Arrêté le 9 mai, l’activiste malien, figure de la lutte anticorruption, serait soupçonné d’atteinte à la sûreté de l’État. Aucun juge ne s’est pour l’instant prononcé sur le dossier.
Arrêté après un mois de cavale, Daniel Shangalume Nkingi – dit « Massaro » -, neveu de Vital Kamerhe, est soupçonné d’avoir fait le lien entre ce dernier et l’homme d’affaires Jammal Samih.
Pendant 23 ans, Félicien Kabuga avait réussi à échapper aux polices du monde entier. Le 16 mai, celui qui est soupçonné d’avoir été « l’argentier » du génocide contre les Tutsi a été arrêté près de Paris. Retour sur les derniers mois de traque du plus recherché des fugitifs rwandais.
Le gouvernement malien apporte son soutien à la chanteuse franco-malienne, rentrée à Bamako le 9 mai, alors qu’elle était placée sous contrôle judiciaire depuis fin mars avec interdiction de quitter le territoire français.
La Cour pénale internationale (CPI) a décidé lundi de rejeter la demande de l’ancien vice-président congolais, acquitté en 2018 de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Placée sous contrôle judiciaire fin mars avec interdiction de quitter le territoire français, la chanteuse franco-malienne a rejoint Bamako par avion privé.
Lors de l’ouverture de son procès, Vital Kamerhe s’est défendu en expliquant qu’il n’était pas seul en charge de la supervision du Programme des cent jours. Qui sont les autres personnalités qu’il a évoquées ?
Ébranlée en début d’année par les « Luanda Leaks », la femme d’affaires et fille aînée de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos accuse la justice angolaise de s’être appuyée sur de faux documents pour geler ses avoirs en Angola et au Portugal.
Vital Kamerhe a vu sa demande de remise en liberté provisoire rejetée, selon ses avocats. Cette annonce intervient au lendemain de l’ouverture du procès sur des détournements de près de 40 millions de dollars destinés au programme des cent jours, dont les audiences doivent reprendre le 25 mai.
Mis en cause dans l’affaire du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, en 2007, l’homme d’affaires franco-algérien sera auditionné le 18 mai. Ses avocats, qui le disent dans un état de santé critique, demandent son transfert en Suisse.
Vital Karmehe est soupçonné du détournement de près de 50 millions de dollars de deniers publics. Son procès a été reporté au 25 mai. Le tribunal a annoncé qu’il se prononcera sous 48 heures sur la demande de remise en liberté du directeur de cabinet de Félix Tshisekedi.
Le procès de Vital Kamerhe pour détournement de deniers publics doit s’ouvrir ce lundi 11 mai au tribunal de grande instance de Kinshasa/La Gombe. Pour y faire face, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi s’est entouré d’avocats influents.
La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, bras judiciaire de l’Union Africaine, a rendu coup sur coup deux ordonnances aux implications très politiques pour le Bénin et la Côte d’Ivoire, qui ont réagi par un retrait. Un nouveau désaveu pour une juridiction qui peine à faire respecter ses prérogatives.
Des proches de l’ancien président sont incriminés dans une enquête sur l’affaire de corruption qui secoue le géant de l’aéronautique européen Airbus. Des révélations qui tombent mal pour John Dramani Mahama, qui briguera un nouveau mandat en fin d’année.
L’homme d’affaires, ancien gendre de Ben Ali, est visé par une plainte pour harcèlement sexuel. À l’origine du scandale : une célèbre animatrice de télévision.
Vital Kamerhe, en détention préventive depuis le 8 avril, est soupçonné d’avoir détourné plus de 50 millions de dollars de fonds destinés au Programme des cent jours. Il doit comparaître le 11 mai prochain. Que reproche-t-on exactement au directeur de cabinet du président congolais ? Le point sur un dossier complexe et sensible.
La défense de Charles Blé Goudé est vent debout contre Fatou Bensouda et Emmanuel Altit, l’avocat de Laurent Gbagbo. Alors que la suite du procès en appel des deux hommes devait avoir lieu devant la CPI le 11 mai, cette audience devrait en principe être reportée sine die.
Au lendemain de la condamnation de Guillaume Soro, la Côte d’Ivoire a annoncé mercredi 29 avril qu’elle se retirait de « la déclaration de compétence prévue au protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ».
Condamné à 20 ans de prison et à la privation de ses droits civiques pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux », Guillaume Soro voit s’amenuiser ses chances de se porter candidat à la présidentielle. « Une tentative d’exécution politique », selon ses avocats.
L’ancien Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne a été reconnu coupable de recel de deniers publics detournés et de blanchiment de capitaux. Il a été condamné à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards de F CFA d’amende, et à la privation de ses droits civiques pendant cinq ans.
Le procès contre Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, pour « recel de deniers publics et blanchiment de capitaux » s’ouvrira ce mardi 28 avril devant le tribunal correctionnel d’Abidjan, en l’absence du concerné et de ses avocats. Ces derniers dénoncent « une tentative d’exécution politique ».
Combat contre les fake news, contrôle des médias et des partis… Eclipsées par la lutte contre le coronavirus, les nouvelles dispositions pénales ont été présentées devant un Parlement presque vide, et adoptées sans débat politique.
Libéré le 6 avril dans le cadre des mesures liées à la pandémie de coronavirus, Hissène Habré purge actuellement sa peine à son domicile – ou plutôt à ses domiciles. Jeune Afrique fait le point sur la détention aménagée de l’ancien président tchadien.
Dix-sept jours après l’incarcération du directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, les magistrats en charge de l’instruction ont renvoyé le dossier devant le tribunal de grande instance de Kinshasa. La veille, Vital Kamerhe avait pourtant failli bénéficier d’une remise en liberté provisoire.
Après la découverte de plusieurs cas de Covid-19 dans les prisons marocaines, la crainte d’une large contamination des détenus gagne l’Afrique du Nord. D’autant que, de l’Algérie à l’Égypte, la surpopulation carcérale multiplie les risques.
Le gouvernement béninois a confirmé jeudi avoir retiré sa déclaration au protocole instituant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). La société civile et l’opposition condamnent vivement cette décision.
Un document de la justice américaine met en cause l’ex-ministre algérien de l’Énergie, exilé aux États-Unis, dans une affaire de corruption internationale. Et pourrait permettre à la justice algérienne de finalement obtenir son extradition.