Après l’inculpation de Moussa Dadis Camara et de Mamadouba Toto Camara, respectivement premier et deuxième de l’ex-junte guinéenne du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), les autorités de Conakry ont annoncé l’interrogation prochaine, à titre de témoin, du général Sékouba Konaté.
Les députés du Parlement de transition ont voté jeudi la mise en accusation de l’ex-président Blaise Compaoré devant la Haute cour de justice pour « haute trahison » et « attentat à la Constitution ».
Dans une lettre ouverte publiée jeudi, le parti d’opposition rwandais Forces démocratiques unifiées (FDU) dénonce une brusque détérioration des conditions de détention de sa présidente, Victoire Ingabire. Ce que Kigali dément.
Le gouvernement égyptien a décidé de revoir l’article 33 qui menaçait de prison les journalistes publiant des informations en contradiction avec des communiqués officiels en matière d’attaques terroristes.
Et s’il y avait un troisième mort dans l’affaire Chebeya ? C’est en tout cas ce que prétend l’ancien chauffeur du principal accusé. Une « manipulation », dénonce la défense alors que les parties civiles demandent à la justice de diligenter une enquête pour faire la lumière sur ces nouvelles révélations. Décryptage.
La Cour de justice de la Cédéao a invalidé lundi le code électoral burkinabè qui interdisait aux soutiens de Blaise Compaoré de se présenter aux prochaines élections. Le gouvernement de transition a rapidement affirmé qu’il se conformerait à cette décision. Reste à déterminer comment. Décryptage.
Une Cour d’appel de Niamey a estimé que le tribunal correctionnel était compétant pour instruire l’affaire de trafic de bébés au Niger, impliquant Hama Amadou, ex-président du Parlement et principal opposant du président Issoufou.
Lors d’une audition devant la justice lundi à Ouagadougou, Moussa Dadis Camara a reconnu sa « responsabilité morale » dans le massacre de plus de 150 opposants dans un stade de Conakry le 28 septembre 2009. Cependant, il a rejeté les charges pénales qui pèsent contre lui.
Le chanteur algérien Cheb Mami et la société d’édition EMI ont été condamnés par la justice française, vendredi, à verser 200 000 euros à un auteur algérien pour avoir plagié ses textes.
Les autorités de la Tanzanie ont extradé vendredi Jamil Mukulu, chef des Forces démocratiques alliées (ADF) vers l’Ouganda. Il sera jugé à Kampala pour des exactions meurtrières commises en Ouganda mais aussi au Nord-Kivu dans l’est de la RDC.
Israël a libéré tôt dimanche le Palestinien Khader Adnane après près de deux mois d’une grève de la faim l’ayant mis « en danger de mort », qui a été accueilli en héros dans son village du nord de la Cisjordanie occupée.
Les autorités suisses ont autorisé vendredi le transfert aux États-Unis de l’un des sept responsables de la Fifa, arrêtés fin mai à Zurich et soupçonnés d’être impliqués dans le récent scandale de corruption qui a éclaboussé Sepp Blatter et ses collaborateurs.
Un ancien membre de l’ANC, le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a demandé l’asile politique en France. Réfugié sur l’île de la Réunion, André Lötter, qui s’est distingué pour avoir dénoncé des fraudes électorales en 2013, affirme avoir reçu des menaces de mort.
Entendu mercredi matin par des juges guinéens à Ouagadougou, où il vit en exil depuis 2010, l’ancien chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis Camara, a été inculpé dans le cadre de l’enquête sur le massacre du 28 septembre 2009.
L’ancien chef de la junte guinéenne est entendu depuis mercredi matin par des juges guinéens à Ouagadougou, où il vit en exil depuis 2010. Il pourrait être inculpé d’ici la fin de la semaine.
Des magistrats français se rendent dans la capitale centrafricaine pour interroger les six enfants de neuf à treize ans qui se disent victimes d’abus sexuels commis entre décembre 2013 et juin 2014 par des soldats de la force Sangaris.
Bill Cosby, accusé de viol par une trentaine de plaignantes, admet dans un document juridique avoir donné un puissant sédatif à au moins une femme pour avoir des relations sexuelles avec elle.
Une nouvelle loi antiterroriste pourrait être promulguée dans les prochains jours par le président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi. Mais des voix s’élèvent contre cette législation qui brimerait la liberté de la presse.
Le gouvernement sud-soudanais a annoncé dimanche que, si les faits dénoncés par l’ONU étaient avérés, il punirait les membres de son armée coupables de violations des droits de l’homme.
« Des progrès importants et encourageants ont été effectués dans l’enquête sur le massacre d’au moins 157 personnes en septembre 2009 à Conakry, la capitale guinéenne », a affirmé samedi la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda.
La police marocaine a interpellé vendredi deux jeunes hommes pour avoir agressé des femmes qui avaient été elles-mêmes arrêtées mi-juin en raison de leur robe jugée provocante.
Julius Malema a annoncé jeudi son intention de porter plainte contre le vice-président sud-africain Cyril Ramaphosa, qu’il accuse d’être le commanditaire de la tuerie de Marikana, en août 2012, lorsque la police avait abattu 34 mineurs.
C’est sur la base d’un mandat d’arrêt européen qu’Emmanuel Karenzi Karake, patron des services secrets rwandais, a été arrêté fin juin à Londres. Au-delà de la polémique sur ce dossier particulier, les États africains – y compris le Rwanda – bénéficient eux aussi des services internationaux de coopération policière, notamment du plus connu d’entre eux : Interpol. Le point en carte et infographies.
D’après « Le Figaro », des juges d’instruction français ont relevé une série d’erreurs « tragiques » qui ont conduit au crash du vol AH5017 d’Air Algérie, dans lequel 116 personnes ont été tuées en juillet 2014 dans le nord du Mali.
La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) s’est rendue ce jeudi 2 juillet pour trois jours en Guinée afin de faire le point sur l’enquête sur le massacre d’au moins 157 personnes en septembre 2009 à Conakry.
Anciens ministres, députés, chercheurs, écrivains ou encore juristes des quatre coins du monde… Une trentaine de personnalités ont demandé mercredi la libération de Fred Bauma et Yves Makwambala, deux militants congolais détenus à Kinshasa depuis plus de 100 jours.
Maroc, Égypte, Algérie : des autorités morales plus ou moins autoproclamées traquent les jupes trop courtes et les déhanchements trop suggestifs. Difficile de les raisonner en période de ramadan…