À Abidjan, 80 % des immeubles sont construits sans permis. Les effondrements ne sont pas rares et les pertes en vies humaines non plus. L’État manque de moyens pour juguler le phénomène. Des annonces de construction de logements sociaux laissent présager des jours meilleurs.
L’unique voie d’accès lagunaire du pays a battu son record de trafic en 2020. Un chantier de modernisation vient de démarrer. Objectif : passer le cap des 500 000 tonnes traitées par an.
Fragilisé par l’affaire EPC, le patron du géant marocain de l’immobilier Addoha, en difficulté financière, veut croire au rebond et défend ses positions africaines.
Projet emblématique du troisième mandat du président Ouattara, le chantier emmené par Bouygues peine à entrer dans sa phase de réalisation. L’État doit notamment indemniser les habitants installés sur son tracé.
Encore centré sur la construction de routes, le groupe sénégalais de BTP, fondé par Aliou Sadio Sow et désormais piloté par son fils, accélère sa diversification.
En stoppant les opérations immobilières, le ministre de l’Urbanisme a jeté un pavé dans la mare. Il doit maintenant assainir un secteur considéré comme une « bombe sociale ».
Révélée il y a peu parmi l’élite des milieux d’affaires ouest-africains, la patronne du groupe de construction AGB s’est fait une place dans le monde du bâtiment au Burkina et en Côte d’Ivoire après s’être assuré le soutien du secteur bancaire local.
Portés par une coentreprise entre l’État guinéen, ADP et Africa50, les travaux de modernisation de l’aéroport international de la capitale guinéenne, officiellement lancés en octobre 2020, n’ont toujours pas démarré.
La diversification des voies d’accès du pays se poursuit. De la liaison autoroutière avec le Togo au corridor ferroviaire Ouaga-Tema-Accra, les projets sont nombreux. Reste à les financer.
Pour Laureen Kouassi-Olsson et Colin Coleman, qui viennent de rejoindre le comité consultatif d’Arise Integrated Industrial Platforms (Arise IIP), l’industrialisation doit être l’un des moteurs de croissance du continent.
Face au risque d’une annulation du contrat signé sous l’ancienne présidence, l’exploitant de l’infrastructure a revu à la hausse de plusieurs centaines de millions de dollars les recettes prévues pour le gouvernement.
Déjà très présent dans les infrastructures africaines, de l’AIBD au Kigali Convention Centre, le groupe turc s’est depuis peu lancé dans l’exploration aurifère au Niger. Entretien avec son président.
La réhabilitation de la RN1, axe stratégique reliant Conakry au reste du pays et à la sous-région, est mené par un attelage inédit entre le chinois CRBC et le français Egis. Reportage.
D’ici à novembre, les ministres de l’Économie d’Afrique centrale espèrent mobiliser plus de trois milliards d’euros auprès des entreprises pour financer onze projets d’infrastructures centrés sur l’intégration régionale.
La politique de grands travaux a mis l’économie et la société ivoiriennes sur les rails du développement. Mais d’importants écarts persistent entre les territoires.
Face au turc Summa, la candidature chinoise était la mieux-disante, a appris Jeune Afrique. Mais le chantier à 120 millions d’euros ne sera définitivement attribué qu’après de nouveaux éclairages techniques.
Si la croissance continue du groupe d’Aliko Dangote s’essouffle quelque peu dans son pays d’origine, ses bonnes performances en Éthiopie et au Sénégal lui permettent de tirer son épingle du jeu.
L’ex-patron d’Alliances entre au conseil d’administration du promoteur. Sa mission : veiller à l’application de la feuille de route qu’il a lui-même tracée.
Depuis la reprise des actifs de Necotrans en 2017, le groupe monégasque (MRG), présent dans la logistique, les mines et l’agribusiness, s’est emparé d’une pléthore de terminaux en Europe et en Chine, qu’il souhaite connecter à ses infrastructures africaines.
Alors que la crise sanitaire a accentué nombre de difficultés économiques sur le continent, certains secteurs tels le numérique et l’énergie pourraient constituer une réponse positive à la situation.
Fragilisée avant même la crise du Covid-19, l’entreprise de BTP autrefois florissante vient de sortir de la Bourse de Johannesburg et doit céder ses actifs.
Lancés il y a plus d’un an, les travaux censés désengorger les routes qui mènent vers l’Ouest et mettre un terme définitif aux embouteillages n’ont pour l’instant fait que les densifier.