Le procès, à Dakar, de l’ancien président tchadien Hissène Habré devant une cour d’assises exclusivement africaine est une première. Et une réussite. De quoi donner du grain à moudre aux pourfendeurs de la CPI…
Invité à se présenter vendredi au cabinet du directeur des services intérieurs, le général Jean-Marie Michel Mokoko a indiqué jeudi à Jeune Afrique qu’en sa qualité de « militaire en disponibilité », il ne répondrait pas à cette convocation.
Le verdict du procès de l’assassinat du général Robet Gueï est tombé ce jeudi. L’ex-général Brunot Dogbo Blé et l’ex-commandant Anselme Séka Yapo ont été condamnés à la prison à vie.
Les avocats des principaux accusés de l’assassinat du général Robert Gueï en 2002, dont le général Brunot Dogbo Blé et le commandant Anselme Sékà Yapo, ont plaidé mercredi la relaxe.
Le livre de Nathalie Koah, « Revenge Porn », dont la sortie était prévue le 18 février, a été interdit de parution provisoirement, suite à une plainte de Samuel Eto’o pour atteinte à la vie privée. La maison d’édition doit toutefois faire appel.
Les familles des victimes du crash du vol AH5017 d’Air Algérie en 2014, ayant appris que les dépouilles non-identifiées de leurs proches ont été « subitement inhumé(e)s au cimetière de Bamako », veulent savoir ce qu’il s’est passé, expliquant mercredi que les informations demeurent « contradictoires ».
C’est un nouvel obstacle dans sa tentative de reconquête de l’Élysée : Nicolas Sarkozy a été mis en examen mardi par un juge d’instruction pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, dans le cadre de l’enquête sur les fausses factures de Bygmalion.
Le procureur militaire d’Abidjan a requis mardi 16 février la prison « à perpétuité » contre deux officiers fidèles à l’ex-président Laurent Gbagbo. Ces derniers sont jugés pour l’assassinat en 2002 du général Robert Gueï, ex-chef de la junte en Côte d’Ivoire.
Arrêté le 16 septembre 2015 à son domicile par des agents de la Direction générale des recherches (DGR) et incarcéré depuis à Libreville, Serge Maurice Mabiala, l’ancien ministre de la Fonction publique, a été libéré dans la nuit de lundi à mardi.
Les Nations unies enquêtent sur de nouvelles accusations d’abus sexuels en Centrafrique, a-t-on appris mardi. Le scandale, qui a éclaté au grand jour en avril 2015, ne concernait au départ que des militaires français de la force Sangaris. Depuis, des allégations visent les Casques bleus de la Minusca, des soldats de l’Eufor ou encore de la Misca.
Le 22 décembre 2015, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako avait ordonné le renvoi devant une cour d’assises d’Amadou Haya Sanogo et de dix-sept militaires coaccusés de l’exécution de « bérets rouges », ces commandos parachutistes favorables à l’ancien président Amadou Toumani Touré, qui, les 30 avril et 1er mai 2012, avaient tenté un contre-coup d’État contre la junte dirigée par Sanogo.
C’ est un acte rare, qui illustre la transformation de la justice burkinabè en moins d’un an. Le 25 septembre 2015, alors que les putschistes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) n’avaient pas encore déposé les armes et se montraient toujours menaçants à Ouagadougou, Laurent Poda, le procureur général de la République, annonçait l’ouverture d’une enquête sur le coup d’État déclenché quelques jours plus tôt.
Et si le chairman recouvrait sa liberté ? Kinshasa retient son souffle. Et tous les yeux se tournent vers La Haye, où, le 21 mars, l’on connaîtra le verdict de la CPI dans l’affaire Jean-Pierre Bemba.
Justice du deux poids-deux mesures, néocolonialisme… Les griefs de l’Union africaine à l’encontre de la Cour pénale internationale sont anciens et récurrents. Lors de son 26e sommet, l’organisation continentale a brandi la menace d’un retrait collectif. Énième gesticulation, ou dernier avertissement ?
Le député de l’opposition et président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), Martin Fayulu, a été libéré dimanche vers 21h20, heure locale. Il avait été interpellé en début d’après-midi.
Ils ont parfois des amitiés contraires, et leurs entourages ne s’apprécient pas toujours. Leurs deux pays ont même été à deux doigts de divorcer. Pourtant, ils n’ont pas tellement le choix : il leur faut faire l’un avec l’autre.
Le procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, l’ancien leader des Jeunes Patriotes, devant la CPI offrira-t-il enfin à la Côte d’Ivoire ce moment de catharsis collective dont elle a tant besoin ?
La campagne pour l’élection présidentielle nigérienne a débuté le 30 janvier, mais n’a rien changé aux conditions de détention du candidat Hama Amadou. Et surtout au régime des visites auquel il est astreint.
Le verdict au procès de l’ex-président tchadien Hissène Habré, jugé à Dakar pour « crimes contre l’humanité » et dont la défense a réclamé l’acquittement, sera connu le 30 mai, a annoncé jeudi le tribunal spécial africain devant lequel il comparaît depuis juillet 2015.
Trois avocats commis d’office plaident ce jeudi l’acquittement de Hissène Habré, contre la volonté de leur client. Au grand dam de ses avocats officiels.
Mardi, la Cour constitutionnelle nigérienne a estimé qu’il n’y avait pas de rupture d’égalité entre Hama Amadou, incarcéré à Filingué, et les autres candidats à la présidentielle.
La sévérité du réquisitoire était prévisible. Au terme d’une longue intervention entamée ce mercredi matin à 9 heures locales, le procureur général près la Chambre africaine extraordinaire d’assises, Mbacké Fall, suppléé par ses trois adjoints, a requis contre Hissène Habré l’emprisonnement à perpétuité, la peine maximum prévue par le statut des Chambres africaines extraordinaires (CAE).
La défense de Jacob Zuma lâche du lest. Sous la pression de l’opposition, les avocats du président sud-africain ont concédé mardi que le chef de l’État avait eu tort de ne pas rembourser une partie de l’argent public dépensé pour sa résidence privée.
La justice militaire burkinabè a déclaré lundi, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, que ses juges n’avaient aucune intention de lever le mandat d’arrêt international émis contre Guillaume Soro dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’État, mi-septembre.
La Cour constitutionnelle sud-africaine examine à partir de mardi 9 février une plainte déposée par l’opposition contre le président Jacob Zuma pour utilisation frauduleuse d’argent public afin de rénover sa résidence privée.