousculés par les banques panafricaines et à la recherche de marchés plus importants et moins risqués, les établissements occidentaux réduisent leur exposition sur le continent.
À rebours de la tendance au repli des groupes internationaux, le français Société générale avance depuis quelques années ses pions sur le continent, si l’on exclut le cas de la Guinée équatoriale.
Le numéro deux mondial des assurances, AXA réévalue son portefeuille. S’il compte conserver ses filiales nigériane, marocaine et égyptienne, le sort des autres implantations fait toujours débat.
Alors que les banques internationales lèvent le pied ou se désengagent du continent, les entrepreneurs locaux montent en puissance dans le secteur bancaire.
Le Burkinabè, Apollinaire Compaoré vient d’acquérir une licence bancaire lui permettant de disposer d’un puissant levier de financement et surtout d’envisager des synergies avec les autres filiales de Planor Afrique.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé vendredi le versement d’une troisième tranche de prêt de 40,2 millions de dollars à la Centrafrique ainsi que l’augmentation de son programme d’aide à destination de ce pays.