À la tête de la Justice durant l’ère Bouteflika, l’ancien ministre a protégé avec zèle les proches de la présidence mais s’est aussi fait de nombreux ennemis, aujourd’hui au pouvoir. Emprisonné depuis 2019, il espérait sortir en 2024 mais vient à nouveau de se voir accusé dans une nouvelle affaire.
Retour à la case départ. Comme prévu, l’influenceur Boualem Naman, accusé en France d’appels à la violence, a été libéré du Centre de rétention administrative de Mesnil-Amelot où il avait été affecté, après une expulsion avortée en Algérie. Il reste toujours expulsable.
En détention depuis octobre 2023, la dirigeante du Parti destourien libre, virulente critique du président Kaïs Saïed et des islamistes d’Ennahdha, avait remis en cause l’instance supérieure indépendante pour les élections en 2022.
La sœur de l’ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba est soupçonnée d’être la bénéficiaire d’une structure basée à Hong Kong. Entre 10 et 11 millions de dollars de fonds auraient pu ainsi être blanchis.
Alors qu’Interpol a rejeté les deux mandats d’arrêts lancés contre lui, l’écrivain a annulé un voyage en Italie de crainte d’y être arrêté et extradé en Algérie pour y être jugé. Il devait assister à La Milanesiana, l’un des festivals culturels les plus importants du pays.
La mutinerie qui a éclaté à la prison de Bouaké, mardi 3 juin, est survenue dans un contexte tendu dans le système carcéral ivoirien. Les lenteurs de la justice entraînent une très forte surpopulation dans des établissements pénitentiaires où les conditions de vie sont « extrêmes ». Décryptage en infographies.
Soupçonné d’« inconduite sexuelle », le Britannique Karim Khan a annoncé, le 16 mai, qu’il se mettait « en congé » jusqu’à la fin de l’enquête conduite par l’ONU. Une crise inédite pour la Cour, déjà soumise à d’intenses pressions.
Lors du premier procès en 2023, il avait été reconnu coupable de viol et de violences volontaires sur une jeune femme en 2016 dans une chambre d’hôtel parisienne, et condamné à six ans de prison.
La justice malienne a rejeté les recours des partis politiques contre leur dissolution par la junte au pouvoir, selon le collectif de ces formations. Les mandataires ont décidé de faire appel de cette décision.
Soupçonné de détournements de fonds, Constant Mutamba, le ministre de la Justice de RDC, a vu l’Assemblée nationale congolaise autoriser l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre.
Le ministre congolais de la Justice et le procureur général près la Cour de cassation s’affrontent désormais publiquement. Constant Mutamba accuse Firmin Mvonde d’être un pro-Kabila, tandis que le second veut voir levée l’immunité du premier.
La cour d’appel de Conakry a confirmé la peine de deux ans de détention prononcée en première instance contre le leader du Mouvement démocratique libéral.
Trois candidats écartés de l’élection présidentielle algérienne de 2024 viennent d’être condamnés à de la prison ferme pour corruption. Des dizaines d’autres prévenus sont également épinglés dans une affaire d’achat présumé de parrainages.
Visée depuis quinze ans par une procédure judiciaire instruite en France pour « complicité de génocide », la veuve de l’ex-président du Rwanda n’a jamais été mise en examen dans ce dossier qui voit aujourd’hui s’opposer les juges d’instruction et le parquet.
L’ancien ministre a été inculpé pour complicité de détournement de deniers publics, en lien avec sa gestion des fonds alloués à la lutte contre le Covid entre 2020 et 2021. Il a été incarcéré ce 26 mai.
Le gouvernement tchadien oppose une fin de non-recevoir à l’implication d’un collectif d’avocats étrangers dans la procédure intentée contre l’ancien Premier ministre Succès Masra. Les défenseurs du prévenu dénoncent un complot politique.
Ex-responsable du Rassemblement du peuple de Guinée, le parti d’Alpha Condé, l’ancien président de l’Assemblée nationale a été condamné pour corruption par la cour d’appel, après avoir été jugé en décembre dernier devant la Cour de répression des infractions économiques et financières.
Plusieurs anciens ministres de Macky Sall ont été inculpés ces derniers jours au Sénégal. Parmi eux, celui qui tenait les rênes du département de la Justice : Ismaïla Madior Fall. Il est aujourd’hui sous surveillance électronique alors même qu’il fut le promoteur de cette méthode de privation de liberté.
Le 22 mai, se rouvre le procès portant sur l’achat d’un avion présidentiel et sur des contrats d’équipements militaires signés sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Deux affaires qui remontent à 2014, classées sans suite, mais relancées depuis le coup d’État d’août 2020.
Des opposants au régime congolais étaient jugés ce mardi 20 mai, en France, devant le tribunal judiciaire de Nanterre, pour avoir tenté de faire annuler un concert du chanteur Fally Ipupa, le 25 novembre 2023. Ils lui reprochaient de rester silencieux face aux crimes commis en RDC.
L’ancienne ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants est poursuivie devant la Haute Cour de justice pour diverses infractions financières aux côtés de quatre autres ex-membres du gouvernement sous Macky Sall.
Les investigations en France contre Agathe Habyarimana pour son éventuel rôle lors du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 sont closes, sans que la veuve de l’ancien président hutu rwandais n’ait été mise en examen.
Alfousseyni Togo avait remis en cause certains propos attribués au garde des Sceaux malien. Incarcéré le 9 avril, il a été remis en liberté lundi 12 mai, après le paiement d’une caution. Son procès est prévu le 12 juin.
Alors que le verdict dans l’affaire Bukanga-Lonzo est attendu ce 14 mai, le président de l’Assemblée nationale reproche au juge constitutionnel le non-respect de nouvelles immunités parlementaires de l’ancien Premier ministre, Matata Ponyo, poursuivi pour détournement de fonds.
Le meurtre du jeune malien Aboubakar Cissé a relancé le débat sur l’islamophobie. Remise en question par le ministre français de l’Intérieur, cette forme de violence raciste est pourtant largement documentée par de nombreuses études. Et très largement sous-évaluée par les services de l’État. Décryptage en infographies.
Après l’Union européenne, la France et l’Allemagne, c’est au tour des Nations unies de s’alarmer des conditions dans lesquelles des dizaines de personnalités tunisiennes ont été condamnées, la semaine dernière, par le tribunal de première instance de Tunis.
Celui qui est surnommé « Affectio » a été arrêté le 12 janvier dernier après la publication d’un de ses poèmes sur les réseaux sociaux. D’après son conseil, la justice togolaise lui reproche d’avoir voulu appeler à la révolte.
L’ex-chef de l’État de 2008 à 2019 avait été condamné à cinq ans de prison ferme en première instance pour enrichissement illicite et blanchiment. Le jugement sera rendu le 14 mai prochain.
Mamoutou Touré, inculpé d' »atteinte aux biens publics, faux et usage de faux, et complicité » quand il occupait les fonctions de directeur administratif et financier de l’Assemblée nationale, a bénéficié d’une ordonnance de mise en liberté provisoire. Mais le parquet a fait appel.
Condamnés à des peines allant jusqu’à 66 ans de prison pour « complot », les accusés – dont certains sont français – n’ont pas pu bénéficier d’une défense digne de ce nom, affirme le ministère des Affaires étrangères français.