Les Caisses des dépôts et consignations (CDC), dont cinq ont été créées en Afrique sur le modèle hexagonal, apparaissent comme l’un des outils qui permettraient de réduire la dépendance à l’aide extérieure.
Alors que les transactions de Maurice avec l’Inde diminuent, le patron de la société de conseil Abax Corporate Services se réoriente vers le continent. Avec pour porte d’entrée la capitale ivoirienne.
S’il affiche ses bons résultats, le groupe bancaire BGFIBank doit renforcer ses systèmes de contrôle et de sécurité : sa filiale la plus importante, au Gabon, a été la cible d’une attaque informatique.
Menacées sur leur propre terrain par les opérateurs de télécoms, les banques africaines ont entamé une mue numérique depuis trois ans, avec l’aide de nouveaux acteurs pour contourner les difficultés technologiques. Objectif : rationaliser leur fonctionnement et gagner des clients.
À la surprise générale, le patron ivoirien a ouvert le capital de son holding familial au réassureur helvète. Objectif : financer la croissance de NSIA, son groupe de bancassurance. L’opération pose plusieurs questions.
La Tunisie a relevé son taux d’intérêt de référence pour le deuxième mois consécutif, le propulsant à son plus haut niveau depuis plus de 5 ans, dans l’optique de lutter contre l’inflation et d’endiguer la dépréciation du dinar.
À l’occasion de la rencontre annuelle de la Banque africaine de développement (BAD), qui se tient du 22 au 26 mai à Ahmedabad, en Inde, l’institution multilatérale africaine a publié la listes des contrats privés financés par elle depuis 2012. L’analyse des données fait ressortir la prédominance du Maroc comme destination de ces financements et la domination des entreprises chinoises dans l’obtention des appels d’offres.
Des chefs d’États, des délégations de ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales se sont réunis à Ahmedabad, en Inde, pour assister à la conférence annuelle de la BAD, qui se tient du 23 au 25 mai. Elle met l’accent sur l’agriculture et la coopération entre l’Afrique et l’Asie. Compte-rendu.
La pénurie de devises étrangères dans les pays d’Afrique subsaharienne, qui résulte de la baisse des cours du pétrole et des matières premières, est en train de s’adoucir. Mais il faudra du temps aux fonds souverains, aux banques et aux entreprises pour retrouver leur santé financière, d’après une étude publiée lundi 22 mai par l’agence de notation Moody’s.
La banque islamique de développement (BID) a signé des accords avec la Tunisie, le Mali et la Gambie, via sa filiale, la société islamique internationale de financement du commerce (SIFC), afin de financer le développement du secteur des matières premières stratégiques.
Dans son étude annuelle sur les perspectives économiques de l’Afrique, rédigée par la Banque africaine de développement (BAD), le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) et l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) soulignent l’importance pour les États africains d’entamer une révolution industrielle.
Concernant « la santé, l’éducation et le niveau de vie », un tiers des pays africains ont atteint des niveaux de développement « moyens ou élevés », selon un rapport publié lundi par la BAD, en partenariat avec l’OCDE et le Pnud.
La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) va investir près de 500 millions de dollars en Gambie pour doper l’économie de cette enclave pauvre d’Afrique de l’Ouest, évitée par les investisseurs durant le règne de l’ancien président Yahya Jammeh.
Le Sénégal a émis, mardi 16 mai, 1,1 milliard de dollars d’obligations souveraines (eurobonds) vendues sur les marchés financiers internationaux. La dette sénégalaise a été achetée à bas coût par les investisseurs, au taux d’intérêt de 6,25%, en deçà des prévisions.
Barclays a l’intention de vendre 16% des parts de sa filiale africaine, Barclays Africa Group, une fois qu’elle aura obtenu l’autorisation des régulateurs sud-africains, a dévoilé Bloomberg le 12 mai.
Dans le royaume, son nom est encore lié au souvenir du plus grand scandale du secteur. Souhaitant faire table rase de ses déboires passés, le groupe bancaire s’est modernisé.
La politique d’expansion des banques marocaines en Afrique fait peser un risque sur leur profil de crédit à court terme, selon un rapport publié jeudi 11 mai par l’agence de notation Fitch Ratings.
Ce Français quitte le poste de directeur Afrique et Moyen-Orient qu’il occupait chez l’assureur français. Il y est désormais chargé des affaires publiques et de la responsabilité d’entreprise au niveau mondial.
Comment apporter une solution de gestion à bas coût aux commerçants du secteur informel – prépondérant sur le continent – tout en ne se limitant pas à une énième application mobile ? C’est à cette question que la société Somtou tente de répondre à Dakar depuis deux ans via un terminal simple d’utilisation et censé résister aux conditions de vente les plus difficiles.
L’affaire est vieille de sept ans mais a connu une étape judiciaire importante début mai devant la Cour de justice de l’Union européenne : un voyageur en transit à l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle en provenance de Cotonou et à destination de Beyrouth avec la bagatelle de 1,6 million de dollars en liquide était tenu de les déclarer. Ce qu’il contestait.
BNP Paribas veut délocaliser des activités informatiques liées à sa banque de détail au Maroc. Ce transfert concerne 150 emplois actuellement basés en Île-de-France.
Spécialiste des ressources humaines, cette Kényane devient directrice des opérations du fonds consacré aux infrastructures, lancé par la BAD (Banque Africaine de Développement) et installé à Casablanca. Elle était jusqu’ici en poste à l’ONU
Dans le duel à distance entre la capitale économique ivoirienne et sa rivale sénégalaise pour s’imposer comme la plateforme régionale des sociétés de capital-investissement, Abidjan a, pour l’instant, l’avantage.
Réunis à Abidjan en avril, bailleurs de fonds et gestionnaires d’actifs se sont penchés sur l’avenir du private equity en Afrique. Une activité encore peu connue sur le continent, qui doit améliorer son image auprès des chefs d’entreprise et, demain, de l’opinion publique.
Les crédits octroyés à la famille et aux proches de l’ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali sont suspectés d’avoir mis à genoux les banques publiques. Justifiée ou non, l’idée est enracinée dans l’opinion tunisienne.
C’est à Ouagadougou que les deux institutions françaises ont annoncé le fruit de leur rapprochement : 600 millions d’euros, dont la moitié sera consacrée aux infrastructures sur le continent.
Au lendemain de l’ouverture à Londres du procès entre la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain créé par Mouammar Kadhafi, et la Société générale, les deux parties annoncent avoir trouvé un accord transactionnel de 963 millions d’euros mettant un terme au contentieux.
Dans un rapport sur l’attractivité de l’Afrique publié début mai, le cabinet d’audit Ernst & Young (EY) dresse un bilan mitigé des IDE à destination du continent. L’incertitude géopolitique et le ralentissement de la croissance des poids lourds africains sont toutefois compensés par le dynamisme économique d’autres pays et les investissements chinois.