Cinq ans après son démarrage, la place marocaine s’est imposée comme premier hub africain. Mais elle est encore loin d’avoir atteint son plein potentiel. Bilan d’étape.
Entre une croissance en hausse et une réglementation en mouvement, les deux secteurs, banques et assurances sont de plus en plus ouverts. De quoi bousculer le statu quo.
Encore une épine dans le pied des monnaies virtuelles : le grand mufti d’Égypte, Chawki Allam, a pris officiellement position contre le Bitcoin, qu’il assimile à un jeu de hasard, interdit en Islam, et qu’il soupçonne de permettre le financement du terrorisme.
Un ancien cadre dirigeant du hedge fund Och-Ziff, ciblant notamment l’Afrique pour ses placements, a été inculpé pour fraude par la justice américaine. Il aurait tenté de s’enrichir aux dépens d’une fondation caritative britannique, a-t-on appris ce mercredi.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Steinhoff : les irrégularités comptables remontent au moins à 2015, a révélé ce mardi le groupe sud-africain. La date de publication de ces comptes réexaminés reste néanmoins « incertaine ». L’agence Moody’s a dégradé sa note, craignant un défaut de 1,47 milliards de dettes à rembourser en 2018.
Une application pour faciliter les paiements en ligne, une banque virtuelle, une cryptomonnaie… Tout était prêt ou presque pour lancer KodePay en Algérie. Mais l’État se raidissant devant les monnaies virtuelles, c’est à Nairobi que la start-up démarrera finalement ses activités.
Le marché des actions en Afrique subsaharienne s’est montré particulièrement dynamique en 2017. Seule exception : la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan, rassemblant les économies de l’UEMOA.
Bousculés par les banques panafricaines et à la recherche de marchés plus importants et moins risqués, les établissements occidentaux réduisent leur exposition sur le continent.
À rebours de la tendance au repli des groupes internationaux, le français Société générale avance depuis quelques années ses pions sur le continent, si l’on exclut le cas de la Guinée équatoriale.
Le numéro deux mondial des assurances, AXA réévalue son portefeuille. S’il compte conserver ses filiales nigériane, marocaine et égyptienne, le sort des autres implantations fait toujours débat.
Alors que les banques internationales lèvent le pied ou se désengagent du continent, les entrepreneurs locaux montent en puissance dans le secteur bancaire.
Le Burkinabè, Apollinaire Compaoré vient d’acquérir une licence bancaire lui permettant de disposer d’un puissant levier de financement et surtout d’envisager des synergies avec les autres filiales de Planor Afrique.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé vendredi le versement d’une troisième tranche de prêt de 40,2 millions de dollars à la Centrafrique ainsi que l’augmentation de son programme d’aide à destination de ce pays.
Suite à l’annonce d’irrégularités comptables, le 6 décembre, l’affaire Steinhoff connaît de nouveaux développements avec la démission du président du groupe, le milliardaire Christo Wiese, et l’ouverture d’une enquête sur le cabinet d’audit Deloitte South Africa.
La « conférence de la renaissance » du Niger, qui vient de se clore à Paris, a permis au gouvernement nigérien de récolter 23 milliards de dollars, dont 12,7 milliards de dollars (10,8 milliards d’euros) promis par les bailleurs internationaux en vue du financement du plan de développement 2017-2021. Le secteur privé a contribué à hauteur de 10,3 milliards de dollars.
Kagamé, Ouattara, Condé… Plusieurs chefs d’État africains ont assisté à ce forum destiné à favoriser l’investissement dans le continent. Réussites, couacs et… quelques indiscrétions.
Le groupe français lance ce 11 décembre son deuxième fonds I&P Afrique entrepreneurs, doté pour l’instant de 50,3 millions d’euros, et qui devrait atteindre à terme les 80 millions d’euros. Cette somme sera investie dans 30 à 40 PME africaines au cours des cinq prochaines années.
Le commissaire aux Affaires économiques de l’UE, Pierre Moscovici, a déclaré que la Tunisie pourrait sortir de la liste des paradis fiscaux dès janvier 2018. Alors que deux points doivent encore être éclaircis en vue d’un réexamen par l’UE, le financier Dominique Nouvellet appelle les investisseurs à « ne pas tenir compte de cette décision inique ».
Alors que le spectre d’une dévaluation du franc CFA dans la zone Cemac agite la sphère politique et économique depuis un an, l’agence de notation Standard & Poor’s s’est penchée sur les conséquences qu’aurait une telle décision à l’échelle des deux zones franc CFA.
Entérinant son entrée dans « Compact with Africa », la Tunisie a signé un accord avec l’Allemagne, avec 465 millions d’euros à la clé sous condition d’ouverture aux investisseurs étrangers.
Après avoir soutenu les investissements publics pendant quarante ans, le Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace) change son fusil d’épaule et propose désormais de garantir les emprunts des PME. Sa directrice générale, Fanta Coulibaly, revient pour Jeune Afrique sur ce changement de cap.
Membre du comité de direction de la Banque centrale de Libye, Abdurrahman Habil propose d’avoir recours aux obligations islamiques « sukuk » pour réintroduire de la liquidité dans le système bancaire libyen.
Augmentation des investissements en fonds propres de Proparco, nouveau fonds Averroès, création d’une Facilité de financement dédiée aux dossiers numériques… Jeune Afrique décrypte pour vous l’annonce du président français.
Le patron ivoirien de NSIA, le principal groupe d’assurances en Afrique francophone, a finalisé l’acquisition de Diamond Bank SA, filiale du groupe nigérian du même nom, active de Cotonou à Dakar.
Alors que le Cirdi a confirmé la responsabilité de l’État tunisien dans l’expropriation illégale d’ABCI Investments, ex-actionnaire de la Banque franco-tunisienne (BFT), et qu’il doit déterminer le montant des pénalités, l’inquiétude des autorités ne cesse de croître.
Pour attirer les capitaux étrangers, les gouvernements africains doivent avant tout s’employer à rassurer les investisseurs, selon Miguel Azevedo, directeur des activités d’investissement en Afrique de Citigroup.
Les États africains vont devoir rembourser les emprunts internationaux contractés lors de la phase de forte croissance économique au début de la décennie. Les économies les plus exposées pourraient connaitre des crises de la dette au cours des prochaines années, comparables à celles qui ont frappé le continent à la fin des années 1990, prévient Moody’s.
Asie, Amérique du Nord, Europe… Les établissements financiers viennent des quatre coins de la planète pour s’implanter dans le futur Singapour africain.