Au Maroc, le Printemps arabe prend la forme d’une course de fond menée par le roi Mohammed VI. En inaugurant une haute instance chargée d’émettre ses recommandations sur la mise en oeuvre de la réforme de la justice, en gestation dans la nouvelle Constitution de 2011, le souverain répond à une forte demande des Marocains.
L’ex-secrétaire général de la présidence camerounaise, Jean-Marie Atangana Mebara, a été reconnu non coupable de trois des cinq chefs d’accusation retenus contre lui, jeudi 3 mai, par le tribunal de grande instance de Mfoundi (Yaoundé). L’instruction liée à l’affaire dite de l' »Albatros » est, quant à elle, toujours en cours.
Nabil Karoui, le directeur de la chaîne tunisienne Nessma TV, a été reconnu coupable « d’atteinte aux bonnes mœurs » ce jeudi 3 mai par un tribunal de Tunis. Il devra s’acquitter d’une amende de 2 400 dinars pour avoir diffusé le film franco-iranien Persepolis, le 7 octobre dernier.
L’acteur égyptien Adel Imam a été condamné à trois mois de prison. Sa faute ? Il aurait ridiculisé l’islam dans des films tournés… dans les années 1990.
Un juge sénégalais suppléant du TSSL a essayé de prendre la parole après l’énoncé du verdict contre Charles Taylor pour défendre ce dernier. Mais les micros étaient déjà coupés…
L’un avait été secrétaire général de la présidence, l’autre Premier ministre du Cameroun. Tous deux se savaient menacés mais espéraient encore que le président Biya se souviendrait qu’ils avaient été de proches conseillers. Accusés de détournement de fonds, Marafa Hamidou Yaya et Ephraïm Inoni ont été arrêtés le 16 avril. Leurs noms sont venus s’ajouter à la longue liste des « victimes » de l’opération Épervier.
Selon le père d’une des victimes du rapt du Novotel d’Abidjan, en mars 2011, les forces françaises avaient été prévenues de l’arrivée des ravisseurs. L’enquête, elle, piétine.
À moins d’une semaine du second tour de la présidentielle française, Mouammar Kadhafi s’invite – à titre posthume – dans l’actualité politique. Après la publication par le site Mediapart d’un document qui attesterait d’un financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 par le régime libyen, le président sortant a démenti et déclaré vouloir porter plainte. Moussa Koussa, ancien chef des services secrets libyens, dont la signature figure sur le document en question, ainsi que Béchir Salah Béchir, ex-directeur de cabinet du colonel Kadhafi, en exil en France, ont également réfuté l’accusation.
Arrêté le 23 avril après la découverte de deux cadavres inhumés dans son jardin, l’influent chef mouride sénégalais a été inculpé ce jeudi 26 avril pour meurtre. La communauté de ses fidèles est encore sous le choc.
Le Rwanda juge, à partir du jeudi 26 avril, son premier accusé pour « génocide » et « extermination en tant que crime contre l’humanité », en la personne de Jean Uwinkindi, transféré par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda. Ce pasteur pentecôtiste est accusé d’avoir dirigé plusieurs attaques contre les Tutsis réfugiés dans sa propre paroisse de Kayenzi, en avril 1994.
Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est rendu pour la première fois à Duékoué. Dans cette ville symbolique, théâtre d’un déferlement de violence lors de la crise postélectorale, le chef d’État s’est posé en rassembleur, promettant la justice à la foule venue l’écouter.
Le procès de Nabil Karoui a repris le jeudi 19 avril. Au cœur d’une affaire qui divise profondément la société tunisienne, le directeur de la chaîne Nessma TV est accusé d’avoir porté atteinte aux préceptes de l’islam suite à la diffusion du film d’animation « Persepolis ».
L’opinion publique ne leur est pas favorable, les juges non plus ! Au Cameroun, les gays sont des boucs émissaires que l’on menace, frappe et emprisonne. Sans que personne y trouve à redire.
Nature de la Constitution tunisienne, agenda électoral, charia, identité, justice, sécurité… Autant de sujets sur lesquels Moncef Marzouki, Hamadi Jebali et Mustapha Ben Jaafar affichent, par-delà leurs différences, une identité de vues. Interviews croisées.
Le fils du défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, soupçonné de crimes contre l’humanité, sera transféré la semaine prochaine à Tripoli et a accepté d’engager un avocat, a annoncé dimanche le représentant de la Libye à la Cour pénale internationale (CPI).
La Cour d’appel du tribunal militaire de Tunis a condamné samedi le président déchu Ben Ali et d’anciens hauts responsables de son régime à des peines allant de deux à cinq ans de prison pour la torture d’officiers de l’armée, a-t-on appris de sources judiciaires concordantes.
Il draine souffrances et frustrations, se prête à toutes les manipulations: le dossier des victimes de la révolution tunisienne reste explosif pour les autorités, alors que la Tunisie célèbre lundi sa « journée des martyrs ».
Seif el-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi, est emprisonné à Zintan, au sud-ouest de la capitale libyenne. Selon le bureau de la défense de la Cour pénale internationale, il aurait été victime d’une agression.
La femme de chambre guinéenne, Nafissatou Diallo, veut être reconnue comme victime dans le cadre de l’affaire DSK. Déboutée au pénal, elle espère gagner au civil.
Au moins 23 personnes ont été exécutées suite à une condamnation à mort en Afrique en 2011, selon le rapport annuel d’Amnesty International. Si le bilan n’est que partiel puisque les chiffres de la Libye notamment ne sont pas disponibles, l’ONG a déclaré distinguer « d’importantes avancées ».
Il se serait bien passé de cet honneur. Déclaré coupable de crimes de guerre pour avoir enrôlé des enfants en 2002-2003 lors du conflit en Ituri, le chef de milice congolais a fait l’objet du premier verdict rendu par la CPI en dix années d’existence.
Plusieurs fois déjà, la presse a annoncé son arrestation imminente. Autrefois tout-puissant, Marafa Hamidou Yaya se sait sur la sellette depuis qu’il a été écarté du gouvernement, en décembre. Portrait d’un homme dont les ambitions risquent de précipiter la chute.
En cas de victoire de Macky Sall lors du second tour de l’élection présidentielle sénégalaise, fixé au 25 mars, le camp d’Abdoulaye Wade doit s’attendre à rendre des comptes. L’ancien Premier ministre a promis des audits, même s’il exclut toute « chasse aux sorcières ».
S’il admet qu’il est trop tôt pour juger l’action de son successeur Hamadi Jebali (Ennahdha), l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi estime que le processus de transition démocratique ne progresse pas assez vite en Tunisie.