La Compagnie fruitière, multinationale française active notamment au Cameroun et qui se présente comme le premier producteur de fruits en Afrique, a été mise en demeure le 9 décembre par quatre ONG. Elles l’accusent de ne pas respecter ses obligations en matière de droits des travailleurs.
Empêché d’être candidat à la dernière élection présidentielle ivoirienne, l’ancien chef de l’État vient d’annoncer la saisine de la Cour pénale internationale pour « remettre sur la table le problème de la guerre en Côte d’Ivoire ».
Devant la cour d’appel de Tizi Ouzou, en Kabylie, le journaliste français a reconnu des erreurs mais le ministère public est resté ferme, réclamant la peine maximale. Ce verdict pourrait être déterminant pour l’évolution des relations entre Alger et Paris, actuellement en cours de réchauffement.
En Algérie, Saad Bouakba a été placé en détention provisoire par le parquet près le tribunal de Bir Mourad Raïs. Il est visé par une plainte de la fille de feu le président Ahmed Ben Bella pour des propos présumés tenus sur une web TV.
L’ancien maire de Bibey a été abondamment cité par l’un des trois témoins ayant été entendus ces 24 et 25 novembre, à la faveur des audiences du procès de l’affaire Martinez Zogo.
Juriste à la Commission de l’Uemoa, Yasmine Bassolé, fille de l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, avait été enlevée en septembre 2024 à Ouagadougou. Elle a recouvré la liberté ce lundi 24 novembre.
Considéré de longue date comme « le financier » du génocide contre les Tutsi, le nonagénaire ne pourra ni être jugé ni être transféré au Rwanda contre son gré. Faute d’un pays d’accueil, sa remise en liberté tourne au casse-tête.
Confronté aux critiques portant sur la lenteur de l’appareil judiciaire sénégalais, Cheikh Ba, le président de l’Union des magistrats, pointe le manque chronique de personnel et appelle à une réforme aussi profonde qu’urgente du secteur.
L’ancien ministre des Mines et influent homme d’affaires est accusé de viol, d’inceste et de séquestration. Selon nos informations, il a reçu une nouvelle convocation de la part d’enquêteurs de la police criminelle. L’audition, initialement prévue le 14 novembre, a été reportée.
Ex-chef de la Loterie nationale sénégalaise et ancien ministre des Sports sous Macky Sall, Lat Diop a été remis en liberté provisoire jeudi, ont annoncé ses avocats. Les accusations de détournement de deniers publics sont maintenues et il doit porter un bracelet électronique.
L’opposant, qui revendique toujours la victoire à la présidentielle, compte sur une large équipe d’avocats pour déstabiliser le camp Paul Biya et faire reconnaître l’arbitraire des arrestations de ses partisans et l’irrégularité du processus électoral.
Après avoir dénoncé une procédure judiciaire illégale, les avocats du leader des Transformateurs affirment que la santé de l’opposant nécessite des examens médicaux complémentaires, vraisemblablement à l’étranger.
À Casablanca, le vieil hôtel de Cuba n’est que la partie émergée d’un énorme iceberg : celui de la succession San Victor, dont le sort n’est toujours pas scellé, plusieurs décennies après la mort du propriétaire. Derrière l’imbroglio foncier, c’est tout un réseau de notaires, juristes et intermédiaires que les enquêteurs ont remonté. Mais l’affaire n’est toujours pas réglée.
À l’étude depuis 2021, la réforme de la justice et du statut des magistrats est présentée au Parlement cet automne. S’il est porteur de réels progrès, le texte de loi ne garantit toutefois pas leur indépendance, notamment vis-à-vis du pouvoir exécutif.
La condamnation à 24 ans de prison pour génocide et crimes contre l’humanité de ce gynécologue, au surnom macabre de « boucher de Tumba », a été confirmée en appel.
Activement recherché depuis sa fuite le 18 septembre dernier, l’ancien numéro un de la sécurité intérieure, que certains disaient réfugié en Espagne, a fini par être arrêté à Alger et placé en détention provisoire.
Condamné à sept ans de prison, en Algérie, notamment pour « apologie du terrorisme », le journaliste sportif français est toujours en attente de son procès en appel. La mobilisation continue, dans les écoles de journalisme ou encore via une pétition.
Au tribunal militaire de Yaoundé, le procès de l’assassinat de Martinez Zogo se poursuit. Témoignages de gendarmes, révélations sur Justin Danwe, lignes de défense des accusés… les audiences dévoilent peu à peu les coulisses d’une affaire qui continue de secouer le Cameroun.
Quarante-huit ans exactement après le décès brutal, en détention, du militant anti-apartheid Stephen Bantu Biko, l’enquête a repris, symbole de la volonté de Cyril Ramaphosa de rouvrir d’anciens dossiers sur les crimes commis à cette époque.
Le rappeur togolais, déjà arrêté et interné de force en mai dernier, a de nouveau été interpellé ce 19 septembre à Lomé. Une arrestation qui intervient deux jours après celle de l’ex-ministre Marguerite Gnakadè.
Membres du groupuscule “Les natifs”, ils ont été condamnés à des amendes allant de 1 000 à 3 000 euros, par le tribunal correctionnel de Paris, ce 17 septembre.
Le ministère sud-soudanais de la Justice accuse Riek Machar d’avoir coordonné une attaque menée contre une base militaire par l’«Armée blanche », milice active dans le Nil Supérieur, dans le nord-est du pays.
Le chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Cette première audience se tiendra sans lui, puisqu’il est introuvable depuis 2006.
Deux ex-ministres de la Communication ainsi qu’un ancien directeur de l’Anep, l’agence nationale d’édition et de publicité, sont poursuivis pour détournements d’une gigantesque manne publicitaire publique à des journaux fictifs ou au tirage confidentiel. Un système qui a déjà valu à l’un des anciens patrons de l’agence une lourde condamnation prononcée au mois de juillet.
Le tribunal militaire a procédé les 1er et 2 septembre au début des auditions des témoins cités dans l’affaire de l’assassinat du journaliste survenu en janvier 2023. Quatre des 45 personnes listées par le ministère public sont passées à la barre.
Le nouveau code de la famille burkinabè prévoit des peines de deux à cinq ans d’emprisonnement pour les auteurs de « pratiques homosexuelles ». Sur le continent, c’est loin d’être une exception : cartographie de l’état des lieux des législations africaines.
Un tribunal marocain a condamné ce mercredi 3 septembre la militante à 30 mois de prison ferme pour « atteinte à l’islam », a annoncé l’un de ses avocats qui a fait part de sa volonté d’interjeter appel.
Depuis l’annulation de son inhumation par le maire d’Orléans, la dépouille mortelle du Rwandais Protais Zigiranyirazo, décédé au Niger, demeure dans l’attente d’un recours devant le Conseil d’État. Jeune Afrique lève le voile sur les circonstances de son arrivée discrète en France.
Un tiers de la cocaïne vendue en Europe transiterait par l’Afrique de l’Ouest, où des groupes criminels originaires des Balkans exploitent les failles du système de contrôle du fret maritime pour acheminer la drogue depuis l’Amérique latine. De Bogota à Paris ou Londres, via Dakar ou Abidjan, cartographie de ces chemins du narcotrafic.
Rabat et Bagdad viennent de sceller un partenariat inédit sur l’extradition des Marocains condamnés, en particulier ceux enrôlés par Daech. Les familles demandaient depuis longtemps aux autorités marocaines de faire progresser ce dossier, même si c’est en Syrie que les détenus sont aujourd’hui les plus nombreux.