Depuis le 9 juin dernier, l’Instance Vérité et Dignité est en marche en Tunisie. Une dizaine d’autres commissions du même genre ont déjà été mises en place sur le continent. Le processus est en vogue, mais savez-vous réellement de quoi il s’agit ? Jeune Afrique fait le point.
Après les appels de Washington demandant au Caire de gracier les trois journalistes d’Al-Jazira condamnés la veille à des peines de 7 à 10 de prison, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a rétorqué mardi que les autorités ne devaient pas s’ingérer dans les affaires judiciaires.
Gravement mis en cause par un article du « Monde » l’accusant, fin mars, d’avoir été financé par l’homme d’affaires corse Michel Tomi, le président malien avait sérieusement envisagé de porter plainte pour diffamation. Il n’en a finalement rien fait. Explications.
Le ministre sénégalais de la Justice, Sidiki Kaba, a accordé un entretien à « Jeune Afrique ». Candidat à l’assemblée des États Parties à la Cour pénale internationale (CPI), il expose ses ambitions pour cette institution.
L’ex-capitaine marocain Mustapha Adib a porté plainte à Paris contre le roi Mohammed VI et une trentaine de responsables civils et militaires. Il y dénonce des faits de torture et des « traitements cruels et dégradants » qui remonteraient à la fin des années 1990.
Incarcéré en Angleterre après avoir été condamné en 2012 à 50 ans pour crimes contre l’humanité en Sierra Leone, Charles Taylor souhaite être transféré au Rwanda pour se rapprocher de sa famille. La requête de l’ex-président libérien a été confirmée jeudi par ses avocats.
Dans le cadre d’une information judiciaire ouverte depuis une année en France notamment pour « blanchiment aggravé », l’homme d’affaires corse Michel Tomi a été placé mercredi en garde à vue. La justice française s’intéresse à l’origine de ses revenus et à ses relations avec Ibrahim Boubacar Keïta, le président malien.
Une coalition d’ONG burundaises a annoncé jeudi avoir déposé quatre plaintes devant la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) pour interpeller le pouvoir de Pierre Nkurunziza sur des cas d’exécutions extrajudiciaires commises entre 2010 et 2012 dans le pays. Une action qui intervient dans un contexte pré-électoral tendu dans le pays.
Libérée mercredi après quatre ans d’emprisonnement pour diffamation et atteinte à la sûreté de l’État, la journaliste rwandaise Agnès Uwimana Nkusi a annoncé qu’elle comptait poursuivre sa carrière.
Une « convention sur la coopération judiciaire » a été signée début juin entre le barreau de Paris et celui de Bukavu. Un accord qui permettra aux avocats parisiens d’assister les victimes de violences sexuelles dans l’est de la RDC. Trois questions à Me Jean-Claude Bagayamukwe, bâtonnier dans la capitale du Sud-Kivu.
Condamnés au premier degré à des peines allant de six mois à un an de prison, neuf militants du mouvement pro-réformes du 20-Février au Maroc ont été remis en liberté provisoire, mardi, lors d’une audience en appel.
La CPI a décidé jeudi de juger l’ex-président ivoirien pour crimes contre l’humanité commis durant la crise postélectorale de 2010-2011. Une décision salué par la défense de Laurent Gbagbo, qui souhaite profiter de ce procès pour que « la vérité soit dévoilée ».
Un mois après la mort de la photojournaliste française Camille Lepage, tuée à 26 ans alors qu’elle effectuait un reportage près de Bouar, dans l’ouest de la Centrafrique, l’enquête piétine à Bangui et à Paris. De nombreuses zones d’ombre entourent les circonstances de sa mort. Le point en cinq questions.
Une Cour d’appel égyptienne a annulé samedi la condamnation d’un policier qui avait écopé de 10 ans de prison pour la mort de 37 prisonniers islamistes asphyxiés par du gaz lacrymogène dans un fourgon pénitentiaire, selon une source judiciaire.
Une cour égyptienne a ajourné samedi son verdict dans le procès du guide spirituel des Frères musulmans, Mohamed Badie, et de 37 co-accusés, jugés pour des violences ayant fait deux morts en 2013 dans le delta du Nil.
Une cour égyptienne doit rendre samedi son verdict dans le procès du guide spirituel des Frères musulmans, Mohamed Badie, et 47 co-accusés, jugés pour des violences ayant fait deux morts en 2013 dans le delta du Nil.
Des responsables de la société civile de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), opposés au cantonnement dans leur région de rebelles hutu rwandais accusés de génocide, ont été détenus quelques heures vendredi sans pouvoir s’exprimer publiquement sur le sujet.
Mise en place en janvier, une commission d’enquête internationale sur la Centrafrique a remis jeudi son premier rapport au Conseil de sécurité de l’ONU. Elle accuse l’ex-rébellion Séléka et les anti-balaka d’avoir commis des crimes contre l’humanité dans le pays.
Un adolescent de 14 ans, fils d’un diplomate de la RDC, est soupçonné d’avoir commis plusieurs agressions sexuelles à Magnanville, à 60 km à l’ouest de Paris. Pour permettre à la justice d’instruire sur ces « faits graves », les autorités françaises ont demandé jeudi à Kinshasa de lever l’immunité diplomatique du père.
Accusés de soutenir les Frères musulmans, 20 journalistes et employés d’Al-Jazira, dont quatre étrangers, risquent la « peine maximale » en Égypte. Une peine qui peut aller de 15 à 20 ans de prison, selon le réquisitoire prononcé jeudi à leur encontre.
Les avocats de l’État congolais ont déposé une requête en annulation dans l’affaire dite des « disparus du Beach » de Brazzaville, qui date de 1999. La justice française doit se prononcer le 3 juillet.
L’ancien milliardaire algérien Rafik Moumen Khalifa, incarcéré à Alger, est jugé par contumace depuis lundi à Nanterre, près de Paris. Accusés comme lui d’abus de confiance, de détournement et de banqueroute, dix coaccusés sont attendus à la barre.
Au quatrième anniversaire de l’assassinat de Floribert Chebeya et de la disparition de Fidèle Bazana en RDC, leurs deux familles, épaulées par les avocats de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), viennent de déposer à Dakar une plainte avec constitution de partie civile contre l’un des policiers congolais présumément impliqués dans ce double assassinat, Paul Mwilanbwe.
Le juge antiterroriste français Marc Trévidic devait se rendre en Algérie samedi. Le magistrat et son équipe ont dû renoncer faute d’autorisation officielle.
Entamé en mars, le procès ultra-médiatique de l’athlète sud-africain Oscar Pistorius, poursuivi pour le meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp, est d’ores et déjà entré dans l’histoire. Mais il est loin d’être le premier sur le continent, habitué aux procès politiques. De Nelson Mandela à Mohamed Morsi en passant par Jean-Bedel Bokassa, retour sur les grandes affaires judiciaires africaines.
Le palais royal a annoncé la création d’une commission spécialement chargée d’examiner les cas des détenus français grévistes de la faim au Maroc. Mais les tensions diplomatiques entre Paris et Rabat demeurent.
Selon une note interne de la Cour pénale internationale (CPI) rendue publique lundi, les plaidoiries finales dans l’affaire Bemba « seront entendues à partir du 13 octobre ». Le verdict pourrait alors être prononcé au plus tard début 2015.