De la fondation de la BTC au scandale qui l’entraîne dans son actuel tourment, avec eux politique et finance s’enchevêtrent périlleusement. Retour sur le carré d’hommes qui a façonné le sombre destin de la banque franco-tunisienne.
La banquière malienne a officiellement pris le poste de directrice générale d’Oragroup, ce vendredi 1er juillet. Elle remplace le français Patrick Mestrallet, qui dirigeait le groupe panafricain depuis 2009.
Symbole extravagant du clientélisme et des passe-droits en vigueur sous le régime de Ben Ali, la Banque franco-tunisienne est au cœur d’un imbroglio judiciaire international depuis vingt-sept ans. Enquête sur un scandale qui pourrait coûter très cher aux contribuables.
Comme sur la scène politique, une nouvelle génération d’hommes et de femmes est apparue dans le monde des affaires, notamment grâce au dispositif de « local content » du gouvernement… Manuel Osa Nsue Nsua, patron de la Bange, en est l’exemple.
La mise sur le marché boursier de 40% du capital du leader de la manutention portuaire au Maroc, pour 1,9 milliard de dirhams (174,4 millions d’euros), a connu un véritable engouement de la part des investisseurs. Et le meilleur reste à venir…
Le capital-investisseur sud-africain a acquis 40 % de Torre Equipment Africa Limited, spécialisé dans la distribution d’équipements agricoles dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’au Cameroun et au Botswana. Une opération estimée à 15 millions de dollars.
Ce Camerounais est le deuxième cadre subsaharien à prendre la tête d’une filiale du groupe français. Et la promotion est à la hauteur de la tâche : redonner son statut de leader à la SGBS.
Les incertitudes engendrées sur les places boursières africaines par le vote en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit) sont particulièrement marquées à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Le capital-investisseur français et le fonds Future French Champions injecteront jusqu’à 180 millions d’euros dans SGI Africa, filiale de CFAO qui développe et opère des centres commerciaux en Afrique, dont Playce Marcory à Abidjan.
Axa Africa Speciality Risks, la co-entreprise des deux assureurs Axa et Chaucer spécialisée dans les sinistres et dommages liés au terrorisme, à l’instabilité politique et au mouvement populaire, a annoncé son lancement dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), lundi à Abidjan.
La société Tropical société d’assurances (TSA) vient d’être placée sous surveillance. L’assureur ivoirien présente un important déficit de couverture des engagements, a appris « Jeune Afrique ».
Le résultat net d’exploitation a dégringolé de 50% passant de 50,8 millions dinars à 25,4 millions dinars (environ 10,4 millions euros), selon les résultats financiers présentés par la banque vendredi.
Les marchés africains n’ont pas échappé au vent d’inquiétude provoqué à l’annonce de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Les autorités se veulent rassurantes, cependant les effets pourraient se faire sentir pendant plusieurs années. « The Africa Report » a fait le point.
L’agence américaine a maintenu la note souveraine ‘’B+/B’’ du Sénégal avec des perspectives stables, en ligne avec la note attribuée en juin 2015. Cette note — encore dans la catégorie hautement spéculative — reste, toutefois, limitée par la faiblesse du revenu par tête et une faible marge de manœuvre en matière de politique monétaire, a estimé l’agence.
La Société générale de banques au Sénégal (SGBS) a réalisé un profit de 4 milliards de F CFA en 2015 (6 millions d’euros), après avoir essuyé une perte nette de 36,4 milliards de F CFA en 2014, a-t-elle indiqué mercredi.
Pendant douze ans, un dispositif de détournements de fonds a provoqué un lourd préjudice – plus de 75 millions d’euros – à cette filiale du français BPCE. En cause : les surprenantes défaillances du contrôle interne.
Après un recul à 54 milliards de dollars en 2015, les flux d’investissements directs étrangers (IDE) à destination du continent africain devraient rebondir et atteindre 55 à 60 milliards de dollars cette année, selon le nouveau rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).
Le groupe de microfinance Microcred a obtenu 12 millions de dollars de financement de la Fondation MasterCard pour faciliter l’inclusion financière dans trois pays africains, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et Madagascar. Ce fonds permettra à Microcred d’étendre sa gamme de produits à environ 1,2 millions de clients d’ici 2019, a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé dimanche.
Fonds d’investissement doté de 385 millions d’euros, InfraMed Infrastructure a annoncé mardi une prise de participation de 21% dans le capital de la société Broadband for Africa. Créée en 2015 par le groupe européen de communication satellitaire Eutelsat, elle vise à offrir du haut débit par satellite au continent.
Le naira a plongé lundi de près de -30 % face au dollar américain, après la décision du gouvernement de la Banque centrale de laisser flotter la devise nigériane après des mois de taux fixe.
Au terme de la période de souscriptions qui s’est achevée le 13 juin dernier, la Société des ciments de Aïn El Kebira (Scaek) n’a réussi à lever que 5% du montant du capital introduit au lieu des 20% requis pour valider l’opération d’entrée en bourse. L’offre a donc été déclarée infructueuse et l’introduction annulée.
Durant son assemblée générale, à Lomé, le groupe bancaire panafricain a indiqué vouloir mettre l’accent sur les nouvelles technologies. Le groupe compte notamment revoir sa stratégie d’ouverture d’agences, pour mettre d’avantage l’accent sur les services sur téléphone mobile et en ligne.
Le groupe allemand Allianz a annoncé le rachat de la filiale marocaine du suisse Zurich Assurances. Une transaction à 244 millions d’euros, qui permet à Allianz de mettre la main sur le numéro sept de l’assurance dommages au Maroc.
Titulaire d’un diplôme d’ingénierie civile et d’un MBA de l’université de Nairobi, le DG de la Jamii Bora Bank est nommé président de la Bourse de Nairobi.
À Lomé, Ecobank a annoncé le lancement d’une plateforme numérique censée permettre aux clients du groupe bancaire panafricain d’accéder sur internet à toute sa gamme de services.