Les manifestants qui occupent la place Tahrir au Caire ont promis dimanche de poursuivre leur mouvement en faveur de plus de réformes et de justice, en dépit de mesures d’apaisement annoncées samedi soir par le Premier ministre, Essam Charaf.
Exclusif. Après leur mise en examen par la justice ivoirienne, 24 proches de Laurent Gbagbo ont été transférés le 9 juillet à la prison civile de Boundiali, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire. Parmi eux, l’ex-Premier ministre Gilbert Marie Aké N’Gbo et les anciens ministres Alcide Djédjé, Désiré Dallo, Christine Adjobi, Danielle Boni Claverie, mais aussi l’ancien gouverneur de la BCEAO, Philippe Henri Dacoury-Tabley, qui sont placés en détention préventive et accusés de détournements de fonds publics, d’atteinte à la sûreté de l’État et de crimes de sang.
La Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay, a exhorté dimanche le Sénégal à revoir sa décision de renvoyer l’ex-président tchadien Hissène Habré dans son pays, prévenant que cette extradition pourrait constituer une violation du droit international.
Le Premier ministre égyptien, Essam Charaf, a annoncé samedi soir le limogeage des policiers accusés d’avoir tué des manifestants pendant le soulèvement contre le régime du président Hosni Moubarak et promis une justice plus rapide pour les responsables des violences.
L’ex-président tchadien Hissène Habré, réfugié au Sénégal depuis sa chute en 1990 et poursuivi pour crimes contre l’humanité, va être renvoyé dans son pays d’origine lundi 11 juillet par un vol spécial pour y être jugé.
Deux personnalités du camp de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ont été inculpées, portant à 24 le nombre de figures du régime déchu poursuivies pour détournements de fonds ou atteinte à l’autorité de l’Etat durant la crise post-électorale, a annoncé vendredi le parquet.
Abdoulaye Wade a décidé de renvoyer Hissène Habré dans son pays, le Tchad. L’ex-dictateur doit arriver à N’Djamena lundi, par vol spécial. Une décision qui surprend les plus fins connaisseurs du dossier, mais qui enlève une épine du pied du président sénégalais, très violemment critiqué dans son pays.
Le sort des sites pornographiques en Tunisie sera déterminé dans les jours à venir. La cour d’appel de Tunis doit se prononcer sur un éventuel retour du système de filtrage internet, lié à la protection des mineurs. De nombreux tunisiens redoutent le spectre d’une nouvelle censure.
L’avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson, a trouvé le soutien de quelques membres de la communauté africaine malgré les « mensonges » de celle qui accuse DSK de viol. Ils réclament que l’ancien patron du FMI soit jugé. Le procureur Cyrus Vance a quant à lui choisi de pousuivre les investigations.
Quatre des cinq prévenus au procès du meurtre de Brahim Déby, fils du président du Tchad, ont écopé de peines allant de 5 à 13 ans de prison ferme. Un cinquième homme a été acquitté.
Parmi les cinq hommes accusés d’avoir commis une agression mortelle contre Brahim Déby, fils aîné du président tchadien Idriss Déby Itno, le 2 juillet 2007, deux sont passés aux aveux.
Selon le procureur d’Abidjan, une information judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances de la mort de l’ex-ministre de l’Intérieur de Laurent Gbagbo, Désiré Tagro, tué le 11 avril 2011.
Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l’ONU, les avocats de Gbagbo contestent non seulement les conditions de la détention de leur client et de dizaines de proches de l’ancien régime, mais aussi la partialité dont aurait fait preuve l’Onuci dans la crise ivoirienne.
Dans l’affaire dite du « palais de Carthage », Zine el-Abidine Ben Ali a été condamné lundi à 15 ans et demi de prison. Ses avocats, qui avaient déserté le procès en guise de protestation, dénoncent un déni de justice.
Elle fut la toute première femme élue à la tête d’un pays africain, en 2005. À 72 ans, la « Dame de fer » se lance à nouveau dans la course à la magistrature suprême du Liberia. À quelques jours du début de la campagne, fixé au 5 juillet, Ellen Johnson-Sirleaf a accepté de se confier à Jeune Afrique. Interview.
Le procès du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali s’est ouvert ce lundi en l’absence des deux avocats de la défense, qui ont décidé de se retirer suite au rejet de report du procès.
L’ex-président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali est jugé par contumace lundi pour détention d’armes et de drogue, des accusations « irrationnelles » pour son avocat qui veut un report du procès pour mieux défendre son client.
Le procureur de la République d’Abidjan explique à jeuneafrique.com pourquoi l’inculpation de l’ex-président Laurent Gbagbo n’est toujours pas formalisée, plus de deux mois après l’arrestation de ce dernier. Interview.
L’ancien directeur général du FMI Dominique Strauss Kahn a été libéré sur parole par le procureur de New-York après une audience surprise, ce vendredi. Sa caution de 6 millions de dollars doit aussi lui être restituée.
Selon le New York Times, toute l’affaire Dominique Strauss-Kahn serait sur le point de s’effondrer. Le témoignage de son accusatrice Nafissatou Diallo ne serait pas crédible. Et une audience devant le tribunal de Manhattan a été convoquée en urgence ce vendredi, pendant laquelle les mesures privatives de liberté contre DSK pourraient être allégées.
Pas question de partir. Dans son discours du 20 juin, le président syrien Assad a certes appelé à un dialogue national, premier pas vers d’hypothétiques réformes, mais il a justifié la poursuite de la répression en dénonçant un complot ourdi par l’étranger contre l’État.
La Côte d’Ivoire a signé un accord de coopération judiciaire avec la CPI. Celle-ci se voit autorisée à mener toutes les enquêtes qu’elle souhaite sur le territoire ivoirien sur les crimes commis par les deux camps.
Cinquante ans après l’assassinat de Patrice Emery Lumumba, le 17 janvier 1961 en RDC, sa famille a déposé une plainte contre l’État belge, avec l’espoir que la justice soit rendue à l’ancien Premier ministre congolais.
Paul Rusesabagina, directeur adjoint de l’hôtel des Mille Collines au Rwanda, dont le parcours avait inspiré Hollywood pour le film « Hotel Rwanda » a été interrogé par le parquet fédéral belge à Bruxelles sur sa complicité présumée avec les rebelles hutus des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
Cinq hommes suspectés d’être à l’origine de l’agression mortelle du fils aîné du président tchadien Idriss Déby Itno, en juillet 2007, comparaissent devant les assises des Hauts-de-Seine à partir de mardi. Le crime crapuleux a d’ores et déjà été avancé par l’un des avocats de la famille du chef de l’État.
Après deux semaines de loi martiale, la « capitale » de la province autonome de Mongolie-Intérieure, Hohhot, a retrouvé un semblant de calme. Mais les raisons du récent coup de colère demeurent.