Le directeur de cabinet de la présidence gabonaise, Maixent Accrombessi, a été remis en liberté dans la soirée du lundi 3 août, après avoir été entendu à Nanterre dans le cadre d’une enquête judiciaire.
L’auteur présumé du massacre de l’église de Charleston (sud-est des Etats-Unis), accusé de crimes racistes dans la mort de neuf Noirs, a plaidé non coupable vendredi devant un juge fédéral.
Le Zimbabwe a réclamé vendredi l’extradition du dentiste américain Walter Palmer qui a chassé illégalement le lion Cecil début juillet, spécimen protégé et animal vedette du plus grand parc naturel de Hwange.
Le policier blanc inculpé pour le meurtre d’un automobiliste noir non armé lors d’un contrôle routier en Ohio, aux États-Unis, a plaidé non coupable jeudi devant le tribunal. Son geste avait été qualifié d’« insensé » par le procureur.
Les parties civiles au procès en appel pour le meurtre du militant Floribert Chebeya déplorent que celui qu’elles considèrent comme le commanditaire du crime, John Numbi, l’ancien chef de police, n’ait pas été inquiété par la justice.
La condamnation à mort, mardi, par un tribunal de Tripoli, de Baghdadi al-Mahmoudi, suscite un début de controverse à Tunis. L’ancien Premier ministre de Mouammar Kadhafi y avait été détenu avant d’être extradé en Libye dans des conditions peu glorieuses.
La justice ghanéenne a condamné mardi un homme à dix ans de prison après qu’il a été arrêté armé dans une église fréquentée par le président du Ghana, John Dramani Mahama, qu’il a dit vouloir assassiner. L’homme de 36 ans, inconnu du public, n’a jamais joué aucun rôle sur la scène politique.
Le tribunal de Tripoli a rendu son jugement mardi, condamnant par contumace le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, et huit proches de l’ex-« Guide suprême » à la peine capitale pour leur rôle dans leur répression du soulèvement de 2011.
Le procès des officiers pro-Gbagbo, accusés d’avoir commis des exactions durant la crise post-électorale de 2010-2011, est renvoyé au 3 août prochain. Il s’agit d’un « ultime » report, a tranché lundi 27 juillet le tribunal militaire d’Abidjan.
Bandoum Bandjim fut l’un des principaux cadres de la police politique de Habré, avant d’en devenir victime à son tour. Son témoignage sera l’un des moments clés du procès.
Accusé de crimes de torture et de crimes contre l’humanité, l’ancien président tchadien est parvenu à faire ajourner son procès devant les Chambres africaines extraordinaires. D’abord en criant au complot, puis en s’enfermant dans un arrogant silence. Ce n’est que partie remise.
Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) depuis 2009, le président soudanais Omar el-Béchir ne devrait pas être inquiété lors de son déplacement en Mauritanie, lundi, pour participer à un sommet sur la Grande muraille verte, un projet pour stopper l’avancée du désert.
Tamsir Faye, le consul général du Sénégal à Marseille, est contraint de rejoindre Dakar dans les plus brefs délais. Après avoir été interpellé mardi soir par la police pour exhibitionnisme, accusation qu’il nie en bloc, le diplomate est sommé par sa hiérarchie de plier bagages.
Lynchés en mars par une foule en colère les soupçonnant d’être des poseurs de bombe, deux enfants de la communauté arabe de Gao n’ont toujours pas reçu de funérailles. Alors que leurs familles réclament justice, leurs corps reposent encore à la morgue de l’hôpital de Gao.
Mengistu, Bokassa, Botha, Traoré, Banda, Bizimungu, Morsi… Avant le Tchadien Hissène Habré, d’autres anciens chefs d’État africains ont eu maille à partir avec la justice. Retour sur une dizaine d’affaires judiciaires qui ont éclaboussé des ex-hommes forts du continent.
Arrêté en Tanzanie en avril, avant d’être extradé en Ouganda début juillet, Jamil Mukulu, le chef de la rébellion ougandaise des Forces démocratiques alliées (ADF), a été inculpé mercredi de crimes contre l’humanité et meurtre de masse, ainsi que de trahison, par un tribunal ougandais .
Le procès des officiers pro-Gbagbo, accusés d’avoir commis des exactions durant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, a été renvoyé au lundi 27 juillet en raison de l’absence de l’avocat de l’un des principaux prévenus.
Alors que l’Instance vérité et dignité (IVD) a déjà réceptionné plus de 15 000 plaintes, le projet de loi de réconciliation nationale pourrait remettre en cause une partie de ses prérogatives. Interview de Sihem Bensedrine sa présidente.
Depuis près d’un an, six magistrats frondeurs faisaient la grève pour évincer leur collègue bissau-guinéen, paralysant le fonctionnement de la Cour de l’UEMOA. Ils ont été désavoués.
Pour le premier jour de son procès à Dakar, l’ancien président tchadien Hissène Habré a multiplié les provocations à l’encontre de ses juges. Il doit comparaitre de force face à la cour ce mardi matin.
Hissène Habré a été amené de force à son procès lundi matin au tribunal spécial qui doit le juger pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture, à Dakar au Sénégal. Il doit comparaître dans l’après-midi.
Josué Doumassem entendait les cris et les suppliques de sa cellule. En 1992, c’est lui qui a dessiné les différentes tortures pratiquées par le régime Habré afin de les faire connaître au monde entier. Quatrième témoigne de la série de Jeune Afrique.
L’Unesco a saisi la Cour pénale internationale (CPI) au sujet des destructions des mausolées de Tombouctou par les jihadistes lorsqu’ils occupaient le nord du Mali (2012-2013), a annoncé samedi la directrice générale de l’institution venue visiter des mausolées reconstruits.
Alkhali Mahamat Bichara a passé plus de 20 mois en prison où il a été torturé. Un jour, il se retrouve même face à Hissène Habré en personne. À la veille du procès, retrouvez le troisième témoigne de la série consacrée par Jeune Afrique aux victimes du régime Habré.
Le président gambien Yahya Jammeh a averti vendredi soir que les prisonniers condamnés à mort seraient bientôt exécutés, semblant ainsi mettre fin à une trêve de trois ans durant lesquels aucune exécution capitale n’a été annoncée dans le pays.
En 1985, lorsqu’elle est arrêtée pour avoir donné à boire à des rebelles, Ginette Ngarbay est enceinte et c’est dans la prison des « Locaux » qu’elle donnera naissance à sa fille. Deuxième témoignage de la série de Jeune Afrique sur les victimes d’Habré dont le procès s’ouvre lundi à Dakar.
Nouveau rebondissement dans le litige qui oppose depuis bientôt 15 ans la Guinée équatoriale et la Commercial Bank de l’homme d’affaires camerounais Yves-Michel Fotso : l’avion de la compagnie nationale est saisie depuis le 10 juillet en France. Retour sur un feuilleton judiciaire.
Lundi 20 juillet s’ouvre le procès d’Hissène Habré pour crimes contre l’humanité, crimes de torture et crimes de guerre à Dakar. En 1987, Abdourahamane Gueye a passé huit mois dans les geôles tchadiennes. Premier témoignage de la série que Jeune Afrique consacre aux victimes d’Habré.