Il a été de tous les mouvements rebelles avant de rejoindre l’armée congolaise… Mais sous la pression internationale, Kabila a dû se résoudre à lâcher Bosco Ntaganda.
Le ministère tunisien de la Justice a décidé de révoquer 81 magistrats. Selon un communiqué publié samedi 26 mai, ceux-ci sont soupçonnés de corruption et auraient été « compromis » avec l’ancien régime de Ben Ali.
Le procureur du tribunal militaitre du Kef a requis la peine de mort, mercredi 23 mai, contre le dictateur tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali, jugé par contumace. Une décision qui ne fait pas l’unanimité.
Deux mois après le drame qui a endeuillé la capitale congolaise, vingt-trois personnes ont été déférées devant la justice. Ce qui semble conforter la thèse de l’origine criminelle de la catastrophe.
Le fils de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, Michel Gbabgo, est un « prisonnier d’opinion », selon sa mère, la Française Jacqueline Chamois. Celle-ci demande « un rapatriement d’urgence » pour son fils, détenu en Côte d’Ivoire depuis le mois d’avril 2011.
Chris Mahlangu, un jeune ouvrier agricole, a été reconnu coupable du meurtre d’Eugène Terreblanche, le sud-africain fondateur d’un mouvement pro-apartheid, retrouvé battu à mort dans sa ferme en 2010. Il risque la peine capitale, tandis que son coaccusé à lui, seulement été reconnu coupable de cambriolage.
Le président tunisien, Moncef Marzouki, a donné son accord pour extrader dans les « jours ou semaines » à venir l’ancien Premier ministre libyen de Mouammar Kadhafi, Baghdadi Mahmoudi, vers la Libye. La fin d’un long feuilleton judiciaire qui n’a cependant pas fini de faire parler de lui.
Accusé de complicité de détournement de fonds publics, l’ancien ministre des Affaires étrangères Tchadien, Mahamat Saleh Annadif, attend son procès. Et clame son innocence.
Dominique Strauss-Kahn sait se rappeler au bon souvenir de ses amis socialistes. Alors que Jean-Marc Ayrault a été nommé Premier ministre et que François Hollande effectue son premier voyage officiel en Allemagne, l’ancien patron du FMI a déposé plainte, mardi 15 mai, contre Nafissatou Diallo. Motif : fausses déclarations, diffamation et procédure abusive. DSK estime que l’ex-femme de chambre a ruiné son avenir professionnel.
Le 26 avril, ils étaient nombreux, sur le continent, à suivre le verdict du procès de Charles Taylor. Et à se dire qu’ils pourraient bien un jour, comme l’ancien président libérien, être envoyés à la Cour pénale internationale. Ont-ils des raisons de s’inquiéter ? Enquête.
Plusieurs dossiers judiciaires sont en train de semer la discorde entre le président Boni Yayi et son gouvernement. Mais le pire est sans doute à venir.
Les policiers tunisiens sont-ils les boucs émissaires de la justice militaire pour les tueries de la révolution ? C’est ce qu’ont affirmé mercredi leurs syndicats, qui s’en prennent particulièrement au dernier ministre de la Défense de Ben Ali, Ridha Grira.
Au Maroc, le Printemps arabe prend la forme d’une course de fond menée par le roi Mohammed VI. En inaugurant une haute instance chargée d’émettre ses recommandations sur la mise en oeuvre de la réforme de la justice, en gestation dans la nouvelle Constitution de 2011, le souverain répond à une forte demande des Marocains.
L’ex-secrétaire général de la présidence camerounaise, Jean-Marie Atangana Mebara, a été reconnu non coupable de trois des cinq chefs d’accusation retenus contre lui, jeudi 3 mai, par le tribunal de grande instance de Mfoundi (Yaoundé). L’instruction liée à l’affaire dite de l' »Albatros » est, quant à elle, toujours en cours.
Nabil Karoui, le directeur de la chaîne tunisienne Nessma TV, a été reconnu coupable « d’atteinte aux bonnes mœurs » ce jeudi 3 mai par un tribunal de Tunis. Il devra s’acquitter d’une amende de 2 400 dinars pour avoir diffusé le film franco-iranien Persepolis, le 7 octobre dernier.
L’acteur égyptien Adel Imam a été condamné à trois mois de prison. Sa faute ? Il aurait ridiculisé l’islam dans des films tournés… dans les années 1990.
Un juge sénégalais suppléant du TSSL a essayé de prendre la parole après l’énoncé du verdict contre Charles Taylor pour défendre ce dernier. Mais les micros étaient déjà coupés…
L’un avait été secrétaire général de la présidence, l’autre Premier ministre du Cameroun. Tous deux se savaient menacés mais espéraient encore que le président Biya se souviendrait qu’ils avaient été de proches conseillers. Accusés de détournement de fonds, Marafa Hamidou Yaya et Ephraïm Inoni ont été arrêtés le 16 avril. Leurs noms sont venus s’ajouter à la longue liste des « victimes » de l’opération Épervier.
Selon le père d’une des victimes du rapt du Novotel d’Abidjan, en mars 2011, les forces françaises avaient été prévenues de l’arrivée des ravisseurs. L’enquête, elle, piétine.
À moins d’une semaine du second tour de la présidentielle française, Mouammar Kadhafi s’invite – à titre posthume – dans l’actualité politique. Après la publication par le site Mediapart d’un document qui attesterait d’un financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 par le régime libyen, le président sortant a démenti et déclaré vouloir porter plainte. Moussa Koussa, ancien chef des services secrets libyens, dont la signature figure sur le document en question, ainsi que Béchir Salah Béchir, ex-directeur de cabinet du colonel Kadhafi, en exil en France, ont également réfuté l’accusation.
Arrêté le 23 avril après la découverte de deux cadavres inhumés dans son jardin, l’influent chef mouride sénégalais a été inculpé ce jeudi 26 avril pour meurtre. La communauté de ses fidèles est encore sous le choc.
Le Rwanda juge, à partir du jeudi 26 avril, son premier accusé pour « génocide » et « extermination en tant que crime contre l’humanité », en la personne de Jean Uwinkindi, transféré par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda. Ce pasteur pentecôtiste est accusé d’avoir dirigé plusieurs attaques contre les Tutsis réfugiés dans sa propre paroisse de Kayenzi, en avril 1994.
Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est rendu pour la première fois à Duékoué. Dans cette ville symbolique, théâtre d’un déferlement de violence lors de la crise postélectorale, le chef d’État s’est posé en rassembleur, promettant la justice à la foule venue l’écouter.
Le procès de Nabil Karoui a repris le jeudi 19 avril. Au cœur d’une affaire qui divise profondément la société tunisienne, le directeur de la chaîne Nessma TV est accusé d’avoir porté atteinte aux préceptes de l’islam suite à la diffusion du film d’animation « Persepolis ».