Un an après le lancement d’une « nouvelle stratégie » pour Proparco, filiale de l’Agence française de développement spécialisée dans le soutien au secteur privé, Grégory Clemente, son directeur général revient pour Jeune Afrique sur les premiers résultats.
Ayant fait fortune ailleurs, les entrepreneurs africains investissent depuis quelque temps dans le très rentable secteur bancaire. Les défis sont énormes, et le succès n’est pas garanti. Éclairage.
Si les entrepreneurs africains commencent à être séduits par le secteur des banques pour diversifier leurs activités c’est parce qu’elle apparaissent comme des valeurs solides. Ce n’est pas forcement le cas au Cameroun où des grands noms du secteur bancaire ont connu des échecs marquants.
De nationalité ivoirienne, Arthur Yao est diplômé de l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire. Il a commencé sa carrière chez Sunu Assurances avant de passer douze ans chez Swiss Reinsurance Company Ltd. Il est désormais directeur souscription et réassurance d’Allianz Africa.
Les eurobonds émis par le gouvernement ivoirien ont été très largement sursouscrits, permettant aux caisses de l’État de récolter 1,7 milliard d’euros en deux tranches, pour des maturités respectives de 12 et 30 ans.
L’un est PDG de la Banque centrale populaire, l’autre dirige Attijariwafa Bank. Tous deux se livrent une bataille à fleurets mouchetés à coups de nouvelles implantations, au Maroc comme sur le reste du continent.
En six jours, l’action de Saham Assurance a perdu 14 % de sa valeur. L’annonce de la vente de son pôle Saham Finances au sud-africain Sanlam, le 8 mars dernier, ne lui a pas fait que du bien. Analyse.
La branche assurance du groupe marocain est cédée au sud-africain Sanlam pour 1 milliard de dollars. Une manne qui sera réinjectée dans un fonds d’investissement au sein duquel le fils du fondateur, Moulay M’hamed Elalamy, jouera les premiers rôles.
D’après le dernier rapport du GSMA consacré à la monnaie mobile, la valeur totale des transactions en Afrique subsaharienne a augmenté de 14,4 % pour atteindre 19,9 milliards de dollars en 2017, avec une progression de 10,5 % en Afrique de l’Ouest et de 72,6 % en Afrique centrale.
Jeune Afrique révèle en exclusivité les détails de la transformation du groupe de Moulay Hafid Elalamy, Saham, qui seront annoncés ce jeudi. Une évolution historique après huit ans de présence sur le continent.
Le Sénégal a émis ce mardi des obligations souveraines (eurobonds) pour un montant de 2,2 milliards de dollars sur les marchés financiers internationaux à des taux « très favorables », a annoncé le gouvernement. C’est le cinquième emprunt international du pays après 2009, 2011, 2014 et 2017.
Trois semaines après son arrivée à la tête de l’institution tunisienne, Marouane Abbassi en a relevé lundi le taux directeur annuel. Une mesure qui doit permettre de lutter contre l’inflation et d’attirer les capitaux étrangers, mais qui risque de peser sur une dette nationale déjà conséquente.
Intronisé à la tête de Saham Assurance l’année dernière, l’aîné de la fratrie est resté discret avant de refaire surface et de confirmer son statut de favori pour prendre à terme la succession de son père aux commandes du groupe.
Parmi les proches de Moulay M’hamed Elalamy (MME) au sein de Saham figurent Hicham Badreddine, en charge de le transformation digitale, et Aïda Ksikes El Bouanani, directrice communication et marketing de l’entreprise.
La Française Charlotte Aubin-Kalaidjian, est la fondatrice et directrice de Greenwish Partners, une société spécialisée dans le financement de solutions de production d’énergie solaire sur le continent. Elle est la Grande Invitée de l’économie RFI-Jeune Afrique samedi 3 mars sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 11 h 10 TU.
Pour sortir du franc CFA, le fondateur de CGF Bourse et de CGF Gestion Gabriel Fal propose la création d’un Fonds monétaire africain, dont le rôle serait de garantir les parités des différentes monnaies membres, de mutualiser les réserves de change et de contrôler strictement l’inflation.
En rachetant le West African College of the Atlantic (Waca) à Dakar, prestigieux lycée international privé bilingue de la capitale sénégalaise, le groupe éducatif panafricain Enko Education poursuit son expansion en Afrique subsaharienne où il ambitionne d’implanter une quarantaine d’écoles d’ici cinq ans.
Bank Al-Maghrib, la Banque centrale marocaine, a validé les établissements Wafacash, Cash Plus, M2T, NAPS et Maymouna services financiers, qui pourront désormais proposer à leurs clients non bancarisés d’ouvrir un compte et leur proposer des services de paiement.
Partech Ventures, qui a lancé le mois dernier son fonds de capital-risque dédié aux start-up africaines, a publié mardi une étude sur les investissements en capital dont ont bénéficié en 2017 les jeunes entreprises du continent actives dans le secteur des nouvelles technologies.
Pour être en mesure de faire face aux leaders mondiaux, les acteurs d’Afrique francophone doivent renforcer leurs fonds propres mais aussi mieux choisir leurs risques.
Numéro un de la zone de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) avec 15 % de part de marché – avant la réforme –, le réassureur panafricain Africa Re, dont l’actionnariat est composé de 41 pays, d’institutions comme la BAD, d’Axa et de compagnies d’assurances locales, constate déjà les premiers effets positifs de l’article 308.
À 50 ans, Ahmed El Yacoubi, ingénieur passé par l’École supérieure d’ingénieurs d’Annecy et HEC Paris, a effectué toute sa carrière au sein du groupe bancaire, Société générale Maroc. Avant de succéder à Jérôme Jacquier en tant que directeur général, il était directeur général adjoint, chargé du pôle ressources générales et banque de flux.
Quelles sont les conséquences de la réforme de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances sur le secteur des assurances ? S’agit-il d’une révolution pour le secteur ou d’une simple évolution normale ? Pathé Dione, fondateur de Sunu, livre ici son analyse.
Auparavant axée sur les produits financiers, la stratégie du fonds de pension inclut dorénavant des prises de participation dans de grands groupes privés.
Bandar Mohamed Hajjar, le président du groupe de la Banque islamique de développement (BID), défend depuis des années la finance islamique, basée sur le partage des pertes et des profits. Cet ancien ministre saoudien du Hadj revient pour Jeune Afrique sur le lent développement de ce modèle en Afrique.
Investissements, nouveaux marchés, expansion géographique, le responsable Afrique pour Société générale Alexandre Maymat expose la stratégie de l’établissement pour faire face à la concurrence.
La Franco-Marocaine Zineb Abbad El Andaloussi est Directrice Générale au sein de la société d’investissement Helios Partners, qui est à ce jour le plus important capital-investisseur exclusivement africain. Elle est la Grande Invitée de l’économie RFI-Jeune Afrique samedi 10 février sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 11 h 10 TU.