Un couvre-feu d’une durée indéterminée a été décrété à Tunis et dans sa banlieue. En cause : les pillages et les émeutes de ces derniers jours, motivées par une théorie du complot contre-révolutionnaire, elle-même popularisée par l’ancien ministre Farhat Rajhi…
Premier membre du « clan » Ben Ali à faire face à la justice, Imed Trabelsi vient d’être condamné en Tunisie à deux années de prison. Pendant ce temps, Tunis était de nouveau touchée par une manifestation.
C’est en présence de son médecin personnel, mais sans ses avocats français, que Laurent Gbagbo a répondu aux questions du procureur de la République Simplice Kouadio Koffi, dans le cadre d’une enquête préliminaire en Côte d’Ivoire.
Le mur de la peur est tombé. Après des années d’apathie, les peuples arabes ont décidé de devenir acteurs de leur futur. Avec des méthodes et des résultats bien différents selon les pays.
Laurent Gbagbo devrait comparaître aujourd’hui pour la première fois devant la justice de Côte d’Ivoire. Mais deux sur trois de ses avocats, qui n’étaient pas en possession de documents valides selon les autorités, ont été refoulés à leur arrivée sur le territoire ivoirien.
Des élèves burkinabè sont à nouveau descendus dans les rues pour réclamer la « justice » pour les victimes des « bavures » des forces de l’ordre. C’est justement après les condamnations de certains d’entre eux que des militaires s’étaient mutinés, provoquant la plus grave crise dans le pays depuis près d’un quart de siècle.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de se rendre au Rwanda, où il n’est d’ailleurs pas le bienvenu, tant qu’un rapport accusant la France de complicité dans le génocide de 1994 continuerait à circuler.
Réfugiés en Arabie saoudite, Zine el-Abidine et Leïla Ben Ali ont été accusés de complot contre la sûreté intérieure de l’État. Mais aussi de nombreux meurtres.
Une Française dont les conseils ne sont autres que Mes Vergès et Dumas, a porté plainte à Paris pour crime contre l’humanité après la mort violente de son père à Duékoué. Alassane Ouattara, dont les forces seraient responsables du meurtre, est expressément visé par la procédure.
Le nouveau procureur de la République en poste à Abidjan, Simplice Kouadio Koffi, doit entendre Laurent Gbagbo et ses proches à partir du 4 mai dans le cadre de l’enquête préliminaire qu’il dirige sur les crimes de l’ancien régime. Les auditions doivent se conclure au mois de juin.
Autrefois proche de Paul Biya, l’ancien tout-puissant secrétaire général à la présidence Titus Edzoa croupit en prison. Et la justice camerounaise pourrait bien décider de l’y maintenir.
La piste principale dans l’enlèvement le 4 avril à Abidjan de quatre étrangers, dont deux Français, est celle de l’implication de miliciens et d’éléments de la Garde républicaine du président déchu Laurent Gbagbo, a déclaré samedi à l’AFP le ministre ivoirien de la Justice.
La cour d’appel de Paris a relaxé Charles Pasqua du chef de trafic d’influence tandis que les hommes d’affaires Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak, accusés d’être les cerveaux d’un vaste trafic d’armes « illicite » à destination de l’Angola, ont été blanchis de cette accusation. Leurs peines ont été réduites.
La question de la construction des lieux de culte musulmans suscite bien des fantasmes. Qui paie ? Les fidèles, l’État français, les municipalités, certains pays ou « bienfaiteurs » étrangers ? Réponse : ça dépend !
Le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara s’est engagé à ce que les auteurs de tueries – quels qu’ils soient – répondent de leurs actes. Mais comparaîtront-ils devant la Cour pénale internationale (CPI) ou devant des tribunaux nationaux ?
Le Parquet général a ordonné dimanche le transfert du président égyptien déchu Hosni Moubarak dans un hôpital militaire, son état de santé ayant été jugé suffisamment stabilisé, selon un communiqué. Il devrait ensuite être conduit à l’hôpital de la prison de Tora.
Plusieurs rassemblements populaires avaient lieu dimanche à travers le Maroc. Les manifestants réclamaient plus de justice sociale et de démocratie, en dépit des récents signes d’ouverture montrés par le pouvoir.
Malgré la volonté affichée d’aller dans le sens d’une justice apaisée, le procès d’Imed Trabelsi a débuté dans l’hystérie collective, à tel point qu’il a dû être reporté.
Le parquet général a annoncé jeudi qu’il étudiait un éventuel transfert en prison de l’ancien président Moubarak, si sa santé le permet. Son état est encore jugé instable, selon une source médicale de l’hôpital de Charm el-Cheikh où il a été placé en détention provisoire.
C’est un banal fait divers qui a mis le feu aux poudres, fin mars. Pour la première fois, des mutins s’en sont pris à des symboles de l’État burkinabè, preuve que le malaise est profond dans cette armée où l’on a recruté à tour de bras ces dernières années. Enquête.
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est détenu à Korhogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire. Une localité qu’il n’a pas choisie et où il est gardé par l’un de ses opposants les plus radicaux…
Pas encore entièrement constitué, le collectif d’avocats pour la défense de Laurent Gbagbo est déjà secoué par des jeux d’ego. Me Gilbert Collard a annoncé vouloir prendre ses distances avec ses collègues, notamment avec Me Jacques Vergès. En cause : de sérieuses divergences de style.
Après l’inculpation de deux hommes fin mars pour leur implication dans le génocide au Rwanda, un ancien procureur rwandais vient à son tour d’être interpellé en Belgique pour le même motif.
Depuis la chute d’Hosni Moubarak, le 11 février dernier, les Égyptiens réclament justice. Une commission d’enquête instituée par l’ancien raïs a retenu la complicité de ce dernier dans les sanglantes répressions des manifestations populaires qui ont causé la mort de 846 personnes.
Créé par deux ingénieurs marocains, le site reforme.ma est devenu un lieu incontournable de débat sur la prochaine réforme constitutionnelle. Des milliers de personnes ont déjà fait des propositions. Et donné leur avis sur chaque article, même les plus sensibles.
Le président ivoirien Alassane Ouattara affermit son pouvoir moins d’une semaine après la chute de Laurent Gbagbo dont le parti rentre dans le rang après l’allégeance des chefs militaires, et il va saisir la justice du pays des « crimes » présumés commis par l’ancien régime.
Mais où sont donc passés les Kadet Bertin, Alcide Djédjé, Marcel Gossio, Pascal Affi Nguessan, Mamadou Koulibaly, Bohoun Bouabré, Charles Blé Goudé, Ahoua Don Mello, ou encore Paul Yao N’Dré ? Pour la plupart en fuite ou en résidence surveillée, les fidèles de l’ex-président ivoirien se font très discrets. Petit tour d’horizon de l’ex-galaxie Gbagbo.
Abdoulaye Wade se félicite de la chute de Laurent Gbagbo. Une position qui a aussitôt provoqué un début de chasse aux Sénégalais à Treichville, dans la capitale économique ivoirienne. Phénomène récurrent : depuis 2001, les tensions entre Dakar et Abidjan ont été nombreuses.
Le président ivoirien Alassane Ouattara se donne « un à deux mois » pour la « pacification totale » du pays. Il a demandé à la Cour pénale internationale de mener des enquêtes sur les massacres, notamment dans l’ouest du pays, et annoncé des sanctions contre les pilleurs, y compris dans les rangs de ses forces armées.