Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans de prison et 10 ans d’inéligibilité pour « détournement de fonds » et « corruption ». Un verdict qui marque la fin d’une procédure hors norme et acte la mise à l’écart d’un rouage clé du pouvoir.
L’homme d’affaires franco-algérien, au cœur d’une enquête sur le financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, demande la levée de son assignation à résidence.
Selon le rapport d’autopsie, le magistrat qui présidait les audiences du procès Kamerhe est décédé après avoir reçu un ou plusieurs coups à la tête. Mais l’affaire comporte des incohérences et la famille de Raphaël Yanyi ne croit pas en la version officielle.
Accusé depuis 2015 d’avoir trempé dans un gigantesque trafic de faux billets, le chanteur Thione Seck comparaissait en appel, le 15 juin, à Dakar. Et l’ouverture des scellés a réservé bien des surprises…
La Cour pénale internationale est sur le point de publier la liste restreinte des candidats au poste de procureur général. Quels sont les enjeux de cette élection pour l’Afrique et pour l’avenir de la Cour elle-même ?
Une peine de 20 ans de prison a été requise jeudi par la justice congolaise contre l’ancien président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, allié politique et directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi.
Ces anciens dignitaires ont été lourdement condamnés. Certains ont été autorisés à quitter le pays tandis que d’autres, jugés en leur absence, n’ont jamais été recherchés…
Si le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd suscite une émotion et des interrogations dans le monde entier, chacun doit aussi réaliser qu’il peut être à son tour bourreau et victime. Et en tirer les conséquences pour l’inévitable « après ».
Le 22 juin prochain s’ouvrira le procès de l’ex-ministre de l’Économie, Magloire Ngambia. Ses avocats français et sénégalais n’y seront pas à cause de l’interruption des liaisons aériennes. Ils envisagent de demander un renvoi.
Entre les petites phrases sibyllines lâchées au détour d’une réponse aux questions des juges et les joutes frontales qui opposent accusés et témoins, le « procès des 100 jours » est devenu le théâtre de règlements de comptes entre membres du cabinet de Félix Tshisekedi.
Économiste et PDG de Cap Bank, Habib Karaouli met en garde contre les limites et les effets pervers du discours anticorruption. Alors même que les milieux d’affaires tunisiens redoutent le lancement par le ministre Mohamed Abbou d’une nouvelle opération « mains propres ».
Huit ans après les premières accusations, Nicolas Sarkozy et ses proches ont rendez-vous ce mercredi devant la cour d’appel de Paris. L’ancien président français compte contester la validité de l’enquête judiciaire sur un financement libyen présumé de sa campagne 2007.
En détention provisoire depuis août 2018, l’ancien président des Comores Ahmed Abdallah Sambi vit depuis reclus dans sa résidence de Voidjou, sur l’île de Grande-Comore. Dans une lettre de douze pages adressée au président Azali Assoumani, il réclame un geste.
L’ancien patron mondial de l’athlétisme, le Sénégalais Lamine Diack, est arrivé lundi au tribunal de Paris pour être jugé avec son fils et quatre acteurs présumés d’un pacte de corruption pour protéger des athlètes russes dopés.
L’ex-président tchadien Hissène Habré, condamné à perpétuité à Dakar pour crimes contre l’humanité, avait bénéficié de deux mois de sortie en raison du coronavirus.
Lors d’une audience de dix heures, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a affirmé jeudi que le marché lié à la construction des maisons préfabriquées avait « été accordé sur instruction expresse du chef de l’État ».
Alors que son procès a été renvoyé au 11 juin, le général à la retraite Hocine Benhadid est rentré à Alger, après avoir quitté l’hôpital parisien où il avait été admis le 22 janvier pour y recevoir des soins et poursuivre sa rééducation.
La cour d’appel de Paris a donné un avis favorable au transfert de Félicien Kabuga devant le Mécanisme de l’ONU, basé en Tanzanie. C’est la fin du premier acte d’une bataille judiciaire qui ne fait que commencer.
Le chef rebelle centrafricain Abdoulaye Miskine et trois de ses compagnons, qui avaient été arrêtés au Tchad, ont été placés sous mandat de dépôt et sont incarcérés à N’Djamena. Ils sont notamment accusés de « la création et la direction d’un mouvement insurrectionnel ».
L’opposant Karim Tabbou, figure du Hirak, était une nouvelle fois convoqué devant la justice algérienne lundi 1er juin. Son procès a finalement été reporté au 29 juin. Un dossier éminemment politique.
Malgré la levée d’une partie des restrictions qui leur étaient imposées par la Cour pénale internationale (CPI), Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé n’en ont pas fini avec la justice internationale. Et leur retour à Abidjan semble improbable.
Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont décidé de mettre fin à certaines conditions imposées à la mise en liberté de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
Le ministre délégué à la Défense du Tchad, Mahamat Abali Salah, a été visé par une plainte pour coups et blessures. Le garde national et nomade qui l’avait déposé s’est finalement rétracté. Retour sur un imbroglio.
Détenu depuis décembre, Brice Laccruche Alihanga a tenté de mettre fin à ses jours. Après avoir été soigné, l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba a été renvoyé en cellule. Les autorités suivent le dossier de près.
Arrêté le 7 mars à Alger, le correspondant de TV5 et de Reporters sans frontières (RSF) Khaled Drareni reste en prison. La chambre d’accusation près la Cour d’Alger a rejeté ce mercredi sa demande de remise en liberté.
Le magistrat qui présidait le tribunal de grande instance en charge du procès de Vital Kamerhe, poursuivi pour détournement de fonds, est décédé subitement dans la nuit de mardi à mercredi à Kinshasa.
Proche de Roch Marc Christian Kaboré, l’ex-ministre Jean-Claude Bouda a été placé en détention,inculpé notamment de « blanchiment de capitaux » et « enrichissement illicite ».
Partie civile dans le procès de Vital Kamerhe, accusé de détournement de près de 50 millions de dollars de deniers publics, l’État a mandaté des ténors du barreau. Et leurs premières interventions semblent montrer qu’ils n’entendent pas retenir leurs coups face au directeur de cabinet de Félix Tshisekedi.
L’issue judiciaire de l’arrestation, après 23 ans de cavale, du financier présumé du génocide des Tutsi dépendra de la capacité de la justice internationale à se dépasser.