Si l’instruction concernant l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba est au point mort, Brice Laccruche Alihanga est décidé à poursuivre son combat judiciaire. Et il mise beaucoup sur les Nations unies.
L’homme d’affaires français Frédéric Cilins, co-accusé de Beny Steinmetz devant le tribunal correctionnel de Genève, a été la star du troisième jour d’audience. Pendant dix heures, il a livré sa vérité, de la Guinée de Lansana Conté aux griffes du FBI.
Cette affaire hors normes qui dure depuis plus de dix ans pourrait connaître son épilogue prochainement, avec la convocation à la barre de l’ancien ministre des Travaux publics.
Au deuxième jour de son procès pour corruption et faux dans les titres, Beny Steinmetz a répondu pendant sept heures aux interrogations du tribunal correctionnel de Genève. Avec un objectif : ne pas apparaître comme celui qui décidait des actions du groupe à son nom.
Le procès du milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz s’est ouvert lundi 11 janvier à Genève. Avec deux anciens partenaires, Frédéric Cilins et Sandra Merloni-Horemans, il est accusé de corruption et de faux dans les titres dans le cadre des contrats miniers du Simandou en Guinée.
L’ancien Premier ministre a refusé à deux reprises de révéler l’origine de sa fortune avant de finir par craquer lors d’un procès en appel, le 9 janvier. Des révélations qui provoquent choc et consternation au sein de l’opinion.
L’ex-Premier ministre malien Boubou Cissé n’est pas en fuite, mais « en lieu sûr » à Bamako, contrairement à ce que suggère la justice qui le met en cause comme le cerveau d’une tentative de renversement des autorités, ont indiqué ses avocats vendredi.
Soucieux de ne pas s’attirer les foudres de leur population ou de la communauté internationale, certains régimes africains se contentent désormais d’enfermer leurs opposants à leur domicile, les plaçant dans une situation de non-droit.
Après avoir passé vingt ans derrière les barreaux pour avoir participé, selon la justice militaire, à l’assassinat du président Laurent-Désiré Kabila, Eddy Kapend est désormais libre. Il a toujours clamé son innocence.
Ancien chef de guerre passé par la politique, le Congolais Roger Lumbala a été placé en détention provisoire. Il est notamment poursuivi pour « complicité de crimes contre l’humanité ».
Les avocats de l’homme d’affaires libanais, condamné aux côtés de Vital Kamerhe dans l’affaire du programme des 100 jours, vont saisir le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire.
Les généraux Mohamed Mediène, dit « Toufik », et Athmane Tartag, ainsi que la militante trotskiste Louisa Hanoune ont également été acquittés en appel samedi 2 janvier par la cour militaire de Blida.
Félix Tshisekedi a accordé une grâce présidentielle à toutes les personnes condamnées dans le cadre du procès pour le meurtre de Laurent-Désiré Kabila, en 2001. Le colonel Eddy Kapend et ses coaccusés, incarcérés depuis 15 ans, vont être remis en liberté.
« Madame Maya » a été condamnée en appel à douze ans de prison pour blanchiment d’argent et trafic d’influence. Cette femme d’affaires algérienne avait prétendu être la fille du président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Interpellées il y a une semaine, plusieurs personnalités poursuivies pour « complot contre le gouvernement », dont l’activiste Ras Bath, ont été présentées devant un juge qui a décidé de les placer sous mandat de dépôt. L’instruction judiciaire vise également l’ancien Premier ministre Boubou Cissé.
Jugée en appel pour corruption depuis samedi, la richissime femme d’affaires de 66 ans était parvenue à amasser une fortune colossale en se présentant comme la fille illégitime du président déchu.
Inspirée par le cas de Michel Thierry Atangana, détenu au Cameroun durant dix-sept ans, une proposition de loi visant à améliorer l’accompagnement et l’indemnisation des victimes de détention arbitraire devrait être votée par les députés français début 2021.
Si toutes les accusations à son encontre ont été levées, l’ancien patron de la brigade antiterroriste Saber Laajili, emprisonné pour « complot contre la sûreté de l’État » en 2018, poursuit son combat.
Malgré plusieurs décisions de justice, et les promesses de l’État du Tchad et de l’Union africaine, les victimes de Hissène Habré n’ont toujours pas reçu les indemnisations promises. Pour l’avocate tchadienne Jacqueline Moudeïna, il est plus que temps.
La Cour d’Arusha se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins et la poursuite du bras de fer engagé avec certains États pourrait nuire à sa légitimité.
Le mouvement de protestation entamé ce 30 novembre par les avocats camerounais met en lumière une crise latente qui les oppose depuis plusieurs années aux autorités judiciaires.
Le nouveau procès de l’opposant algérien Karim Tabbou va-t-il anesthésier davantage un mouvement de contestation pris entre le marteau judiciaire et l’enclume sanitaire ? Va-t-il au contraire relancer la révolte ?
À Bujumbura, les biens d’une trentaine de personnes poursuivies dans l’affaire du putsch manqué de 2015 vont être vendus aux enchères. Mais certains avocats et observateurs dénoncent des biais dans la procédure…
Condamné dans plusieurs affaires de corruption, l’ancien chef du gouvernement algérien est toujours incarcéré à la prison de Koléa, à une trentaine de kilomètres d’Alger. Voici son quotidien derrière les barreaux.
Proche de Brice Laccruche Alihanga, Justin Ndoundangoye, incarcéré dans le cadre de l’opération Scorpion depuis décembre 2019, a reçu le soutien de l’Union interparlementaire. Celle-ci a interpellé le gouvernement gabonais, lequel ne garantirait pas le « droit à la vie » et « à l’intégrité physique » du détenu.
Alors que l’AFD fait l’objet d’une plainte de la société civile gabonaise au sujet de prêts accordés à l’État gabonais, la France refuse de dévoiler devant le tribunal administratif de Paris les conditions d’octroi de ces derniers.
Condamné en première instance à dix-huit ans de prison, l’ancien patron des patrons a écopé en appel d’une peine de douze ans ferme, assortie d’une amende de 8 millions de dinars.
Moins d’un mois après le rejet de son pourvoi en cassation, l’ancien homme d’affaires Félicien Kabuga, soupçonné d’avoir été le financier du génocide des Tutsi au Rwanda, a été remis ce lundi au Mécanisme de l’ONU sur le Rwanda, à La Haye, avant un éventuel transfert à Arusha.