Au quatrième anniversaire de l’assassinat de Floribert Chebeya et de la disparition de Fidèle Bazana en RDC, leurs deux familles, épaulées par les avocats de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), viennent de déposer à Dakar une plainte avec constitution de partie civile contre l’un des policiers congolais présumément impliqués dans ce double assassinat, Paul Mwilanbwe.
Le juge antiterroriste français Marc Trévidic devait se rendre en Algérie samedi. Le magistrat et son équipe ont dû renoncer faute d’autorisation officielle.
Entamé en mars, le procès ultra-médiatique de l’athlète sud-africain Oscar Pistorius, poursuivi pour le meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp, est d’ores et déjà entré dans l’histoire. Mais il est loin d’être le premier sur le continent, habitué aux procès politiques. De Nelson Mandela à Mohamed Morsi en passant par Jean-Bedel Bokassa, retour sur les grandes affaires judiciaires africaines.
Le palais royal a annoncé la création d’une commission spécialement chargée d’examiner les cas des détenus français grévistes de la faim au Maroc. Mais les tensions diplomatiques entre Paris et Rabat demeurent.
Selon une note interne de la Cour pénale internationale (CPI) rendue publique lundi, les plaidoiries finales dans l’affaire Bemba « seront entendues à partir du 13 octobre ». Le verdict pourrait alors être prononcé au plus tard début 2015.
Suivant les instructions de la justice sud-africaine, Oscar Pistorius, poursuivi pour le meurtre de sa compagne en février 2013, s’est rendu lundi dans un hôpital de Pretoria pour passer une série d’examens psychiatriques.
Le blogueur tunisien Azyz Amami, rendu célèbre par la révolution de 2011, a bénéficié d’un non-lieu vendredi à l’issue de son procès pour détention de cannabis, une affaire fabriquée de toutes pièces par la police selon l’accusé.
Le sort des détenus français en grève de la faim au Maroc continuent d’alimenter les relations entre Paris et Rabat. Vendredi, le ministère français des Affaires étrangères a affirmé attendre des informations précises de la part des Marocains sur les revendications des grévistes.
L’enquête pour haute trahison visant Amadou Toumani Touré (ATT) progresse. Mais la procédure est loin de faire l’unanimité. Résultat : à Bamako, on spécule, et, à Dakar, où l’ex-président est réfugié, on attend.
Environ 300 personnes, surtout civiles, auraient été tuées dans la répression des attaques survenues le 30 décembre dans de grandes villes de RDC. C’est ce qu’indique le rapport de la Ligue des électeurs, une ONG locale, réalisé avec la Fédération internationale des droits de l’homme.
L’appel de la Libye interjeté devant la CPI a été rejeté mercredi par la juridiction pénale internationale. La Cour refuse que Seif el-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, soit jugé dans son pays comme le souhaite Tripoli.
Plusieurs détenus français ont entamé une grève de la faim pour réclamer la reprise de la coopération judiciaire entre Paris et Rabat, suspendue suite aux poursuites exercées en France contre le patron du contre-espionnage marocain, Abdelattif Hammouchi.
Hosni Moubarak a été condamné mercredi à trois ans de prison pour corruption. En juin 2012, l’ex-président égyptien était déjà condamné à la prison à vie pour avoir ordonné à l’armée de tirer sur les manifestants qui réclamaient son départ. Une affaire qui est de nouveau rejugée.
Le président Boni Yayi l’accusait d’avoir voulu attenter à sa vie. Réfugié à Paris, l’homme d’affaires Patrice Talon niait en bloc. Après dix-huit mois de rebondissements, le feuilleton a pris fin grâce à une médiation d’Abdou Diouf. Récit.
Les juges d’instruction sénégalais des Chambres africaines extraordinaires (CAE) chargées par l’Union africaine (UA) de juger Hissène Habré et ses complices vont se rendre de nouveau à N’Djamena, du 24 mai au 9 juin.
Un tribunal a condamné 126 partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l’armée à dix années de prison pour des violences dans un nouveau procès de masse en Égypte.
Condamné à trois mois de prison pour escroquerie à Monaco, Didier Bolozi, ex-candidat déclaré à la présidentielle de 2011 en RDC, a contacté, jeudi, la rédaction de « Jeune Afrique » pour donner sa version des faits. Il réfute catégoriquement avoir arnaqué le « vendeur de kebabs » qui l’a traîné en justice.
Quelques heures après son interpellation jeudi dans la matinée, le pasteur Paul-Joseph Mukungubila a été remis en liberté sous caution. Mais Kinshasa dit attendre la décision de son extradition dans les prochaines « 48 heures ».
Le dimanche 11 mai à Kinshasa, 15 personnes ont perdu la vie après un mouvement de foule à l’issue du match AS Vita Club-TP Mazembe (0-1). Une enquête est en cours pour déterminer les raisons de ce drame, mais certains témoins évoquent une bavure policière.
Des appels d’ambassades occidentales n’ont pas suffi pour empêcher la condamnation d’une Soudanaise chrétienne pour apostasie. La jeune femme de 27 ans a écopé jeudi de la peine de mort par pendaison. Enceinte de huit mois, elle a également été condamnée à 100 coups de fouet pour adultère.
Selon des sources proches de son bureau à Paris, le pasteur Paul-Joseph Mukungubila, accusé par Kinshasa d’avoir fomenté les attaques du 30 décembre dans la capitale congolaise et dans les deux autres villes du pays, a été arrêté « jeudi très tôt le matin » par la police sud-africaine à Johannesburg.
Dans la soirée de mercredi, le président béninois, Thomas Boni Yayi, a gracié Patrice Talon. Cet homme d’affaires était accusé d’avoir fomenté un complot en 2012 pour empoisonner le chef de l’État et d’avoir préparé un coup d’État en février 2013. Tous ses complices ont également été pardonnés.
Le procès de Jean-Bosco Uwinkindi, premier accusé transféré à la justice rwandaise par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour son rôle présumé lors du génocide de 1994, s’est ouvert mercredi à Kigali.
Alors que les ministères de la Justice et de la Santé sont en train d’examiner les moyens d' »humaniser » la loi anticannabis, jugée rigide, le Premier ministre tunisien Mehdi Jomâa s’est dit mercredi favorable à son amendement.
Tunis est en émoi après l’arrestation du blogueur Azyz Amami, qui rappelle les journées de fin décembre 2010 où le régime de Ben Ali avait opéré un vaste coup de filet chez les cyber activistes.
Déclaré « non amnistiable » par Kinshasa qui le soupçonne d’avoir participé directement ou indirectement au recrutement des enfants-soldats en 2012, l’opposant congolais (RDC) Roger Lumbala se dit prêt à se présenter devant la justice internationale pour prouver son innocence. Interview exclusive.
En 2011, Didier Bolozi avait annoncé son intention de se présenter à la présidentielle en RDC. Trois ans plus tard, il se retrouve condamné par défaut à trois mois de prison à Monaco pour escroquerie. Le verdict a été rendu lundi au tribunal correctionnel de la Principauté.
La Cour pénale internationale (CPI) a dépêché jeudi sa première mission en Centrafrique. Objectif : poursuivre l’enquête préliminaire ouverte en février sur les crimes commis notamment par l’ex-rébellion de la Séléka et par les miliciens anti-balaka.
Soupçonné de détournement de deniers publics dans la même affaire que l’avocate franco-camerounaise Lydienne Yen Eyoum, l’ex-ministre camerounais délégué aux Finances en charge du Budget est décédé à Yaoundé jeudi d’une fièvre typhoïde mal soignée.
Alexis Sinduhije, opposant burundais, a été libéré dans la nuit de mardi à mercredi du centre fermé de l’aéroport de Bruxelles, où il était détenu depuis jeudi 1er mai. Un juge du Conseil du contentieux des étrangers (CCE) a décidé de suspendre la mesure de refoulement prise à son encontre.