À l’approche des élections législatives prévues pour le 11 décembre, la tension monte d’un cran en Côte d’Ivoire. Armes à la main, des vandales ont empêché la tenue d’un meeting du FPI à Abidjan, le 20 novembre. Une enquête a été ouverte.
Le procès de six pirates somaliens s’est ouvert mardi 15 novembre 2011 en France devant la cour d’assises des mineurs de Paris. Accusés de la prise d’otages d’un couple à bord du voilier le Carré d’As en septembre 2008, les prévenus comparaissent en séance publique.
Juste avant son départ du Togo, le président ivoirien Alassane Ouattara a une nouvelle fois assuré que la justice ivoirienne « sera la même pour tous », aussi bien pour les auteurs de crimes appartenant à la mouvance pro-Gbagbo qu’à la sienne.
Le fils de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, Michel, a décidé de porter plainte en France par l’intermédiaire de ses avocats contre le Premier ministre de Ouattara, Guillaume Soro, et dix anciens comzones de l’ex-rébellion des Forces nouvelles. Lui-même est détenu à Bouna, où il attend d’être jugé pour « complot contre l’autorité de l’État », entre autres chefs d’inculpation.
Des initiatives lancées par de jeunes militants égyptiens, comme celle d' »Emsek Feloul », tentent de limiter la percée des ex-membres du parti de Hosni Moubarak, le PND, aux prochaines élections législatives. Enquête.
Au lendemain du jugement autorisant l’extradition de l’ex-Premier ministre libyen Al-Baghdadi Ali Al-Mahmoudi, la cour d’appel de Tunis s’est prononcé contre sa libération.
La Banque centrale de Tunisie a mandaté l’avocat suisse Enrico Monfrini pour récupérer les avoirs illégaux du clan Ben Ali placés à l’étranger. L’homme a déjà à son tableau de chasse Jean-Claude Duvalier et Mobutu.
Mis en détention par les autorités ivoiriennes, l’homme d’affaires franco-ivoirien Pierre Chaudron est suspecté d’avoir des liens étroits avec Séka Séka, l’ancien aide de camp de Simone Gbagbo. Abidjan le soupçonne même d’avoir aidé ce dernier dans ses activités de déstabilisation du pouvoir d’Alassane Ouattara. Explications.
Le médecin rwandais Sosthène Munyemana avait porté plainte en 2010 contre une association bordelaise l’accusant d’avoir participé au génocide de 1994 au Rwanda. Mardi, le tribunal de Bordeaux a condamné l’association pour non-respect de la présomption d’innocence.
Arrêté à la mi-octobre après l’ancien aide de camp de Simone Gbagbo, Séka Séka, l’homme d’affaires français Pierre Chaudron est maintenu en détention par la DST. Ses liens financiers avec l’ancien régime lui sont reprochés mais les accusations qui pèsent sur lui restent vagues.
Le verdict est tombé mardi dans la journée : la justice tunisienne accède à la demande des autorités libyennes d’extrader l’ancien Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi. À charge pour le président tunisien par intérim, Foued Mebbazza, de valider ou non cette décision.
Le juge français Patrick Ramaël est de nouveau en Côte d’Ivoire pour son enquête sur les affaires Guy-André Kieffer et Xavier Ghelbert. Il a recueilli de nombreuses confidences d’anciens proches du pouvoir de Laurent Gbagbo mais bute sur la non-coopération de Séka Séka, l’ancien aide de camp de Simone Gbagbo.
De petits partis favorables au président ivoirien déchu Laurent Gbagbo présenteront des candidats aux législatives du 11 décembre, alors que le parti de M. Gbagbo lui-même menace de boycotter le scrutin, a déclaré samedi à l’AFP un responsable.
La nouvelle Assemblée constituante tunisienne, fraîchement élue le 23 octobre dernier et dominée par les islamistes d’Ennahdha, devra composer avec une magistrature qui a soif d’indépendance.
Jugés en août pour tentative de fuite et possession illégale de devises, une trentaine de proches de Ben Ali, dont son épouse Leïla Trabelsi, son gendre Sakhr el-Materi, mais aussi Imed et Moez Trabelsi, ont vu leur peines confirmées en appel. Si Ali Seriati est acquitté, la défense estime le jugement très sévère par rapport aux délits commis.
Le Russe Viktor Bout, considéré par les Etats-Unis comme un des plus grands marchands d’armes clandestins du monde, a été reconnu coupable mercredi à New York d’avoir voulu vendre un arsenal de fusils et missiles digne d’une armée et destiné à tuer des Américains.
Ils sont cinq. Cinq magistrats du Conseil constitutionnel qui vont devoir se prononcer sur la validité de la candidature d’Abdoulaye Wade à la présidentielle sénégalaise de 2012. Cinq hommes sur lesquels tous les regards sont braqués.
La Tunisie a lancé un mandat d’arrêt international contre Souha Arafat, la veuve du dirigeant palestinien Yasser Arafat, pour son implication présumée dans une affaire de corruption à l’époque du régime de Ben Ali.
Angolagate, dossiers Elf et Bourgi… Pourquoi les avocats africains de l’Hexagone sont-ils exclus des grands dossiers de la justice française où l’honneur de l’Afrique est en jeu ? C’est la question que posent, dans une lettre ouverte aux chefs d’État africains parvenue à J.A., vingt et un professionnels originaires du continent inscrits aux barreaux de Paris et de sa banlieue, dont Augustin Kemadjou, le président de l’Association des avocats africains et antillais de France. L’un d’eux confie : « Cette lettre s’adresse à tous ces chefs d’État africains qui se méfient de nous sous prétexte que nous serions incapables de garder des secrets ou susceptibles de nous retourner un jour contre eux. » En d’autres termes : Messieurs les chefs d’État, ayez confiance en nous ! Extraits…
Le procès du dictateur déchu égyptien Hosni Moubarak est ajourné au 28 décembre, a annoncé dimanche 30 octobre l’agence officielle Mena. Un laps de temps qui devrait permettre à la justice d’étudier la demande des avocats des victimes de remplacer le président du tribunal.
Longtemps il a fait et défait les gouvernements japonais. Accusé de financement illégal de parti politique, Ichiro Ozawa comparaît depuis le 6 octobre devant un tribunal de Tokyo. Et crie à la machination.
Le Parquet de Rabat a décidé de faire appel du jugement rendu dans l’attentat meurtrier de Marrakech, dans le sud du Maroc, pour les sept prévenus condamnés à des peines de 2 à 4 ans, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Le procès des auteurs présumés de l’attentat à la bombe de Marrakech en avril, qui a fait 17 morts dont onze étrangers, a connu son épilogue vendredi avec la condamnation à la peine capitale du principal accusé et à la perpétuité pour son complice.
Un responsable du Conseil national de transition a déclaré jeudi 27 octobre que Seif el-Islam Kadhafi se trouvait désormais en territoire nigérien. Il aurait toujours l’intention de se rendre à la Cour pénale internationale qui a confirmé des contacts indirects.
Condamné à la perpétuité en 1997 pour meurtre, l’ex-« révolutionnaire » vénézuélien Carlos est cette fois jugé pour complicité dans des attentats. Son procès a débuté lundi 7 novembre à Paris.