Le royaume chérifien et l’institution financière internationale ont annoncé, mercredi en marge de la conférence internationale sur le climat de Marrakech, la création d’un fonds d’investissement dédié. Objectif : « Attirer des investisseurs privés à la recherche d’investissements responsables et écologiques ».
Le négociateur en chef des pays africains à la COP 22 Seyni Nafo veut instaurer un financement juste et durable pour l’adaptation du continent au changement climatique. Voici ce qu’il attend de la conférence de Marrakech qui se termine ce vendredi.
Malgré une conjoncture difficile, les banques affichent de bons résultats. Leur contribution à la relance de l’économie et à l’accompagnement des PME reste toutefois modérée.
Pas moins de cinq dirigeants vont rejoindre le conseil d’administration du premier groupe bancaire africain. En tête : Jacko Maree, directeur général du groupe entre 1999 et 2013, qui revient alors que Standard Bank Group achève le recentrage de ses activités sur le continent.
Le français CDC International Capital, la filiale de la Caisse des Dépôts en charge des partenariats avec les grands fonds souverains, et le fonds chinois China Investment Corporation (CIC) ont décidé de créer un véhicule d’investissement visant l’Afrique et l’Asie (hors Chine). Mise de départ : 300 millions d’euros.
Antoine Delaporte et les équipes d’Adenia Partners (ex-I&P Management) passent la vitesse supérieure sur le mid-market, le segment des grosses PME africaines (5-40 millions de dollars de revenus).
Le capital-investisseur britannique prend la main sur le méga-projet électrique d’Azura Holdings au Nigeria et sur la centrale éolienne de Taiba Ndiaye, au Sénégal.
Une quinzaine de banques kényanes sont en passe de se rallier à mVisa, le moyen de paiement mobile du fournisseur américain de solutions électroniques de paiement qu’il a introduit au Kenya, après l’avoir étrenné en août 2015 en Inde. Objectif : concurrencer M-Pesa sur ses terres et s’étendre en Afrique.
Dans un avis au public daté du 10 novembre, la Banque centrale du Congo tente de rassurer quant à l’avenir de la 4ème banque de RDC, dont les actionnaires ont annoncé la liquidation.
Les actionnaires du Groupe Banque populaire sont convoqués en assemblée générale pour autoriser une émission d’obligations vertes. Une opération qui devrait recevoir le visa des régulateurs avant la clôture des travaux de la COP 22.
Après avoir quitté en mai le poste de directeur Afrique francophone de Google, qu’il occupait depuis 2009 à Dakar, Tidjane Deme (photo) a de nouvelles ambitions dans le capital-risque.
C’est le 21 novembre prochain, à l’occasion de l’Africa Day 2016, que la BAD et la Banque européenne d’investissement (BEI) lanceront leur projet commun, Boost Africa.
La Libyan Investment Authority accusait la banque américaine de lui avoir fait perdre plus de 1 milliard de dollars. La justice lui a donné tort, mais a dévoilé les procédés peu orthodoxes du géant de Wall Street.
L’un des objectifs de l’ONU est de « promouvoir une croissance économique soutenue, en fournissant le plein emploi productif d’ici à 2030 ». Cet objectif ambitieux demandera une contribution importante de la part de l’Afrique, vivier d’environ la moitié de la nouvelle population active prévue pour les 15 prochaines années.
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a cédé ses parts dans l’établissement bancaire ivoirien. Bridge Group West Africa, détenu par le holding du tycoon sénégalais Yérim Sow Teyliom et par AfricInvest, est désormais le seul actionnaire « corporate » de BBGCI.
La Banque internationale pour l’Afrique au Congo (Biac), la quatrième banque congolaise, contrôlée par le groupe Elwyn Blattner, a annoncé mardi dans un communiqué sa liquidation volontaire – décision prise en Assemblée générale extraordinaire le 4 novembre selon les informations de JA. La Biac était en grandes difficultés depuis plusieurs mois.
Après l’Agence marocaine pour les énergies renouvelables (Masen) qui vient de boucler une émission de « green bonds » (obligation financière environnementale) de 100 millions d’euros, BMCE Bank of Africa devient la première banque marocaine à recourir à ce type de financement, à hauteur de 45 millions d’euros.
Ouverture d’agences, implantation en Afrique centrale, banque digitale, stratégie pour les PME et l’informel : Amine Bouabid, directeur général de Bank of Africa, dévoile sa méthode et les ambitions du groupe panafricain.
Durant le premier semestre 2016, l’Afrique du Nord a raflé environ la moitié des opérations de fusions-acquisitions réalisées dans la zone MENA, confirmant la montée en puissance de cette région face aux pays du Golfe.
Ouf de soulagement au sein des Industries chimiques du Sénégal (ICS), le numéro un local de la production de phosphates, d’acide phosphorique et d’engrais.
Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé mercredi un prêt de 900 millions d’euros. C’est le premier à être sollicité par Alger auprès de l’institution financière panafricaine depuis 2006, alors que le pays essaie de mettre sur les rails une transformation structurelle de son économie.
Les 1 250 000 actions du groupe Coris Bank International, de l’entrepreneur burkinabè Idrissa Nassa, offertes à la vente ont suscité une très forte adhésion des acheteurs. L’adjudication des titres s’annonce délicate.
La SNI, dirigé par Hassan Ouriagli, acquiert la moitié de Wafa Assurance. Une opération bénéfique pour le holding royal marocain, mais également pour sa filiale, Attijariwafa Bank, et pour le numéro deux marocain de l’assurance. Décryptage.
Jean-Jacques Lumumba, un des petits-neveux du héros de l’indépendance congolaise, accuse plusieurs proches du président Joseph Kabila d’avoir détourné de l’argent par l’intermédiaire de la banque BGFI, dont il a longtemps été l’un des cadres. Ses accusations sont étayées par une série de documents remis au quotidien belge Le Soir.
La banque ivoirienne aux 54 agences et 700 collaborateurs, filiale du marocain Attijariwafa Bank, a fait son entrée sur la place boursière ouest-africaine, quatre mois après avoir lancé une offre publique de vente.
Recul des devises, ralentissement de la croissance… La période est délicate pour les 200 premiers établissements africains. Une analyse à retrouver dans notre « Spécial finance ».