La manifestation en hommage à Michael Brown, un jeune homme noir désarmé abattu par un policier blanc il y a un an à Ferguson, avait commencé dans le calme avant que des affrontements n’éclatent.
Une information judiciaire a été ouverte vendredi à l’encontre du directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo Ondimba, Maixent Accrombessi, soupçonné d’avoir perçu illégalement de l’argent d’une entreprise française, a indiqué samedi une source judiciaire.
Cinq passeurs présumés, rescapés du naufrage ayant fait plus de de 200 morts mercredi en Méditerranée, ont été arrêtés vendredi par la police italienne.
La justice tunisienne a relâché huit personnes arrêtées après l’attentat du musée du Bardo en mars, parmi lesquelles un homme présenté à l’époque comme le chef de la cellule responsable de l’attaque.
Selon la défense, le procès de deux jeunes militants congolais arrêtés mi-mars à Kinshasa reprendra le 7 août devant le Tribunal de grande instance de Kinshasa, siégeant pour cette affaire à la prison de Makala, où sont incarcérés les deux prévenus.
Kpatcha Gnassingbé, demi-frère de Faure Gnassingbé, est hospitalisé depuis mercredi matin au pavillon militaire du centre hospitalier Sylvanus Olympio de Lomé, selon l’un de ses avocats. Si le fils de Gnassingbé Eyadéma reste conscient, son état de santé s’est dégradé ces derniers jours.
Pour la première fois, une ONG internationale dénonce sans réserve le travail de la Cour pénale internationale en Côte d’Ivoire. Selon Human Rights Watch, il est « urgent » d’ouvrir une enquête sur le camp Ouattara, aussi soupçonné de crimes pendant les violences postélectorales qui ont fait 3 000 morts.
Accusé de pédophilie par un jeune garçon, le journaliste sénégalais, Tamsir Jupiter Ndiaye, a été innocenté de ce chef d’inculpation mais condamné vendredi 31 juillet à six mois de prison pour homosexualité (ou « actes contre nature »).
Les ex-commandants Jean Noël Abehi et Anselme Séka Yapo, dit Séka Séka, ont été respectivement condamnés mardi à cinq et vingt ans d’emprisonnement par le tribunal militaire d’Abidjan.
Interpellé lundi 3 août et remis en liberté mardi après une brève garde à vue à Nanterre, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba est dans le collimateur de la justice française. Celle-ci enquête notamment sur des virements suspects émis par une société française, dont elle suspecte Maixent Accrombessi d’être le destinataire.
La brève interpellation du directeur de cabinet de la présidence gabonaise, lundi à l’aéroport de Roissy en France, dans le cadre d’une enquête pour « corruption d’agent public étranger » suscite l’incompréhension du pouvoir gabonais.
Le gouvernement de Tripoli a décidé d’ouvrir une enquête suite à la diffusion dimanche d’une vidéo qui montrerait Saadi Kadhafi se faire torturer durant un interrogatoire.
Les accusations de corruption contre Julius Malema, leader du parti des Combattants pour la liberté économique (EFF), ont été abandonnées mardi, a annoncé la justice sud-africaine. Le juge en a décidé ainsi en raison des nombreux reports de son procès au cours des trois dernières années.
Le directeur de cabinet de la présidence gabonaise, Maixent Accrombessi, a été remis en liberté dans la soirée du lundi 3 août, après avoir été entendu à Nanterre dans le cadre d’une enquête judiciaire.
L’auteur présumé du massacre de l’église de Charleston (sud-est des Etats-Unis), accusé de crimes racistes dans la mort de neuf Noirs, a plaidé non coupable vendredi devant un juge fédéral.
Le Zimbabwe a réclamé vendredi l’extradition du dentiste américain Walter Palmer qui a chassé illégalement le lion Cecil début juillet, spécimen protégé et animal vedette du plus grand parc naturel de Hwange.
Le policier blanc inculpé pour le meurtre d’un automobiliste noir non armé lors d’un contrôle routier en Ohio, aux États-Unis, a plaidé non coupable jeudi devant le tribunal. Son geste avait été qualifié d’« insensé » par le procureur.
Les parties civiles au procès en appel pour le meurtre du militant Floribert Chebeya déplorent que celui qu’elles considèrent comme le commanditaire du crime, John Numbi, l’ancien chef de police, n’ait pas été inquiété par la justice.
La condamnation à mort, mardi, par un tribunal de Tripoli, de Baghdadi al-Mahmoudi, suscite un début de controverse à Tunis. L’ancien Premier ministre de Mouammar Kadhafi y avait été détenu avant d’être extradé en Libye dans des conditions peu glorieuses.
La justice ghanéenne a condamné mardi un homme à dix ans de prison après qu’il a été arrêté armé dans une église fréquentée par le président du Ghana, John Dramani Mahama, qu’il a dit vouloir assassiner. L’homme de 36 ans, inconnu du public, n’a jamais joué aucun rôle sur la scène politique.
Le tribunal de Tripoli a rendu son jugement mardi, condamnant par contumace le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, et huit proches de l’ex-« Guide suprême » à la peine capitale pour leur rôle dans leur répression du soulèvement de 2011.
Le procès des officiers pro-Gbagbo, accusés d’avoir commis des exactions durant la crise post-électorale de 2010-2011, est renvoyé au 3 août prochain. Il s’agit d’un « ultime » report, a tranché lundi 27 juillet le tribunal militaire d’Abidjan.
Bandoum Bandjim fut l’un des principaux cadres de la police politique de Habré, avant d’en devenir victime à son tour. Son témoignage sera l’un des moments clés du procès.
Accusé de crimes de torture et de crimes contre l’humanité, l’ancien président tchadien est parvenu à faire ajourner son procès devant les Chambres africaines extraordinaires. D’abord en criant au complot, puis en s’enfermant dans un arrogant silence. Ce n’est que partie remise.
Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) depuis 2009, le président soudanais Omar el-Béchir ne devrait pas être inquiété lors de son déplacement en Mauritanie, lundi, pour participer à un sommet sur la Grande muraille verte, un projet pour stopper l’avancée du désert.
Tamsir Faye, le consul général du Sénégal à Marseille, est contraint de rejoindre Dakar dans les plus brefs délais. Après avoir été interpellé mardi soir par la police pour exhibitionnisme, accusation qu’il nie en bloc, le diplomate est sommé par sa hiérarchie de plier bagages.
Lynchés en mars par une foule en colère les soupçonnant d’être des poseurs de bombe, deux enfants de la communauté arabe de Gao n’ont toujours pas reçu de funérailles. Alors que leurs familles réclament justice, leurs corps reposent encore à la morgue de l’hôpital de Gao.