Des appels d’ambassades occidentales n’ont pas suffi pour empêcher la condamnation d’une Soudanaise chrétienne pour apostasie. La jeune femme de 27 ans a écopé jeudi de la peine de mort par pendaison. Enceinte de huit mois, elle a également été condamnée à 100 coups de fouet pour adultère.
Selon des sources proches de son bureau à Paris, le pasteur Paul-Joseph Mukungubila, accusé par Kinshasa d’avoir fomenté les attaques du 30 décembre dans la capitale congolaise et dans les deux autres villes du pays, a été arrêté « jeudi très tôt le matin » par la police sud-africaine à Johannesburg.
Dans la soirée de mercredi, le président béninois, Thomas Boni Yayi, a gracié Patrice Talon. Cet homme d’affaires était accusé d’avoir fomenté un complot en 2012 pour empoisonner le chef de l’État et d’avoir préparé un coup d’État en février 2013. Tous ses complices ont également été pardonnés.
Le procès de Jean-Bosco Uwinkindi, premier accusé transféré à la justice rwandaise par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour son rôle présumé lors du génocide de 1994, s’est ouvert mercredi à Kigali.
Alors que les ministères de la Justice et de la Santé sont en train d’examiner les moyens d' »humaniser » la loi anticannabis, jugée rigide, le Premier ministre tunisien Mehdi Jomâa s’est dit mercredi favorable à son amendement.
Tunis est en émoi après l’arrestation du blogueur Azyz Amami, qui rappelle les journées de fin décembre 2010 où le régime de Ben Ali avait opéré un vaste coup de filet chez les cyber activistes.
Déclaré « non amnistiable » par Kinshasa qui le soupçonne d’avoir participé directement ou indirectement au recrutement des enfants-soldats en 2012, l’opposant congolais (RDC) Roger Lumbala se dit prêt à se présenter devant la justice internationale pour prouver son innocence. Interview exclusive.
En 2011, Didier Bolozi avait annoncé son intention de se présenter à la présidentielle en RDC. Trois ans plus tard, il se retrouve condamné par défaut à trois mois de prison à Monaco pour escroquerie. Le verdict a été rendu lundi au tribunal correctionnel de la Principauté.
La Cour pénale internationale (CPI) a dépêché jeudi sa première mission en Centrafrique. Objectif : poursuivre l’enquête préliminaire ouverte en février sur les crimes commis notamment par l’ex-rébellion de la Séléka et par les miliciens anti-balaka.
Soupçonné de détournement de deniers publics dans la même affaire que l’avocate franco-camerounaise Lydienne Yen Eyoum, l’ex-ministre camerounais délégué aux Finances en charge du Budget est décédé à Yaoundé jeudi d’une fièvre typhoïde mal soignée.
Alexis Sinduhije, opposant burundais, a été libéré dans la nuit de mardi à mercredi du centre fermé de l’aéroport de Bruxelles, où il était détenu depuis jeudi 1er mai. Un juge du Conseil du contentieux des étrangers (CCE) a décidé de suspendre la mesure de refoulement prise à son encontre.
Amal Alamuddin, la nouvelle fiancée de George Clooney, est une avocate réputée. Parmi ses nombreux – et célèbres – clients, Abdallah Senoussi, ancien chef des renseignements de Mouammar Kadhafi aujourd’hui aux mains de la justice libyenne.
L’opposant burundais Alexis Sinduhije a été interpellé jeudi à l’aéroport de Bruxelles, alors qu’il arrivait du Tchad. Le président du Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD) est sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par le Burundi en mars pour « organisation d’un mouvement insurrectionnel ».
Kinshasa a rendu public mercredi une liste de 100 nouveaux amnistiés. On y trouve notamment des adeptes du mouvement politico-religieux Bundi dia Kongo, des ex-M23, des miliciens Kata Katanga et des proches de Diomi Ndongala.
Le tribunal de grande instance de Ouagadougou s’est déclaré incompétent mercredi sur la demande d’exhumation du corps de Thomas Sankara. Une décision qui a provoqué la colère de la famille de l’ancien président burkinabè.
Il aurait pu être libéré le 17 avril, la justice en a décidé autrement. Le fils de l’ancien président sénégalais doit prouver l’origine licite d’un patrimoine désormais estimé à 178 millions d’euros. Mais la procédure présente de nombreuses failles… et embarrasse au plus haut niveau.
La veuve de l’ancien président nigérien Ibrahim Baré Maïnassara espère toujours faire juger les assassins de son mari. Dans ce but, elle a saisi la Cour de justice de la Cedeao.
Les autorités américaines ont dénoncé, lundi, la condamnation à mort, par la justice égyptienne, de près de 700 islamistes présumés. Washington a appelé Le Caire à annuler ces peines, ainsi que les 500 autres condamnations prononcées fin mars.
Le Mouvement du 6-Avril, fer de lance de la révolution qui a conduit à la chute de Moubarak en 2011 et qui manifeste aujourd’hui contre le régime dirigé par l’armée, est interdit en Égypte. La décision a été prise lundi par un tribunal du Caire.
Le tribunal de Minya a condamné à mort, lundi, 683 partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi – dont Mohamed Badie, le guide suprême des Frères musulmans. Fin mars, ce même tribunal avait condamné à mort 529 autres islamistes. Lundi, cette peine a été commuée en prison à vie pour 492 de ces 529 personnes.
Un tribunal égyptien de Minya (sud) a condamné samedi 13 partisans du président islamiste destitué Mohamed Morsi à des peines allant de 5 à 88 ans de prison pour des heurts en marge de manifestations l’été dernier, selon une source judiciaire.
Interpol a diffusé sur son site la fiche de recherche de l’homme d’affaires Farid Noureddine Bedjaoui, objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice italienne. Âgé de 44 ans, détenteur de la nationalité algérienne, canadienne et française, Bedjaoui est recherché pour « associations de malfaiteur finalisée à la corruption », selon la notice rouge diffusée par Interpol.
Sur demande du gouvernement sud-soudanais, la justice a libéré vendredi quatre proches de l’ancien vice-président Riek Machar qui mène une rébellion contre le pouvoir. Ils étaient poursuivis pour tentative de coup d’État.
La multiplication des actes de délinquance dans la capitale économique marocaine nourrit un fort sentiment d’insécurité au sein de la population. Qui ne cache plus son ras-le-bol.
À la faveur de la politique de « cohésion nationale » en RDC, une loi d’amnistie a été promulguée par le président congolais, Joseph Kabila, le 11 février. Mais tous les détenus et prisonniers politiques ne sont – a priori – pas concernés. Zoom sur ces « gros poissons » dont les dossiers posent problème.
Le retour au Sénégal d’Abdoulaye Wade, prévu le 25 avril, suscite de l’inquiétude au sein de la défense de son fils, Karim Wade. Mais pour l’instant, « Gorgui » a su garder le silence concernant cette affaire.
Le général putschiste Amadou Haya Sanogo a vu les accusations le visant s’alourdir. En plus de complicité d’enlèvement, il doit répondre depuis le 22 avril du chef de complicité d’assassinat dans l’affaire des Bérets rouges d’avril-mai 2012.
Karim Wade, le fils de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade dont il fut conseiller et ministre, restera en prison où il croupit depuis un an en attendant son procès, prévu en juin, pour « enrichissement illicite ».