La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) va ouvrir le 28 avril son premier bureau au Maroc. Cette nouvelle implantation permettra à l’institution de mener à bien sa stratégie économique pour le royaume chérifien.
Selon les informations recueillies par « Jeune Afrique », le holding Teyliom cherche à lever une cinquantaine de millions de dollars sous forme de fonds propres. Yigo Thiam, son directeur général, a déjà approché plusieurs capital-investisseurs actifs en Afrique.
Selon des statistiques de l’association Empea, les fonds levés par les professionnels du « private equity » pour investir en Afrique du Nord sont tombés à 83 millions de dollars en 2014. Mais les investissements ne faiblissent pas. Explications.
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a lancé un emprunt obligataire de 70 milliards de F CFA (107 millions d’euros). Les souscriptions aux obligations sont ouvertes jusqu’au 30 Avril 2015.
La Banque islamique de développement (BID) a signé un accord de prêt de plus de 77 milliards de F CFA (118 millions d’euros) avec la Côte d’Ivoire pour le financement du prolongement de l’autoroute du Nord entre la capitale Yamoussoukro et la ville de Tiébissou.
L’agence de notation Standard & Poor’s a maintenu la note « BBB- » attribuée au Maroc, avec des perspectives stables, et met en exergue la poussée des industries à forte valeur ajoutée.
Le groupe bancaire panafricain Ecobank a annoncé le 20 avril ses résultats pour 2014. Tous les indicateurs sont au vert, des revenus en hausse de 14 % jusqu’aux profits, qui passent de 147,8 millions de dollars en 2013 à 394,8 millions l’année dernière.
Manko, filiale du groupe français Société Générale spécialisée dans les services financiers aux populations évoluant dans l’informel, compte désormais plus de 4500 clients. Elle ouvrira dans les prochains mois deux nouvelles agences, à Grand Yoff et HLM.
La Bourse de Tunis a donné son accord de principe pour la cotation de UADH (Universal automobile distributors holding), la branche automobile du groupe tunisien Loukil. L’opération, prévue pour la seconde moitié du mois de mai, devrait porter sur 80 millions de dinars (38 millions d’euros).
La société de crédit-bail Maghreb Leasing Algérie (MLA) a émis avec succès un emprunt obligataire institutionnel de deux milliards de dinars (environ 19 millions d’euros) sur le marché financier algérien.
Le gouvernement algérien a adopté le décret restaurant le crédit à la consommation, après une suspension de plus de cinq ans. Réservé aux produits nationaux, il devrait entrer en vigueur avant juin.
Pour sa deuxième incursion sur les marchés internationaux en à peine un an, le géant marocain des phosphates OCP a émis un eurobond d’un milliard de dollars. L’emprunt, d’une maturité de 10 ans et demi, porte un coupon de 4,5 %, soit un taux bien plus avantageux que celui de la précédente émission du groupe marocain.
Avec 8,6 milliards de dirhams de dettes et un pôle construction battant de l’aile, le titre du groupe immobilier Alliances a de nouveau été suspendu de cotation à la Bourse de Casablanca. Mais pour une bonne raison, cette fois-ci.
Une Assemblée générale de la banque malienne BDM, organisée le 11 avril, a entériné la sortie de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest de son capital. Un nouveau pacte d’actionnaires a été présenté dans la foulée.
La cotation du titre du groupe Alliances à la Bourse de Casablanca a repris le 9 avril après deux jours de suspension décidés suite à la saisie de près d’un million d’euros sur ses comptes bancaires. Un léger répit pour un groupe confronté depuis plusieurs mois à une succession de déboires.
Pierre Ricaud, analyste des marchés agricoles chez N’Kalô, revient pour Jeune Afrique sur les perspectives d’évolution du cours du sésame à la Bourse d’Addis-Abeba.
Il y a urgence pour le secteur bancaire, plombé par des créances douteuses. Mais le nouveau plan de recapitalisation des trois plus grands établissements financiers détenus par l’État ne convainc pas.
Le Nigérian Akinwumi Adesina a pris les rênes de la présidence de la Banque africaine de développement le 1er septembre. En avril dernier, encore candidat à ce poste, il était venu présenter son programme et son parcours à Jeune Afrique. Redécouvrez le portrait qui lui avait été consacré.
Le capital-investisseur spécialisé dans les pays émergents, Abraaj, a annoncé le closing final de Abraaj Africa Fund III, son nouveau fonds pour l’Afrique subsaharienne et le premier levé sous son nom. A la clé : 990 millions de dollars.
Le groupe bancaire kényan Equity Bank a annoncé son intention de consacrer environ 200 millions d’euros pour s’implanter dans dix nouveaux pays. En commençant par l’Éthiopie, la RD Congo et le Burundi, puis en continuant vers l’Afrique australe.
Au terme d’une élection pacifique, Goodluck Jonathan s’est incliné de bonne grâce. Son successeur, Muhammadu Buhari, aura fort à faire pour redresser le pays, touché par la chute des cours du pétrole, miné par la corruption et menacé par Boko Haram.
Pour renforcer le staff de sa filiale Bank of Africa dans les métiers de la haute finance, le groupe bancaire marocain BMCE Bank compte encourager ses cadres à tenter l’aventure subsaharienne.
En faisant entrer la Banque nationale du Canada – plutôt que le géant Swiss Re – au tour de table de son groupe, Jean Kacou Diagou confirme sa volonté de créer un leader panafricain de la bancassurance.
Pour se renforcer en Afrique, le groupe français crée un poste de banquier conseil : entrée chez Société générale en 1999, Lawson-Hall développera la relation clientèle avec les grandes entreprises et les institutions financières.
Les responsables de six réseaux ouest-africains de microcrédit planchent sur la mise en place d’un nouvel établissement financier pouvant devenir une banque sous-régionale : la Financière de l’Afrique de l’Ouest, a appris « Jeune Afrique ».
En entreprenant de créer, avec le concours de plusieurs pays occidentaux, une nouvelle institution financière spécialisée dans le développement, Pékin défie les États-Unis.
Khalid Mhammedi, expert financier indépendant, revient pour « Jeune Afrique » sur les perspectives boursières de la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (Samir).
Standard & Poor’s a révisé le classement du système bancaire tunisien le faisant baisser d’un cran au niveau 9, juste une marche au-dessus de la catégorie considérée la plus risquée.