Interpellé à son domicile, emmené devant le juge et inculpé de « complicité d’enlèvement de personnes », le général Sanogo dort désormais en prison. Retour sur le parcours de ce militaire qui, en renversant le président Amadou Toumani Touré en mars 2012, a précipité son pays dans une crise sans précédent.
Pour mettre un terme aux agissements des groupes de délinquants armés, appelés « kuluna », Kinshasa a opté pour la manière forte en lançant une opération coup de poing. Au risque de commettre des bavures et de créer la polémique en RDC.
En déplacement en Algérie, le juge d’instruction français Marc Trévidic a obtenu le feu vert des autorités algériennes pour autopsier les têtes des moines de Tibhirine, dans le cadre de son enquête sur leur assassinat en 1996. Le magistrat n’a en revanche pas reçu l’autorisation de réaliser une série d’auditions de témoins comme il le réclamait.
Le général Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’État contre le président Amadou Toumani Touré en mars 2012, a été inculpé mercredi pour meurtres et assassinats puis écroué. Il avait été auditionné dans la matinée par un juge d’instruction dans le cadre d’exactions commises par ses hommes contre des militaires opposés au putsch.
L’homme d’affaires franco-israélien Arcadi Gaydamak a été arrêté à Zurich la semaine dernière dans le cadre d’une procédure intentée en 2010 par Luis Fernandez, ex-joueur et coach de football français, a-t-on appris mardi. Ce dernier, qui avait entrainé en 2005 le Betar Jerusalem, club israélien appartenant alors à Arcadi Gaydamak, l’accuse d’abus de confiance portant sur une somme de 400 000 euros.
Chargé du dossier de l’assassinat des moines de Tibhirine, en mai 1996, le juge d’instruction français Marc Trévidic se rendra pour deux jours à Alger lors de la dernière semaine de novembre. Enjeu de cette première réunion cruciale avec ses interlocuteurs algériens : l’étude de sa demande d’exhumation des têtes des sept religieux et d’audition de différents protagonistes de l’affaire.
Pour tenter de sensibiliser les partenaires internationaux de la RDC sur le sort de Diomi Ndongala, le président de Démocratie chrétienne (DC) détenu à Kinshasa pour viol, Freddy Kita, le numéro deux du parti, a entamé le 17 octobre une tournée européenne : Rome, Paris, et bientôt Oslo… Partout, il dénonce la machination politique dont serait victime son patron et plaide pour l’ouverture d’un « vrai dialogue » avec le pouvoir.
Le procès de l’ancien dirigeant tchadien Hissène Habré va-t-il se dérouler en direct à la télévision sénégalaise ? C’est en tout cas ce que souhaite le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, qui a annoncé mercredi avoir pris contact avec des partenaires techniques afin d’assurer une retransmission radiotélévisée de l’audience.
La cour d’appel de Paris s’est prononcé mercredi pour l’extradition au Rwanda de Claude Muhayimana, 52 ans, et d’Innocent Musabyimana, 41 ans. Ils sont actuellement recherchés par Kigali pour leur participation présumée au génocide de 1994.
Deux procès très attendus ont été reportés, mardi, au Caire. Celui de quatre officiers de police jugés pour la mort, en août, de trente-sept prisonniers islamistes asphyxiés par du gaz lacrymogène, aura finalement lieu 12 novembre. Dans le même temps, le tribunal égyptien chargé de juger le Guide suprême des Frères musulmans et ses partisans s’est récusé.
« Aucun avocat – égyptien ou étranger – ne défendra le président élu Mohamed Morsi, car le président ne reconnaît pas l’autorité du tribunal qui doit le juger pour « incitation au meurtre » à partir du 4 novembre », a annoncé, lundi, la coalition de ses partisans.
L’Assemblée constitutive de l’Union pour le renouveau centrafricain (Urca) s’est tenue à Bangui du 23 au 25 octobre. L’ancien Premier ministre, Anicet Georges Dologuélé, en est le président et il compte bien se servir de ce nouveau parti comme rampe de lancement pour la prochaine élection présidentielle.
Le journaliste Ali Anouzla, directeur de la version arabophone du site d’information Lakome, a été mis vendredi en liberté provisoire. Il reste inculpé pour « aide matérielle », « apologie » et « incitation au terrorisme ».
Les juges de la CPI ont décidé en appel, vendredi, que le vice-président kényan ne pourra s’absenter de son procès à La Haye que pour des « circonstances exceptionnelles ». William Ruto est accusé de crimes contre l’humanité.
L’avocat du Libyen Abou Anas al-Libi, détenu aux États-Unis, a demandé mardi six mois pour préparer la défense de son client. Ce ce membre présumé d’Al-Qaïda est accusé d’être impliqué dans les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie en 1998.
Les Nations unies exhortent les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) à poursuivre les militaires responsables de viols massifs dans l’Est du pays en novembre 2012, selon un communiqué en ligne dimanche sur le site internet de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco).
La Cour pénale internationale (CPI) a autorisé, vendredi, le président kényan Uhuru Kenyatta à ne pas assister à l’ensemble des audiences de son procès. Le chef de l’État doit y être jugé pour crimes contre l’humanité à partir du 12 novembre.
Le chef de l’État angolais José Eduardo dos Santos a jeté un pavé dans la mare, mardi, en déclarant que « les choses n’allaient pas bien » entre son pays et le Portugal. À l’origine de la colère de Luanda, une enquête menée par la justice portugaise contre de hauts responsables du régime angolais et des membres de la famille du président dos Santos.
Le Libyen Abou Anas al-Libi, membre présumé d’Al-Qaïda, a plaidé non coupable, mardi, devant un juge new-yorkais. Il est inculpé pour les attentats meurtriers contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie en août 1998.
L’Union africaine (UA) organisera un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement, les 11 et 12 octobre à Addis-Abeba. Parmi les points à l’ordre du jour figure les relations du continent avec la Cour pénale internationale (CPI).
À l’occasion du verdict en appel du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) dans le procès de Charles Taylor, le 26 septembre, Jeune Afrique vous invite à redécouvrir ses articles les plus saisissants concernant l’ancien président libérien. Dans le douzième volet de la série, Cheikh Yérim Seck retrace la vie et l’oeuvre de celui qui restera comme l’un des tueurs les plus célèbres du continent. Un article publié dans J.A. n° 2425 du 1er au 7 juillet 2007.
À l’occasion du verdict en appel du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) dans le procès de Charles Taylor, le 26 septembre, Jeune Afrique vous invite à redécouvrir ses articles les plus saisissants concernant l’ancien président libérien. Le onzième volet de la série est consacrée à l’ouverture du procès à Freetown, avant que celui-ci ne soit délocalisé à La Haye pour des raisons de sécurité. Un article de Valérie Thorin, publié dans J.A. n° 2361 du 9 au 15 avril 2006.
À l’occasion du verdict en appel du Tribunal spécial pour la Sierre Leone (TSSL) dans le procès de Charles Taylor, jeudi 26 septembre, Jeune Afrique vous invite à redécouvrir ses articles les plus saisissants concernant l’ancien président libérien.
Le parquet général de Paris a préconisé, vendredi 20 septembre, l’extradition de deux Rwandais recherchés par Kigali pour leur participation présumée au génocide de 1994. Un revirement qui pourrait constituer une première en France.
La justice française a infligé, vendredi 20 septembre, des peines de prison avec sursis et des amendes à l’encontre d’une mère de famille et de son frère. Leur faute : avoir envoyé à l’école un enfant de trois ans vêtu d’un t-shirt dont avec des inscriptions évoquant les attentats du 11 septembre 2001.
Le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, et plusieurs de ses proches collaborateurs, comme Abdallah Senoussi ou Al-Baghdadi al-Mahmoudi, sont appelés à comparaître ce jeudi à Tripoli, dans le cadre d’une affaire liée à la répression de la révolte de 2011.
Al-Jazira entame un bras de fer avec les autorités du Caire, qu’elle accuse de harcèlement à son égard. La chaîne qatarie annonce avoir entamé une procédure pour traîner l’Égypte devant des juridictions internationales.
La fille illégitime présumée d’Albert II, Delphine Boël, a entamé une procédure en reconnaissance de paternité, lundi 9 septembre. L’immunité de l’ex-roi des Belges ne lui permet plus d’échapper à la justice.
L’ancien président islamiste, destitué et arrêté par l’armée le 3 juillet, sera jugé avec 14 autres responsables des Frères musulmans pour « incitation au meurtre ». Le parquet n’a pas donné de date pour ce procès.