L’ex-chef de l’État de 2008 à 2019 avait été condamné à cinq ans de prison ferme en première instance pour enrichissement illicite et blanchiment. Le jugement sera rendu le 14 mai prochain.
Mamoutou Touré, inculpé d' »atteinte aux biens publics, faux et usage de faux, et complicité » quand il occupait les fonctions de directeur administratif et financier de l’Assemblée nationale, a bénéficié d’une ordonnance de mise en liberté provisoire. Mais le parquet a fait appel.
Condamnés à des peines allant jusqu’à 66 ans de prison pour « complot », les accusés – dont certains sont français – n’ont pas pu bénéficier d’une défense digne de ce nom, affirme le ministère des Affaires étrangères français.
Les accusés ont été jugés coupables de « complot contre la sûreté de l’État » et d’« adhésion à un groupe terroriste » puis condamnés à des peines allant de 4 à 66 ans de prison. Ahmed Souab, avocat de la défense dans cette affaire, a été arrêté lundi matin à l’aube et une perquisition a été menée à son domicile, d’après les médias tunisiens.
L’ancien président a annoncé il y a quelques jours qu’il s’apprêtait à rentrer en RDC par « la partie orientale ». Kinshasa le suspecte d’être derrière la création de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la plateforme politico-militaire dont fait partie le M23.
Le militant béninois est accusé de diffusion de fausses nouvelles et de provocation à la rébellion, via un compte critique du pouvoir de Patrice Talon, « Frère Hounvi ».
Elle espérait être élue à la présidence de la République de septembre 2024… à laquelle sa candidature a été rejetée. Depuis, Saida Neghza, l’ex-dirigeante du patronat algérien voit sa réputation et sa carrière s’effondrer sous le poids d’un scandale de corruption électorale.
Une cinquantaine de personnalités sont poursuivies pour « complot contre la sûreté de l’État ». La reprise de leur procès, qualifié de « mascarade judiciaire » par l’opposition et déjà plusieurs fois reporté, a de nouveau tourné court, ce 11 avril. Dans un climat socio-politique de plus en plus tendu.
Tundu Lissu, chef du parti Chadema, a été placé en détention mercredi 9 avril, après un meeting dans la ville de Mbinga, dans le sud-ouest du pays. Le chef d’accusation qui le vise ne lui permet pas d’être libéré sous caution.
Trois journalistes tchadiens avaient été arrêtés en mars puis inculpés pour « intelligence avec l’ennemi ». Le communiqué du procureur faisait état de documents compromettants ayant mené à leur interpellation.
Alfousseyni Togo aurait pointé du doigt le pôle de lutte contre la cybercriminalité et remis en cause certains propos attribués au garde des Sceaux. Il est poursuivi pour, entre autres, « atteinte au crédit de la justice. »
Selon nos informations, trois citoyens américains, condamnés à mort avant que leur peine ne soit commuée en prison à perpétuité, ont été libérés ce 8 avril, quelques jours après la visite en RDC de Massad Boulos, nouveau conseiller Afrique de Donald Trump.
Après trois mois de procès et trois jours de réquisitoire, le parquet a requis sept ans d’emprisonnement, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre l’ancien président français, accusé d’avoir voulu « satisfaire ses ambitions politiques dévorantes ». Les audiences se terminent aujourd’hui, avec la parole à la défense.
Le 31 décembre 2011, Léon Kengo wa Dondo était agressé par des militants congolais devant la gare du Nord à Paris. Leur procès se tenait à Paris, du 2 au 3 avril, et la politique congolaise s’est invitée, pour l’occasion, dans la salle d’audience.
Lors de sa proclamation comme président de la République la semaine dernière, le général Abdourahamane Tiani avait réitéré son « engagement solennel à toujours œuvrer pour le pardon et la réconciliation entre Nigériens ». L’ancien président Mohamed Bazoum reste, lui, privé de liberté.
Alors qu’une grâce présidentielle accordée à l’écrivain semblait plus que probable après la reprise du dialogue entre Alger et Paris, cette décision surprise de faire appel de sa condamnation à cinq années de prison rend le scénario d’une prochaine remise en liberté plus incertain.
À l’approche de la présidentielle du 12 avril, les avocats de la famille de l’ancien président tentent d’attirer l’attention sur le sort de Noureddin et Sylvia Bongo Ondimba.
Ces anciens putschistes doivent « manifester un engagement patriotique dans la reconquête du territoire » et « exprimer leur volonté de participer activement à la lutte contre le terrorisme ».
Moins d’un an après une condamnation à une peine de vingt ans de prison, l’ancien chef de l’État guinéen est libre, à la suite d’une grâce accordée par le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya. Calcul politique en vue d’un prochain scrutin ?
L’ancien dictateur guinéen, qui avait dirigé le pays de 2008 à 2010, avait été condamné, en août 2024, à vingt ans de prison pour crimes contre l’humanité, pour sa responsabilité dans le massacre du 28 septembre 2009.
À Paris, le parquet national financier a demandé, le 28 mars, une peine de sept ans de prison ferme contre l’ancien président français, dans le cadre de l’enquête sur le financement présumé de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime libyen de Mouammar Kadhafi.
Accusé d’ « atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie », l’écrivain a été condamné à cinq ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Dar El Beida, près d’Alger.
La situation de l’intellectuel Franco-Algérien, détenu depuis son arrestation à l’aéroport d’Alger, le 16 novembre dernier, continue de cristalliser les tensions entre les gouvernements français et algérien. Le procureur avait requis dix ans de prison ferme lors de son procès, le 20 mars.
Jamais deux élections perdues sans trois ? La justice guinéenne entend inculper le leader de l’UFDG, dans l’affaire Air Guinée datant de 2024. Une procédure qui exclurait l’opposant de la présidentielle promise par la junte.
Les avocats des ayants-droits de Martinez Zogo et ceux de la DGRE ont demandé la récusation des juges chargés de se prononcer, en appel, sur les exceptions en nullité soulevées par les avocats de la défense devant le Tribunal militaire de Yaoundé. Un développement qui marque un nouvel arrêt dans la procédure enclenchée il y a un an.
Le Franco-Algérien avait été arrêté en novembre dernier à l’aéroport d’Alger. Il est depuis toujours détenu en Algérie et a été présenté à un juge le 13 mars. Son interpellation avait aggravé encore un peu plus les relations diplomatiques entre les gouvernements français et algérien.
La justice française a tranché : l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines de Bouteflika, exilé en France, ne sera pas extradé. Les autorités algériennes réclamaient son extradition depuis plus d’un an et demi afin qu’il purge en Algérie ses condamnations à vingt ans de prison et qu’il y soit jugé pour d’autres accusations de corruption.
La veuve de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana, tué en 1994, serait une des dirigeantes de l’ « Akazu », premier cercle du pouvoir hutu, ayant orchestré le génocide des Tutsi dans le pays. Aujourd’hui âgée de 82 ans, elle vit en France sans statut légal, n’ayant pas obtenu l’asile en raison des accusations portées contre elle.
Sofia Benlemmane fait partie des quatre influenceurs de nationalité algérienne arrêtés en janvier par la police française et accusés d’avoir appelé à commettre des actes violents sur les réseaux sociaux. Ces interpellations ont exacerbé les tensions diplomatiques déjà très fortes entre Alger et Paris.
Moussa al-Megarief faisait partie du gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli. Il est soupçonné d’avoir usé de sa position de ministre et d’avoir fait preuve de favoritisme dans une affaire de manuels scolaires.