Membre de l’un des deux groupements chargé du développement du mégaprojet de barrage hydroélectrique Inga III, en République démocratique du Congo (RDC), Actividades de Construccion y Servicios (ACS) annonce sa sortie du projet. La décision intervient alors que les consortiums chinois et européen n’arrivent pas à s’accorder sur la constitution d’un consortium commun, exigé par l’exécutif congolais pour mener le projet.
PFO Africa (CA 2019 : 160 millions d’euros) n’a cessé de se diversifier depuis neuf ans dans de nouveaux secteurs : l’eau, les déchets et l’environnement. Mais les activités de l’entreprise, dont les effectifs sont passés en un an de 1 200 à 2 200 employés, restent surtout liées à des contrats sur le temps court.
À travers sa collaboration avec le leader local de la construction PFO Africa, la multinationale belge Besix compte inscrire durablement son activité en Côte d’Ivoire et nourrit des ambitions régionales.
Addis-Abeba maintient la pression pour que le barrage sur le Nil bleu produise ses premiers kilowattheures d’ici à la fin de 2020. Et pour trouver un compromis avec ses voisins.
Les deux pays ont bien du mal à trouver un accord pour la construction du barrage de la Renaissance éthiopienne que défend Addis-Adeba, Le Caire plaidant sa cause à l’aide de traités coloniaux.
Routes, ports, centrales hydroélectriques… Pour se doter des infrastructures et services indispensables à son développement, le pays mise sur les partenariats public-privé (PPP), en tirant les leçons de ses succès et, aussi, de ses mauvaises expériences.
Alors que les États africains voient leur dette s’envoler, les fonds d’infrastructures et les partenariats public-privé deviennent incontournables pour le financement des équipements qui manquent à l’Afrique. Mais reste à donner un cadre idoine à cet écosystème pour éviter les problèmes de corruption et de sous-investissement.
La société immobilière Amsa Realty et le Centre des œuvres universitaires ont conclu un partenariat pour construire ou réhabiliter des pavillons pour étudiants. Coût du projet : 52 milliards de F CFA.
Les autorités ivoiriennes ont entamé samedi la destruction du grand quartier populaire de Boribana, en vue de la construction du quatrième pont d’Abidjan, donnant lieu à de vastes mouvements de foule.
Alors que l’année 2018 a été marquée par une hausse des engagements en faveur des infrastructures en Afrique, l’Africa Investment Forum a réuni plus de 2 000 participants autour de 56 transactions.
La banque africaine d’import-export s’est engagée à développer et opérer un projet de parc industriel de 113 hectares au Nord d’Abidjan, dont les travaux d’aménagement doivent débuter courant 2020.
Cette route financée sur fonds koweitiens permettra à Djibouti de proposer à l’Éthiopie un second corridor pour ses flux de marchandises, anticipant la concurrence à venir des ports de la région.
Modernisation de l’aéroport, fluidification du trafic routier, rénovation des palais… La capitale de Madagascar, Antananarivo, se réorganise et s’embellit pour prendre une nouvelle dimension.
Le consortium français composé par Razel-Bec et Egis Project, choisi par les autorités camerounaises pour automatiser 45 péages routiers, voit son contrat contesté par son concurrent sud-africain Intertoll, qui l’accuse d’avoir été juge et partie dans l’attribution de ce dossier.
D’un investissement total de 300 millions d’euros, le Gabon et le fonds d’investissement français Meridiam forment deux partenariats public privé pour une centrale hydroélectrique et une route. Meridiam détiendra 60 % de la centrale, qui doit produire 13 % de l’électricité de Libreville.
Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais la société d’investissement française prend place au sein du capital de GSEZ Ports, aux côtés du singapourien Olam, de l’État gabonais, et de l’African Finance Corporation.
Le groupe français NGE entend capitaliser sur le succès de Nachtigal pour rivaliser avec les majors du BTP, tout en se démarquant des nouveaux acteurs locaux et des mastodontes chinois.
Alors qu’il semblait définitivement enterré, le projet de pont route-rail entre Kinshasa et Brazzaville vient de ressurgir des profondeurs du fleuve qu’il pourrait bientôt enjamber.
2,526 cents de dollar par kilowattheure, c’est le prix qui a permis au groupe saoudien Acwa Power de décrocher un double contrat pour installer deux centrales solaires de 125 MW chacune, pour un montant total de 300 millions de dollars (271 millions d’euros).
Limak of Africa, la filiale africaine du conglomérat turc Limak, a lancé la production de sa première cimenterie d’Afrique de l’Ouest dans la nouvelle zone industrielle de PK24, dans le nord d’Abidjan.
Aéroport flambant neuf, nouvelles infrastructures routières, hôtel haut de gamme, espaces arborés… La capitale a radicalement changé de visage et s’est mise au diapason des dernières évolutions technologiques et écologiques.
Le groupe de la famille Zahid, qui prépare son introduction en Bourse en 2021, vient d’implanter deux de ses filiales à Abidjan et s’apprête à se lancer dans le sud du royaume.
En 2018, le gouvernement avait présenté 33 projets dont la réalisation était jugée prioritaire. Jeune Afrique fait le point sur cinq réalisations emblématiques.
Le groupe marocain Palmeraie voit son projet de complexe hôtelier du quartier des affaires d’Abidjan (25 millions d’euros) suspendu à un conflit de propriété entre collectivités locales.
Le groupe China Railway semblait bien parti pour réaliser l’extension de l’aéroport d’Abidjan mais Bouygues, déjà engagé sur le chantier du métro, tente désormais de lui ravir ce marché. Un dilemme pour le président Ouattara.