Dans un communiqué rendu public mardi, le Comité international pour le procès équitable de Hissène Habré (CIJEHH) condamne l’« attitude belliqueuse » des partisans de l’ex-président tchadien qui multiplient « intimidation, menace, violence et agression » depuis l’ouverture du procès contre leur champion à Dakar. Dernière illustration en date : les menaces proférées par l’épouse de Habré à l’avocat des victimes.
Les familles des victimes avaient rendez-vous ce mardi avec le juge militaire en charge de l’affaire pour communiquer les résultats de l’autopsie des 13 hommes exhumés en mai dernier. Mais les résultats des tests ADN n’étant pas encore disponibles, on ne sait toujours pas si ce sont bien les corps que l’on croit.
La principale coalition d’opposition du pays a affirmé lundi à Paris, sans preuves, qu’au moins 310 opposants équato-guinéens avaient été assassinés par le régime du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo depuis son arrivée au pouvoir en 1979.
Un tribunal égyptien a ordonné lundi la remise en liberté des deux fils de l’ex-président Hosni Moubarak, condamnés en mai à trois ans de prison dans une affaire de corruption.
Selon nos informations, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a été convoqué en qualité de témoin assisté dans le cadre de la procédure intentée en France par Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président ivoirien.
Elizabeth Zitrin, présidente de la WCADP (Coalition mondiale contre la peine de mort), Sylvie Bukhari Pontual, présidente de la FIACAT et Karim Lahidji, président de la FIDH, ont coécrit cette tribune.
La corruption se développe-t-elle dans les arcanes des pouvoirs judiciaires africains ? Est-ce simplement la liberté de presse qui permet de mieux la mettre à jour ? En un mois, 29 hauts magistrats ghanéens viennent d’être suspendus…
Sepp Blatter et Michel Platini ont été suspendus provisoirement 90 jours par la commission éthique de la Fifa, a annoncé l’organisation jeudi 8 octobre. Selon les statuts, c’est le Camerounais Issa Hayatou, vice-président senior, qui prend donc provisoirement la tête de l’organisation.
Selon Reporters sans frontières (RSF), le directeur de publication du média d’information indépendant Haut Parleur a été interpellé à N’Djamena par la police dans la nuit du 2 au 3 octobre. Relâché en milieu de semaine, il aurait été passé à tabac suite à un article très critique envers le frère du président tchadien Idriss Déby Itno.
La Cour suprême espagnole a confirmé l’abandon des poursuites contre 40 Rwandais et la levée des mandats d’arrêt européens qui avait conduit, en juin, à l’arrestation à Londres du chef des services secrets rwandais, Emmanuel Karenzi Karake.
Le prêtre Wenceslas Munyeshyaka, premier Rwandais visé par une plainte en France pour le génocide de 1994, a bénéficié d’un non-lieu vendredi dernier. Une décision dénoncée par les parties civiles et par Jean-Damascène Bizimana, directeur exécutif de la Commission nationale de lutte contre le génocide. Interview.
Après avoir renvoyé sa demande de libération anticipée, la justice a ordonné au champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius de suivre une psychothérapie, selon un communiqué des services pénitentiaires publié mardi 5 octobre.
Vingt ans après le début de l’enquête, les juges d’instruction ont finalement prononcé un non-lieu au bénéfice du prêtre Wenceslas Munyeshyaka, premier Rwandais visé par une plainte en France pour le génocide de 1994, a-t-on appris mardi 6 octobre.
Le procès des 37 personnes poursuivies dans l’affaire du lynchage de deux Européens et d’un Malgache sur une île touristique de Madagascar en 2013 doit reprendre mardi.
L’ex-champion paralympique Oscar Pistorius, qui purge une peine de cinq ans de prison pour avoir tué sa petite amie en 2013, va devoir encore attendre pour obtenir une libération anticipée.
Le Nigeria a confirmé lundi l’arrestation à Londres de l’ancienne ministre nigériane du Pétrole, Diezani Alison-Madueke. Libérée sous caution le jour même, elle est sous le coup d’une enquête sur des soupçons de corruption et de blanchiment d’argent.
Dans son numéro 2856 en kiosques du 4 au 10 octobre, Jeune Afrique livre des éléments exclusifs sur l’affaire des deux journalistes français accusés de « chantage » et de « tentative d’extorsion » contre le souverain marocain Mohammed VI, en se basant sur l’intégralité des retranscriptions effectuées par l’avocat du palais.
L’ancien président tchadien ne se débat plus, ses partisans sont moins nombreux dans la salle. Et l’émotion des débuts du procès est retombée. Les 22 et 23 septembre, les juges ont pourtant entendu le témoignage crucial d’un ancien membre de sa police politique.
Le procès de 37 personnes poursuivies pour le lynchage de trois hommes, un Français, un Italien et un Malgache reprend lundi à Antananarivo. Les deux hommes étaient accusés à tort du meurtre d’un enfant en 2013 et de pratiques pédophiles.
Une association tunisienne de défense des homosexuels a tenu samedi sa première réunion publique, réclamant aux autorités la libération « immédiate » des personnes « détenues pour leur homosexualité » dont un étudiant récemment condamné à un an de prison.
L’ancienne ministre nigériane du Pétrole a été arrêtée à Londres, a indiqué vendredi la BBC, après l’arrestation par l’Agence britannique de lutte contre le crime (NCA) de cinq personnes dans le cadre d’une enquête de corruption.
Dans un rapport à charge, l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW) appelle la RDC à réformer de toute urgence son système judiciaire militaire. Retour sur les principales critiques.
Le ministre guinéen de la Justice, Me Cheick Sacko, a confirmé à Jeune Afrique que le procès des présumés auteurs du massacre du 28 septembre 2009 en Guinée se tiendra bien en 2016. Soit sept ans après les faits.
Il symbolisait l’espoir de ses partisans pour une alternance lors de la présidentielle d’avril 2015. Après avoir boycotté l’élection, Alberto Olympio est sorti des écrans radar togolais. Cela fait plus de quatre mois que les Togolais n’ont plus de ses nouvelles.
Wilfrid Nguesso est dans le viseur de la justice française. Les juges en charge de l’enquête dite des biens mal acquis ont saisi plusieurs propriétés, notamment une luxueuse demeure dans les Yvelines, dont ils soupçonnent le neveu du président congolais d’être le véritable propriétaire à travers des sociétés-écrans.
La Cour pénale internationale (CPI) a ouvert mercredi le procès d’Ahmad Al Faqi Al Mahdi, un des anciens chefs d’Ansar Eddine, soupçonné d’avoir dirigé la destruction en 2012 de plusieurs mausolées à Tombouctou.