La remise par les autorités ivoirienne de l’ancien chef de l’État, Laurent Gbagbo, à la Cour pénale internationale (CPI) a été savamment orchestrée et rondement menée. Récit exclusif.
Douze jours avant les élections législatives du 11 décembre en Côte d’Ivoire, qui devraient donner une large majorité au chef de l’État Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo a été transféré à la Cour pénale internationale (CPI). Quelles peuvent être les conséquences de cette confrontation entre l’agenda politique et la chronique judiciaire ? Enquête.
La future procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, accorde une interview exclusive à Jeune Afrique dans son édition n° 2657, en kiosques du 11 au 17 décembre. Et fait le tour de la question des rapports compliqués de son institution avec le continent.
Après plus de 30 ans de bataille judiciaire, le sort de Mumia Abu-Jamal, un des condamnés à mort les plus connus des États-Unis, est désormais scellé : il ne sera pas exécuté mais restera en prison jusqu’à la fin de ses jours.
Après treize jours de détention préventive pour « incitation à des infractions pénales par voie de presse », les trois journalistes du quotidien d’opposition pro-Gbagbo « Notre Voie », César Etou, Didier Dépri et Boga Sivori, ont recouvré leur liberté mardi. Au terme d’un procès expéditif devant le tribunal des flagrants délits d’Abidjan.
Les députés camerounais réunis en session extraordinaire à Yaoundé ont voté samedi 3 décembre une loi portant sur la création d’une juridiction chargée de la répression des grands crimes économiques. Vers l’accélération du « Plan Épervier » ?
Neuf ex-hauts responsables tunisiens dont Abdallah Kallel et Mohamed Ali Ganzoui, respectivement ministre de l’Intérieur et directeur général de la Sûreté de l’État au moment des faits, ont été condamnés par un tribunal militaire à des peines allant de trois à cinq ans de prison.
La Chambre d’appel de la Cour suprême du pays a récusé jeudi 1er décembre la nomination de Menzi Simelane. L’homme avait été choisi par le président sud-africain Jacob Zuma pour occuper le siège de procureur général.
Moussa Koussa, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Mouammar Kadhafi rallié à la rébellion, fait l’objet d’accusation de la part d’anciens détenus politiques libyens. Il aurait notamment joué un rôle dans le massacre de la prison d’Abou Salim.
Déjà condamné à 66 ans de prison par la justice tunisienne, l’ancien raïs Ben Ali a écopé de cinq années supplémentaires pour des actes de tortures sur des officiers de l’armée, des faits datant de 1991.
Suite au transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye, le tribunal de la CPI va procéder à la comparution initiale de l’ancien président lundi prochain. Le FPI, parti pro-Gbagbo, annonce quant à lui qu’il se retire de tout processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, à quelques jous des législatives prévues pour le 11 décembre.
La Côte d’Ivoire est le 7e pays d’Afrique où la Cour pénale internationale (CPI), entrée en fonction en 2002, a ouvert une enquête. Petit récapitulatif, à l’heure où Laurent Gbagbo attend son procès à La Haye et où une Africaine, la Gambienne Fatou Bensouda, est sur le point d’être nommée procureure en remplacement de l’Argentin Luis Moreno-Ocampo.
Entre reconstruction, réconciliation nationale et relance de l’économie, la Côte d’Ivoire a entamé sa refondation après une décennie de crise. Rencontre avec ceux et celles qui marquent cette nouvelle période.
Encore redouté il y a quelques mois, Seif el-Islam Kadhafi est aujourd’hui considéré comme « inoffensif » et pourra rester prisonnier dans l’ouest libyen jusqu’à son procès.
Après l’inculpation et l’emprisonnement de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo à La Haye mercredi 30 novembre, le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo annonce que d’autres responsables ivoiriens devront rendre des comptes devant la justice internationale. Quel que soit leur camp.
La mort de cinq élèves officiers au Mali, en octobre, a ravivé la polémique, mais la justice tarde à faire connaître ses premières conclusions. Enquête sur un tabou qui a la peau dure.
Le journaliste angolais Rafael Marques a porté plainte contre sept généraux de l’entourage du président Eduardo dos Santos pour « crimes contre l’humanité ». Portrait d’un homme qui n’a pas froid aux yeux.
À l’approche des élections législatives prévues pour le 11 décembre, la tension monte d’un cran en Côte d’Ivoire. Armes à la main, des vandales ont empêché la tenue d’un meeting du FPI à Abidjan, le 20 novembre. Une enquête a été ouverte.
Le procès de six pirates somaliens s’est ouvert mardi 15 novembre 2011 en France devant la cour d’assises des mineurs de Paris. Accusés de la prise d’otages d’un couple à bord du voilier le Carré d’As en septembre 2008, les prévenus comparaissent en séance publique.
Juste avant son départ du Togo, le président ivoirien Alassane Ouattara a une nouvelle fois assuré que la justice ivoirienne « sera la même pour tous », aussi bien pour les auteurs de crimes appartenant à la mouvance pro-Gbagbo qu’à la sienne.
Le fils de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, Michel, a décidé de porter plainte en France par l’intermédiaire de ses avocats contre le Premier ministre de Ouattara, Guillaume Soro, et dix anciens comzones de l’ex-rébellion des Forces nouvelles. Lui-même est détenu à Bouna, où il attend d’être jugé pour « complot contre l’autorité de l’État », entre autres chefs d’inculpation.
Des initiatives lancées par de jeunes militants égyptiens, comme celle d' »Emsek Feloul », tentent de limiter la percée des ex-membres du parti de Hosni Moubarak, le PND, aux prochaines élections législatives. Enquête.
Au lendemain du jugement autorisant l’extradition de l’ex-Premier ministre libyen Al-Baghdadi Ali Al-Mahmoudi, la cour d’appel de Tunis s’est prononcé contre sa libération.
La Banque centrale de Tunisie a mandaté l’avocat suisse Enrico Monfrini pour récupérer les avoirs illégaux du clan Ben Ali placés à l’étranger. L’homme a déjà à son tableau de chasse Jean-Claude Duvalier et Mobutu.