Le groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank a signé mardi le rachat de 76% du capital de la banque rwandaise Cogebanque, la troisième du pays. Une opération qui intervient alors que Mohammed VI entamait mardi soir à Kigali une tournée africaine et que 19 conventions économiques ont été signées entre patrons rwandais et marocains dans la capitale rwandaise mercredi.
Ces trois pays membres de l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest (UEMOA) ont admis à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan (BRVM) les obligations islamiques qu’ils ont émis depuis 2014. Au total, ces sukuks totalisent 766 milliards de francs CFA (1,2 milliard d’euros).
Le Cameroun a vu son quatrième emprunt obligataire sur le marché local depuis 2010 dépasser les espérances. La levée de fonds a été sursouscrite à hauteur de 173,1 milliards de francs CFA (115,43%), alors que l’émetteur sollicitait initialement 160 milliards de francs CFA, dans le cadre de l’opération « ECMR 5,5% net 2016-2021 ». L’État camerounais a finalement retenu la somme de 165 milliards de francs CFA (251 millions d’euros).
Pour son premier investissement dans le secteur éducatif, Mediterrània Capital Partners entre au capital de l’Université privée de Marrakech. Un choix qui ouvre une voie vers l’Afrique subsaharienne à cet investisseur, longtemps concentré sur le bassin méditerranéen.
Dans une économie nigériane entrée en récession, les grandes banques sont toutes affectées par la faible croissance, selon une note la banque émiratie Arqaam.
Le Haute Cour de Londres a rejeté la demande d’indemnité d’un montant de 1,2 milliard de dollars déposée par le fonds souverain Libyan Investment Authority (LIA) contre Goldman Sachs. Le LIA accusait la banque d’affaires américaine de lui avoir conseillé des investissements « hasardeux ».
Baptisé « TPCI-2016-2026 », le nouvel emprunt obligataire émis par l’État ivoirien doit permettre notamment de financer les investissements prévus au budget 2016. D’une durée d’un mois, la période de souscription a démarré le 10 octobre.
Spécialiste des pays émergents, la société de capital-investissement originaire des Émirats arabes unis a annoncé avoir acquis une part minoritaire dans le roi indonésien des fertilisants. Implanté historiquement en Afrique à Port Harcourt, au Nigeria, Indorama s’est aussi positionné sur le marché des engrais africains, encore faible à l’échelle mondiale, en s’installant au Sénégal.
Cauris Management a tenu cette semaine à Lomé une assemblée générale consacrant la séparation des fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général. Trois décideurs rejoignent le conseil d’administration du capital-investisseur ouest-africain.
À l’origine directement liés aux activités des traders, les banques, les cabinets de conseil et les assureurs helvètes adaptent leurs services à des marchés africains de plus en plus diversifiés et rentables.
L’agence américaine de coopération internationale s’allie pour trois ans à Investisseurs & Partenaires pour accompagner, à terme, plus de 50 PME et start-up de croissance dans le Sahel ouest-africain.
Les trois principales banques du royaume chérifien, Attijariwafa Bank, BMCE et la Banque centrale populaire affichent de bons résultats au premier semestre grâce à leurs activités aussi bien au Maroc qu’à l’international. Le coût du risque reste cependant important pour elles, notamment en Afrique de l’Ouest.
Sa première levée de fonds sur le marché obligataire, en juin, a permis à la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) de récolter 750 millions de dollars (environ 675 millions d’euros).
Durant la première moitié de cette année, environ 900 millions de dollars d’opérations de capital-investissement ont été réalisées à travers le continent, selon les données compilées par le spécialiste panafricain AVCA. Des résultats en ligne avec ceux réalisés l’an dernier, malgré un contexte économique plus délicat.
Déclarées non rentables, les agences de la Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI) d’Adjamé-Château et de Yopougon Port-Bouët II ont été reprises par Advans Côte d’Ivoire, la filiale locale du spécialiste français de la microfinance.
La deuxième émission du pays d’une obligation financière conforme aux règles de la charia — d’un montant de 150 milliards de F CFA (228 millions d’euros) — a été bouclée avec du retard, a appris Jeune Afrique. Explications.
La Côte d’Ivoire, qui souhaite vendre ses parts dans la filiale du groupe agro-alimentaire ivoirien Sifca, a désigné Boa Capital Securities, la banque d’affaires et d’intermédiation boursière de Bank of Africa (BOA), pour mener à bien l’offre publique de vente qui débutera le 5 octobre prochain. Cette opération doit rapporter 14,6 milliards de francs CFA (22 millions d’euros).
Greg Davis, le directeur financier de groupe bancaire sud-africain Standard Bank Africa, et précédemment actif chez le britannique Barclays, prendra ses fonctions à Lomé le 18 octobre.
Le gouvernement ivoirien réuni en conseil des ministres le 28 septembre autour du Président Alassane Ouattara a adopté un budget de l’État en hausse de 12%.
Le Sénégal a levé 200 milliards de F CFA (305 millions d’euros) sur son sukuk (obligation islamique) émis le 20 juin, alors qu’il cherchait initialement à récolter 150 milliards de F CFA sur le marché financier de l’UEMOA et que la demande de souscription atteignait les 233 milliards de F CFA.
La Banque africaine de développement s’est engagée à apporter 4,1 milliards de dollars dès 2016 et 2017 à la relance de l’économie nigériane, tout juste tombée en récession et plombée par la dépendance de ses finances publiques au pétrole.
Propriété de la famille royale, le groupe marocain Attijariwafa bank va ouvrir une filiale au Tchad, où il avait déjà tenté par le passé de s’implanter en essayant de racheter — sans succès — Commercial Bank Tchad.