Après une série de rencontres cette semaine avec des investisseurs aux États-Unis et au Royaume-Uni, le gouvernement ghanéen a décidé de reporter l’émission d’un emprunt obligataire de 500 millions à 1 milliard de dollars.
Pour lancer son emprunt sukuk de 150 milliards de F CFA (228,7 millions d’euros) le 20 juillet, l’État togolais a dû mettre en gage une partie de son patrimoine immobilier.
Le 30 juin, le FMI a annoncé que l’Angola abandonnait sa demande de soutien financier, lancée en avril 2016. Cette décision surprenante s’explique tout d’abord par le rebond des prix du pétrole – dont le cours moyen depuis le 1er avril a atteint 46 dollars le baril.
Réalisée avec une garantie américaine, l’émission obligataire internationale de 500 millions de dollars a mobilisé plus de 3 milliards de dollars de souscriptions.
Les institutions financières de développement Norfund et FMO, et la banque hollandaire Rabobank apportent à Arise leurs participations dans une dizaine de banques, dont Bank of Africa.
Des associations représentant les épargnants floués de la PME gabonaise « Bâtisseur de richesses » ont porté plainte à Paris vendredi. Elles estiment les pertes subies à jusqu’à 38 millions d’euros. Le fondateur de l’entreprise, interpellé à Paris plus tôt cette année, demeure introuvable.
Le Parlement a approuvé une modification de la loi encadrant les activités de la Banque centrale du Ghana, limitant ses prêts au gouvernement à 5 % des recettes de l’année précédente. Le FMI réclamait une abolition de cette facilité de financement.
C’est l’un des trois investissements annoncés lundi par Investisseurs & Partenaires (I&P), le gestionnaire de trois fonds spécialisés dans les PME africaines. Les deux autres prises de participation d’I&P vont à l’agroalimentaire et aux médias. Le montant total des investissements n’a pas été rendu public.
Après l’agence britannique Fitch, fin juillet, c’est au tour de l’américain Moody’s d’abaisser la note de la République du Congo, qui recule d’un cran. En cause : Brazzaville a raté le paiement d’une échéance de son eurobond de fin 2007.
Abbas Mahamat Tolli a été adoubé le samedi 30 juillet, à Malabo, lors d’une conférence extraordinaire des chefs d’Etat de la Cemac. Il prendra son poste de gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) en janvier 2017 et sera secondé par le Camerounais Dieudonné Evou Mekou, patron de la Caisse autonome d’amortissement (CAA), désigné vice-gouverneur.
Le géant bancaire panafricain a enregistré une chute de -42 % de son résultat net part du groupe au premier semestre de cette année, marqué par une contre-performance au Nigeria, où sa filiale a vu son bénéfice reculer de -63 millions de dollars.
La société islamique pour le développement du secteur privé (SID) a accordé une ligne de crédit d’un montant de 17 millions d’euros à Coris Bank international (CBI). Ce financement permettra au numéro trois burkinabè de poursuivre son développement et de consolider son appui aux petites et moyennes entreprises.
Améliorer la gouvernance des établissements, encadrer la finance islamique, protéger les déposants… Le texte adopté par l’Assemblée serait-il le prélude à une réforme plus profonde du secteur ?
Le Rockefeller Brothers Fund, fondé par des membres de la prestigieuse famille d’industriels américains, a investit 10 millions de dollars dans la plateforme Lekela Power, qui développe plus de 1 300 mégawatts de projets d’énergie renouvelable sur le continent.
L’agence de notation Fitch a brutalement abaissé la note de crédit de la République du Congo, basculée dans la catégorie des obligations comportant un « risque de crédit exceptionnellement élevé ». Explications.
Selon l’agence de presse officielle chinoise, des protocoles d’accords d’une valeur de 17 milliards de dollars ont été conclus entre des entreprises et institutions financières chinoises et africaines jeudi, en amont d’une réunion de suivi des engagements du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac).
La première grande banque marocaine à avoir rendu public ses résultats semestriels s’en sort à bon compte, dans un contexte où l’activité économique a du plomb dans l’aile.
La République démocratique du Congo est reconnue comme un pays à fort potentiel disposant aussi bien de ressources considérables dans son sous-sol que d’une terre des plus fertiles.
Le nouveau président de la Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun arrive dans un contexte de crise entre le régulateur et les sociétés de Bourse. Sa mission : relancer un secteur atone.
Dans une décision surprise, la Banque centrale du Nigeria a augmenté son taux d’intérêt directeur de 200 points de base, le faisant grimper de 12 % à 14 %, son plus haut niveau depuis une dizaine d’années. En ligne de mire : l’inflation, qui atteint des niveaux records.
Commercial Bank of Africa, l’une des plus importantes banques du Kenya, a envoyé une lettre – consultée par l’agence américaine « Bloomberg » – à la Banque centrale du Congo pour exprimer son intérêt dans la reprise de la Biac, un des plus grands établissements bancaires de la RD Congo, actuellement en difficultés.
Le groupe bancaire sud-africain, qui disposait depuis début 2014 d’un bureau de représentation en Côte d’Ivoire, vient d’obtenir une licence d’établissement bancaire. C’est la vingtième implantation de Standard Bank sur le continent.
Selon nos informations, la banque publique congolaise négocie un financement de 300 millions de dollars pour la réalisation d’un programme de construction de 5 000 logements d’ici à 2019.
Cet accord est le troisième signé entre Rabat et le Fonds monétaire international depuis 2012. Le Maroc peut puiser dans cette ligne de financement pour répondre à une crise de sa balance de paiements. Ce mécanisme compte toutefois plusieurs détracteurs, qui mettent en doute son utilité et s’alarment de son coût.
La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et son homologue chinoise (Exim Bank of China) s’engagent à apporter jusqu’à 1 milliard de dollars de financement pour le développement de parcs industriels à travers le continent. Une initiative dénommée « China-Africa Investment and Industrialization Programme ».
Si la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) juge que le niveau d’endettement des pays africains reste encore « soutenable », l’institution les presse de trouver d’autres sources de financement (transferts des migrants, partenariats publics-privés, lutte contre les flux financiers illicites) pour éviter une répétition des crises de la dette des décennies 80 et 90.
La Banque tuniso-koweïtienne (BTK) se voit octroyer un crédit de 25 millions d’euros par la Société financière internationale (IFC) avec l’objectif de favoriser les prêts aux PME. En 2013, IFC avait pris une participation au capital d’Amen Bank, la troisième banque tunisienne.