Des médias congolais ont fait état mardi 18 juillet d’une suspension des paiements de l’État au niveau de la Banque centrale du Congo (BCC). La rumeur, démentie par la BCC, trahit la fébrilité économique du pays, qui risque d’entrer en défaut de paiement à cause de la pénurie en devise.
En poste depuis janvier 2015, Gervais Rakotoarimanana, le ministre malgache des Finances, a annoncé ce lundi sa démission, « faute de soutien » de la part du gouvernement. La présidence malgache a annoncé que Mme Vonintsalama Andriambololona prendra sa suite.
L’imbroglio s’épaissit autour de l’affaire Commisimpex, du nom de la société qui réclame au Congo de vieilles créances impayées. Elle a connu un nouveau rebondissement, fin juin. La justice américaine, qui avait donné raison à Commisimpex, a gelé un versement congolais destiné au remboursement de la dette extérieure du pays. Dans la foulée, l’agence de notation S&P a dégradé la note de cette dette, arguant que le pays avait fait défaut.
La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique de développement (BID) se sont mises d’accord pour mobiliser ensemble 2 milliards de dollars US sur les trois prochaines années afin de financer conjointement des projets dans l’agriculture, la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables, les PME, la santé et l’éducation.
La Banque mondiale a annoncé dans un communiqué publié le samedi 8 juillet, à l’occasion du sommet du G20, la création d’un véhicule de financement qui mobilisera plus d’un milliard de dollars « pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin ».
Plusieurs ONG ont fustigé ce mardi 11 juillet la réduction de l’aide au développement annoncée par le ministre français des Comptes publics, Gérald Darmanin, dans le cadre des économies annoncées en vue d’atteindre l’objectif d’un déficit public n’excédant pas 3 % du PIB.
Malgré des risques politiques, des risques de change et l’augmentation globale de la dette publique en Afrique, le leader mondial de l’assurance-crédit, Euler Hermes, estime, dans sa dernière analyse, que le continent dispose d’un potentiel économique très encourageant.
Le ministère tunisien des Finances et treize banques du pays ont signé jeudi 6 juillet une convention pour le financement du Budget de l’État 2017. Une première en Tunisie.
La Banque islamique de développement a annoncé, dans un communiqué publié lundi 3 juillet, avoir approuvé plusieurs prêts d’un montant total de 452,9 millions de dollars (398,68 millions d’euros) à destination de pays africains, afin de financer des projets de développement concernant la production d’électricité ou l’adduction d’eau.
Le conseil d’administration du FMI a approuvé un accord triennal de 312,1 millions de dollars pour le Tchad, soit 160% du quota du pays, dans le cadre de son programme de facilité élargie de crédit (FEC). Annoncée dans un communiqué publié le 30 juin, cette décision autorise un premier décaissement immédiat de 48,8 millions de dollars.
Le procès de la plus vaste escroquerie de l’histoire du Bénin s’est déroulé les 27, 29 et 30 juin avant d’être reporté. Les premières audiences ont en effet révélé des failles de procédure, qui ont entamé l’espoir des victimes d’être remboursées.
Les mis en cause dans la plus célèbre affaire d’escroquerie de l’histoire du Bénin comparaissent devant la Cour d’assises de Cotonou mardi 27 juin. Un procès très attendu, et qui fixera les victimes sur l’éventualité d’actions en remboursement ou en indemnisation des placements qu’elles ont effectués entre 2006 et 2010.
Les compagnies publiques mozambicaines n’ont apporté aucune justification sur l’usage de près d’un quart des deux milliards de dollars de prêts actuellement audités, selon un rapport de Kroll LLC divulgué samedi 24 juin.
L’ancien ministre ivoirien, Moussa Dosso est nommé administrateur de la Banque africaine de développement pour la Côte d’Ivoire, la Guinée et la Guinée équatoriale, en remplacement de son compatriote Amadou Koné, nommé ministre des Transports.
Emmanuel Nnorom, le patron de Transcorp, une société notamment active dans l’énergie, a été choisi pour diriger la société d’investissement du milliardaire nigérian Tony Elumelu, qu’il côtoie depuis une dizaine d’années.
Le groupe bancaire panafricain a récompensé, mercredi 21 juin, les finalistes de l’Ecobank FinTech Challenge, un concours organisé pour des start-up africaines du secteur de la technologie financière.
L’IFC, la branche du groupe Banque mondiale pour le secteur privé, et Proparco, filiale de l’AFD, ont annoncé, dans un communiqué publié le 22 juin, leur décision d’investir respectivement 100 et 35 millions d’euros dans la première émission d’obligation verte de la Banque Centrale Populaire (BCP). Ces obligations doivent financer des projets durables et écologiques au Maroc.
De 2007 à 2016, le Fonds International de Développement Agricole s’est penché sur l’évolution des transferts d’argent des expatriés vers leurs pays d’origine. Le rapport émanant de cette étude indique qu’en 2016, plus de 60 milliards de dollars ont ainsi transité vers le continent africain.
Dans une lettre datant du 19 juin, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale, Abbas Mahamat Tolli, invite les dirigeants des banques de la zone Cemac à cesser les opérations de cette nature.
La Banque mondiale a annoncé, dans un communiqué publié le 13 juin dernier, avoir approuvé un prêt de 500 millions de dollars (446,3 millions d’euros), destiné « à l’appui deq politiques de développement axées sur l’environnement des affaires et l’entrepreneuriat ».
L’entreprise Sinohydro Corporation a accepté de soumettre son programme de conformité à la Banque africaine de développement pour vérification. L’institution panafricaine a de fait estimé que certaines pratiques du groupe chinois, observées notamment dans le cadre d’un appel d’offres de la BAD en Ouganda, étaient frauduleuses.
Après avoir engagé une série de réformes et ouvert son marché via des partenariats stratégiques, la place tunisienne gagne en compétitivité, même si le nombre de sociétés cotées reste modeste.
Après avoir achevé un audit du programme économique tunisien, le conseil d’administration du FMI a autorisé le décaissement d’une nouvelle tranche d’aide de 314,4 millions de dollars pour le pays, dans le cadre de son programme de crédit sur 4 ans.
L’agence de notation Moody’s a annoncé, vendredi 9 juin, avoir dégradé la note souveraine de l’Afrique du Sud, qui est passée de Baa2 à Baa3, avec perspective négative. En cause : l’affaiblissement du cadre institutionnel, des perspectives de croissance revues à la baisse et l’augmentation de la dette publique.
Le FMI a a approuvé un programme de facilité de crédit de 224,2 millions de dollars (199,4 millions d’euros) sur 3 ans pour soutenir les efforts de développement du gouvernement dans la lutte contre l’inflation, les dépenses en infrastructures et le renforcement du filet de sécurité sociale. L’institution a déjà autorisé un premier décaissement de 54,3 millions de dollars.
Les flux d’investissements directs étrangers (IDE) vers l’Afrique ont atteint 59 milliards de dollars en 2016, leur cinquième année de baisse d’affilée, selon le dernier rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié mardi. Les IDE à destination du continent ont été principalement captés par cinq pays.