Dans le dernier numéro de sa revue trimestrielle « Secteur privé & développement », Proparco s’intéresse aux start-up. Celles du secteur financier, toujours plus nombreuses en Afrique, risquent de renforcer le phénomène de surendettement en accordant des crédits en ligne à leurs clients, sans conduire au préalable une analyse de leur capacité de remboursement, craint Isabelle Barrès.
Après le limogeage de José Filomeno Dos Dantos, qui dirigeait le Fonds souverain angolais depuis 2013, la justice du pays se penche sur la gouvernance de la société suisse Quantum Global, qui gérait 85 % de ce fonds.
Pour étendre son réseau dans toute la RDC, des grandes villes aux régions reculées, la banque de la famille Rawji, Rawbank, a entièrement revu sa stratégie en matière de ressources humaines. Une approche payante.
Active sur le continent depuis 2015, la société française spécialisée dans le financement d’infrastructures multiplie les projets, du Sénégal au Gabon. Elle veut désormais s’étendre en Afrique anglophone et, pour la première fois, au nord du Sahara.
En lançant un appel d’offres en février pour recruter une ou des banques pouvant l’aider à structurer son sixième emprunt obligataire, le gouvernement camerounais escomptait une ruée. Las ! À ce jour, aucune offre n’a été reçue.
Après avoir réussi son introduction en Bourse, le distributeur de carburants, qui exploite la marque Shell, entrera dans quelques mois sur huit nouveaux marchés africains, où il s’apprête à absorber les stations Engen. Les négociations se poursuivent en revanche avec le gouvernement de la RDC sur le transfert de la filiale locale.
Acteur majeur du développement sur le continent, la Banque européenne d’investissement se rapproche des organisations bilatérales pour gagner en efficacité.
L’introduction en bourse de Immorente Invest a été accueillie vendredi sans grand enthousiasme par les investisseurs. La société de placement immobilier a difficilement bouclé sa levée de fonds.
Malgré l’annonce d’une nouvelle introduction, la place financière du royaume marocain semble marquer le pas et peine à séduire de nouvelles entreprises.
Proche de Joseph Kabila, Francis Selemani Mtwale quitte la tête de la filliale de la BGFIBank en RDC, pour devenir directeur du développement du holding du groupe au Gabon, dans un contexte où cette banque est citée dans plusieurs scandales financiers au Congo.
En pariant sur le numérique, le plus grand groupe bancaire kényan, Kenya Commercial Bank, est parvenu à tenir son rang. Son directeur opérationnel revient sur les étapes qui ont conduit à cette transformation.
Dix ans après sa fondation, le groupe burkinabè centré sur les PME a acquis la maturité suffisante pour aborder de nouveaux marchés et se lancer dans le digital.
Six réseaux ouest-africains de microcrédit lancent un établissement de crédit sous-régional, la Financière de l’Afrique de l’Ouest, qui leur permettra de s’affranchir de la dépendance des banques commerciales.
Très développée à l’international, l’entreprise marocaine HPS spécialisée dans les services informatiques bancaires se heurte à la sous-bancarisation sur le continent.
Au royaume du mobile-banking, où 37,8 millions de comptes bancaires mobiles étaient dénombrés fin janvier, il est désormais possible d’échanger des fonds entre des comptes détenus auprès d’opérateurs différents.
Alors que les banques libyennes ont prêté en 2017 pour moins de 20 millions de dinars (12,3 millions d’euros au marché officiel) au secteur privé, la banque libyenne Assaray lance son agence Assaray Namaa, qui proposera des micro-crédits d’ici à la fin de l’année.
Amélioration de la gouvernance, clarification des offres, réorganisation géographique… La méthode du dirigeant porte ses fruits. Pour JA, il expose la stratégie et les ambitions du géant panafricain.
La franco-béninoise Laurence do Rego est devenue en mai 2017 directrice de la banque commerciale. Un poste difficile, au sein d’une entité qui concentre 39 % des créances douteuses, qu’elle prévoit de transformer et de réorganiser.
La Banque mondiale a publié ce 19 avril sa base de données sur l’inclusion financière, baptisée Global Findex, pour 2017. Un constat : la révolution du mobile-banking a permis à plusieurs pays africains (Togo, Burkina Faso, Sénégal) de tripler le nombre d’utilisateurs de moyens de paiement électroniques.
Depuis que Fabrice Andjoua Bongo Ondimba a été nommé à la tête de la Direction générale du budget et des finances publiques, ce quadragénaire discret est devenu l’une des personnalités clés du Gabon.
Les financements approuvés par l’Agence française de développement (AFD) ont progressé de 10% l’an dernier, dépassant les 10 milliards d’euros. Le continent africain recueille la moitié des engagements à l’étranger de l’agence.
Le Groupe de la Banque islamique de développement (BID) a annoncé être sur le point d’accorder plus de 500 millions d’euros au continent africain, via des prêts qui viendront financer des projets en Côte d’Ivoire, en Tunisie, et au Sénégal.
Formé à l’université Ca’ Foscari de Venise, cet Italien a fait ses armes au sein de Telecom Italia Mobile et EY avant d’occuper des postes de management chez A.T. Kearney et First Data International. Il vient d’être nommé directeur général pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord de l’entreprise Visa, qu’il a intégrée en 2009.
L’heure est à la distribution des dividendes pour les actionnaires des entreprises inscrites à la Bourse de Casablanca, qui se partagent cette année 22 milliards de dirhams. Classement.
Formé en management et finance à l’université Paris Dauphine, ce marocain de 38 ans a commencé sa carrière dans la banque et l’assurance avant d’intégrer en 2009 Palmeraie Développement, où il a pris la direction du pôle immobilier en 2017. Il occupe désormais le même poste au sein du groupe Saham.
Diplômé de Sciences-Po Paris, ce Français est passé par plusieurs cabinets de gestion des risques avant de rejoindre Edenred en 2011. Après avoir occupé différents postes en stratégie marketing, il devient directeur du développement des activités africaines du leader mondial des solutions transactionnelles au service des entreprises, des salariés et des commerçants.
Six ans après sa montée en puissance sur le continent, le fonds dubaïote, Abraaj abandonne le segment des PME et se concentre sur les futurs champions régionaux.