Face à une population urbaine qui ne cesse de croître, les pays du continent peinent à satisfaire les besoins en eau de leurs populations, faute d’investissements publics suffisants. Certaines agglomérations tirent néanmoins leur épingle du jeu grâce à l’appui de partenaires privés.
En matière d’eau potable, les besoins de l’Afrique sont immenses. Concurrence, investissements : Jean-Yves Gadras, directeur du développement pour l’Afrique et l’océan Indien chez Degrémont, filiale de Suez Environnement, analyse l’évolution du secteur.
Séparer les activités de production, de transport et de distribution de l’énergie, et répartir clairement les rôles entre secteurs public et privé. Telle est la recette mise en oeuvre dans plusieurs États subsahariens pour répondre, enfin, aux besoins des habitants.
Voirie, barrages, réseaux d’eau potable… Les chantiers se multiplient à travers toutes les régions de la Guinée. Mais le retard à combler est énorme. Et les attentes des guinéens sont considérables.
Le plus grand gisement de fer du continent n’est toujours pas exploité. Mais l’État guinéen et le géant australien Rio Tinto s’apprêtent à signer un accord sur les infrastructures qui va relancer le projet.
En apparence, la multiplication des commerces est un bon signe. Mais sans grands investissements ni réformes ambitieuses, le décollage n’est pas durable en Libye.
Les présidents Macky Sall et François Hollande devraient évoquer le contentieux qui oppose la Sococim, filiale du cimentier français Vicat, à Dangote Cement, au Sénégal, lors de leur rencontre le 24 février à l’Élysée.
Cimaf va construire une cimenterie au Mali. Le projet, d’un montant de 30 millions d’euros, a fait l’objet d’un accord entre l’entreprise marocaine marocain et l’État malien le 20 février.
Le fer de Belinga, dont les réserves sont estimées à un milliard de tonnes, attise les convoitises. Parmi les groupes miniers intéressés figure la junior australienne Sundance Resources qui exploite le projet congolo-camerounais de Mbalam-Nabela… à 80 kilomètres du gisement gabonais.
Certes, le Port autonome de Conakry n’est pas près de rivaliser avec Dakar ou Abidjan. Mais le PAC, qui génère 40% des recettes du budget national de la Guinée, devient plus compétitif.
Le Fonds d’entretien Routier (FER) a réussi à lever 130 milliards de F CFA auprès d’un consortium de huit banques. La convention de crédit a été signé le jeudi 20 février à Abidjan.
Sous la houlette d’investisseurs espagnols, chinois, marocains et américains, Conakry, la capitale de la Guinée, se dote d’un parc d’hôtels haut de gamme.
Tunisie Télécom a confié à Alcatel-Lucent la transformation de son réseau voix et données ainsi que le déploiement de ses services très haut débit à travers la Tunisie. Le contrat, d’une durée de trois ans, a été annoncé le mardi 18 février.
Le groupe d’ingénierie et de construction sud-coréen Samsung Engineering Co a annoncé avoir remporté un contrat d’une valeur de 800 millions de dollars pour la construction d’une usine de traitement de gaz dans la région de Timimoun, en Algérie.
Depuis le 17 février, Abidjan accueille le 17e congrès de l’Association africaine de l’eau sur la thématique de la mobilisation des ressources, de la gouvernance de l’eau et de l’assainissement en Afrique.
La BAD devrait réintégrer ses locaux à Abidjan en Côte d’Ivoire d’ici à la fin 2014, une fois les travaux de réhabilitation du siège terminés. Cette relocalisation se soldera par la déménagement de 2 500 fonctionnaires ainsi que par la mise à disposition de nouveaux bâtiments dans le quartier du Plateau.
Les travaux d’aménagement du tronçon routier Cotonou-Adounko, long de 12,55 km, ont été lancés le vendredi 14 février. La Banque ouest-africaine de développement a mobilisé 12 milliards de F CFA (18 millions d’euros) pour le financement de ce projet.
Baptisé du nom de l’ancien président, le troisième pont d’Abidjan doit être livré en fin d’année. Pas trop tôt pour les habitants, qui l’attendent depuis quinze ans.
Alors que les résultats de l’appel d’offres concernant le futur opérateur du port autonome de Brazzaville devraient être divulgués fin mars, un nouveau bras de fer Bolloré-Necotrans s’annonce en perspective.
La société Ciments de l’Afrique (Cimaf) va implanter une cimenterie à Hinda, au sud du Congo-Brazzaville, pour un investissement total de 20 milliards de F CFA (30 millions d’euros). L’entreprise envisage de construire 150 000 logements sociaux d’ici à 5 ans dans le pays.
En tête des priorités de Adama Toungara, le ministre ivoirien du Pétrole et de l’Énergie, le développement des centrales thermiques et la recherche en hydrocarbures.
Comment résoudre la crise du logement et créer des emplois en Côte d’Ivoire ? En lançant la construction de 60 000 habitations d’ici à 2015 ! Le gouvernement ivoirien espère ainsi faire d’une pierre deux coups.
La BOAD a signé un contrat de financement de 4 milliards de F CFA (6 millions d’euros) avec la société sénégalaise Satrec et a octroyé un prêt de 10 milliards de F CFA (15 millions d’euros) au Port autonome de Dakar. L’institution a en outre signé un accord de coopération avec Bank of Africa.
CMA Terminals, filiale de CMA CGM, a acquis 25% du futur terminal à conteneurs de Lekki au Nigeria auprès d’ICTSI. L’armateur français a par ailleurs déclaré 2014 « année de l’ambition africaine ».
Leur spécialité : l’aménagement du territoire avec Horizons Azur et la banque avec Trust Merchant Bank. Portraits de Georges Songi et Olivier Meisenberg, deux entrepreneurs en RD Congo qui n’ont pas froid aux yeux.
Sa gestion de la Côte d’Ivoire lui vaut les félicitations des institutions internationales. Mais les Ivoiriens, eux, attendent impatiemment de goûter aux fruits de la croissance. Pour Alassane Ouattara, qui souhaite se représenter en 2015, le temps presse.
Bolloré et Necotrans postulent à l’appel à manifestation d’intérêt lancé le 3 février pour la gestion du terminal à conteneurs du port en eaux profondes de Kribi, au Cameroun. En janvier, le gouvernement camerounais a déclaré infructueux un précédent appel d’offres remporté par Bolloré.
Marché à fort potentiel, le continent africain est le nouveau champ de bataille de puissants groupes hôteliers internationaux : Marriott, Hiton, Starwood, InterContinental. Mais les acteurs locaux ne comptent pas rester sur le banc de touche.
Pour 2014, Saad Sefrioui, le directeur général de Addoha, projette une implantation du promoteur immobilier marocain au Ghana, en Mauritanie et en Angola.