La soudaine médiatisation de Nafissatou Diallo n’est pas sans ambiguïté. Favorise-t-elle la tenue d’un procès pénal contre Dominique Strauss-Kahn (DSK) ? Pas forcément. Elle est en revanche fort utile dans la perspective du procès civil.
À l’ouverture de son procès, lequel a été à nouveau reporté mardi dernier, l’ex-chef de la garde présidentielle, Ali Seriati, a livré sa version du départ de la famille Ben Ali, le 14 janvier. Mais quelles étaient vraiment les intentions d’un homme soupçonné d’avoir voulu prendre la place de son mentor ? Retour sur un épisode crucial de la révolution tunisienne.
La nouvelle Constitution adoptée le 1er juillet par référendum donne enfin au Maroc un gouvernement de plein exercice. Sur le plan juridique, une batterie de lois organiques va se charger de la faire appliquer. Dans la pratique, c’est la classe politique et la société civile qui vont la faire vivre. Et la confronter aux réalités marocaines. Analyse.
Moins de six mois après la chute du régime, avait lieu la première audience du procès de l’ex-président égyptien Hosni Moubarak, qui comparaissait le 3 août pour meurtres et corruption. La prochaine audience aura lieu le 15 août.
Le procès des 23 membres du clan Ben Ali -Trabelsi, qui avait repris mardi à Tunis, est reporté pour la seconde fois. Parmi les accusés, Ali Seriati, le chef de la sécurité du président déchu, comparaissait pour complicité dans la fuite du couple Ben Ali.
Dix militaires guinéens, dont beaucoup de proches de Sékouba Konaté, et six civils ont été formellement inculpés pour l’attaque du domicile du président Alpha Condé. Reste désormais 22 personnes arrêtées qui sont toujours détenues dans une gendarmerie de la prison de Conakry.
Lundi, le ministère égyptien de l’Intérieur a ordonné le transfert d’Hosni Moubarak depuis Charm el-Cheikh au Caire pour qu’il soit présent le 3 août à l’ouverture de son procès.
Les avocats de l’ex-chef de la sécurité de Ben Ali, Ali Seriati, et de 22 autres membres du clan de l’ex-président plaident ce mardi devant le tribunal de Tunis. Le verdict pourrait être prononcé dans la foulée.
Alors que l’ancien raïs doit comparaître devant la justice le 3 août, les Égyptiens traquent les informations le concernant. Certains craignent que son état de santé ne soit utilisé pour annuler son procès.
Les protestataires égyptiens qui campent sur la place Tahrir au Caire pour réclamer des réformes ont annoncé dimanche qu’ils allaient suspendre leur sit-in durant le ramadan, qui débute lundi en Egypte, pour le reprendre à la fin du mois de jeûne musulman.
Les familles des victimes françaises de l’attentat de Marrakech du 28 avril se sont montrées vendredi satisfaites de l’avancée de l’enquête et de la collaboration entre les justices marocaines et françaises, à l’issue d’une réunion avec les juges d’instruction à Paris.
La présidence gabonaise a déposé plainte en France contre le porte-parole de la candidate écologiste à la présidentielle, Eva Joly. Yannick Jadot avait notamment qualifié Ali Bongo Ondimba de « dictateur » dans une interview à un quotidien français.
Le Conseil d’État gabonais a rejeté jeudi le recours déposé contre la dissolution d’un des deux principaux partis d’opposition, l’Union nationale, dont André Mba Obame est le secrétaire exécutif.
Les rebelles libyens ont proposé à Mouammar Kadhafi de quitter le pouvoir tout en restant dans son pays, une offre à laquelle le colonel n’a pas daigné répondre.
Amnesty International publie un nouveau rapport sur l’insécurité et les personnes déplacées en Côte d’Ivoire. Après deux semaines d’enquête au mois de juin, l’ONG conclut que depuis la mi-mai, les exactions commises contre les civils sont le fait d’éléments pro-Ouattara.
Le président ivoirien a plaidé pour une justice équitable, essentielle au processus de réconciliation, lors d’une conférence de presse à l’ONU mercredi.
Liberté d’expression, pluralisme, débats sur les futures réformes… Les Tunisiens ont fait bouger bien des choses en six mois. Et ils restent vigilants. En attendant l’élection de la Constituante, le flou qui règne sur la scène politique favorise l’émergence des islamistes et inquiète la société civile.
L’État confisque les actifs des proches du clan Ben Ali. Alors que l’enquête se poursuit, 350 entreprises seraient déjà concernées. Des sociétés qu’il faut administrer, et dont l’avenir reste en suspens.
L’ancien président égyptien Hosni Moubarak « refuse de se nourrir » et est dans un état préoccupant, a rapporté le 27 juillet le journal officiel Al-Gomhuria.
Une vingtaine de proches de l’ancien couple présidentiel, dont l’ex-« sécurocrate » du régime, Ali Seriati, ont comparu mardi devant la justice. Tous avaient été arrêtés le 14 janvier alors qu’ils tentaient de fuir le pays.
Nafissatou Diallo, la femme de chambre de l’hôtel Sofitel qui accuse l’ancien président du Fonds monétaire international d’agression sexuelle, s’est exprimée publiquement pour la première fois depuis le début de l’affaire. Déterminée, elle dit vouloir que Dominique Strauss-Kahn « aille en prison ».
La décision surprise du chef de l’État sénégalais, Abdoulaye Wade, de renvoyer l’ancien dictateur tchadien, Hissène Habré, dans son pays a pris tout le monde de court. Le courrier destiné au président Idriss Déby Itno a été envoyé seulement six jours avant l’arrivée du « colis », prévue le 11 juillet. Exclusif.
Une information judiciaire a été ouverte après l’attaque à l’arme lourde menée dans la nuit de lundi à mardi contre le domicile du président guinéen Alpha Condé, à Conakry.