En Afrique de l’Ouest, l’inquiétude des acteurs de la fintech ne faiblit pas. La délivrance des agréments se fait au compte-gouttes et le spectre d’une disparition programmée de nombre d’entités grandit.
Avec la flambée du cours du métal jaune, les avoirs en or de l’institution monétaire ouest-africaine ont augmenté de 38 % en un an. Saluée par certains, cette évolution pose aussi des questions.
L’influent banquier gabonais vient d’être nommé ministre d’État en charge de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations. Il aura pour tâche principale de rassurer les bailleurs et investisseurs, régionaux comme internationaux.
Bien que souvent annoncée à vendre, la filiale ivoirienne du géant français renforce ses financements complexes pour rayonner dans toute l’Afrique subsaharienne.
Après une entrée remarquée sur la scène africaine grâce à son rachat de plusieurs filiales de BNP Paribas et de Société générale, le banquier cherche encore à convertir le deal qui le fera entrer dans la cour des financiers incontournables en Afrique de l’Ouest.
En plein essor au niveau mondial, ces fonds, qui rachètent des actifs détenus par d’autres gestionnaires, émergent sur le continent. Ils sont vus comme un remède à l’actuelle inertie de l’industrie.
Auréolé d’une réussite confirmée aux États-Unis, le banquier américano-burkinabè peine encore à s’imposer comme un acteur incontournable de la finance ouest-africaine.
En décidant d’encadrer les services de paiements dans l’Union monétaire ouest africaine, la Banque centrale cherche à assainir ce secteur et surtout à pérenniser la stabilité du système financier. Mais le bras de fer engagé crée un vent de panique chez les opérateurs privés.
À l’heure où la Banque africaine de développement s’apprête à tourner la page Adesina, les candidats à sa succession ont dévoilé leurs ambitions, entre continuité et rupture annoncée avec le président sortant. Jeune Afrique a passé en revue leurs programmes.
À partir de la Côte d’Ivoire, le groupe nigérian, également présent au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso et au Bénin, est très offensif dans le secteur extractif, ce qui lui permet d’afficher une forte croissance dans l’ensemble de la zone.
La récente volte-face juridique d’Abuja en faveur des monnaies numériques ouvre la voie à une surveillance plus stricte du secteur mais aussi à une plus grande confiance de la part des investisseurs.
Au moins deux établissements de crédit se trouvent fortement fragilisés par des créances douteuses à cause d’une fraude massive dans le très sensible secteur oléicole.
Mansan Dominique Diagou Ehilé, chargée du pôle assurance du groupe ivoirien, a lancé un plan visant à rendre les assurances enfin attractives pour les Africains.
Contrairement à d’autres régions du monde, le continent africain a enregistré une hausse des investissements en 2024. Celle-ci est portée par des secteurs résilients, et la participation de nouveaux fonds étrangers et locaux.
Pilotée par l’Union africaine, la future agence panafricaine de notation (Afcra) doit voir le jour avant la fin de l’année. Et défendre une approche du risque adaptée aux réalités du continent, contre les évaluations, de plus en plus critiquées, des agences de notation S&P, Fitch et Moody’s.
Malgré le divorce entre la Cedeao et l’AES, le groupe financier marocain BOA-BMCE entend bien approfondir sa présence en terres ouest-africaines, en se concentrant sur les PME.
En mettant fin à l’exception accordée jusqu’ici aux banques nigériennes dans le traitement des titres d’État, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) veut les forcer à régulariser leurs comptes. Sauf que la décision, loin de faire l’unanimité, a de lourdes conséquences pour Niamey et les banques de la région.
Un an après la fusion de Sanlam et d’Allianz en Côte d’Ivoire, la nouvelle société se trouve largement en tête du marché. Pour ses dirigeants, Mamadou G.K. Koné et Philippe Attobra, il s’agit de profiter de cette position pour ouvrir les marchés, plutôt que d’assécher la concurrence.
Malgré la rupture des discussions avec l’institution financière internationale, la Tunisie sera bien présente aux traditionnelles assemblées printanières qui se tiendront à Washington. Il ne s’agira pas de recoller les morceaux, mais d’affirmer son émancipation.
Complémentaires malgré des stratégies opposées, les établissements étatiques et les filiales des grands groupes financiers régionaux sont au coude-à-coude en Afrique de l’Ouest.
Après avoir fait ses preuves en Côte d’Ivoire, où elle finance notamment les campagnes agricoles, la Banque nationale d’investissement (BNI) étudie l’option d’étendre ses activités ailleurs en Afrique de l’Ouest. Un pari qui est loin d’être gagné.
Le groupe bancaire britannique vient d’exprimer son intérêt à s’implanter dans le royaume chérifien, attiré par les retombées de la coupe du Monde et les grands projets énergétiques.
Le dirigeant de la plus grande société de gestion d’actifs au monde, Larry Fink, appelle à ouvrir l’accès aux marchés privés à tous. Un big bang qui suscite le débat sur le continent.
Forte d’une trentaine d’années d’expérience, la nouvelle patronne de la Banque centrale populaire (BCP) connaît très bien ses concurrents. Dans un secteur en pleine reconfiguration, cette fille d’ambassadeur au style « cash » ne veut pas bousculer l’ordre établi.
L’assurance n’arrive toujours pas à décoller, hormis en Afrique du Sud. Pour y remédier, le nouveau président de la fédération des actuaires plaide pour l’instauration d’assurances obligatoires.
L’homme d’affaires vient d’être nommé membre d’un comité consultatif de l’institution financière. Une nouvelle consécration pour le Nigérian qui manie le pas de danse aussi bien que les taux d’intérêt.
Le groupe financier panafricain a généré 658 millions de dollars de bénéfices en 2024. Sa diversification géographique a permis d’amortir les chocs et d’attirer de nouveaux grands clients.
Les trois plus grands groupes bancaires du royaume affichent d’excellents résultats 2024, montrant la prépondérance de la croissance de l’activité au Maroc sur le reste du continent. Un constat qui devrait perdurer jusqu’en 2030.