Exclusif. L’ex-Premier ministre de Laurent Gbagbo, Gilbert Marie Aké N’Gbo, et plusieurs de ses anciens ministres, comme Alcide Djédjé, Désiré Dallo, Christine Adjobi, Danielle Boni Claverie, mais aussi l’ancien gouverneur de la BCEAO, Philippe Henri Dacoury Tabley, ont été inculpés à Abidjan. En tout, pas moins de 18 chefs d’accusation, dont crimes de sang et détournements de fonds publics, ont été retenus contre 15 personnalités de l’ancien régime.
Deux responsables d’un groupe néonazi ont été condamnés à la prison à vie pour une série de meurtres à caractère raciste, dont celui d’un étudiant sénégalais de 28 ans. Un verdict très rare, dans un pays où les « non-Slaves » ne sont pas toujours les bienvenus.
Clément Abaifouta est président de l’Association des victimes des crimes du régime de Hissène Habré (AVCRHH). Devant les réticences du Sénégal à juger l’ancien dictateur tchadien, il demande son extradition vers la Belgique.
Paul Rusesabagina, virulent opposant au régime de Paul Kagamé et dont l’histoire a inspiré le film « Hôtel Rwanda », a été entendu à Bruxelles comme témoin à la demande des autorités rwandaises.
La cour militaire de Kinshasa a prononcé son verdict. Quatre officiers de police congolais ont été condamnés à mort pour l’assassinat de Floribert Chebeya, dont l’ex-adjoint de l’ancien chef de la police John Numbi. Un autre soldat a écopé d’une peine de perpetuité et trois autres ont été acquittés.
La nouvelle loi sur « l’immigration, l’intégration et la nationalité » défendue par le ministre de l’Intérieur Claude Guéant au Parlement en mai, passait l’étape du Conseil constitutionnel le 9 juin dernier. Pour les associations de défense des droits des étrangers, ce nouveau texte durcit la naturalisation qui relevait déjà d’un vrai parcours du combattant, à l’image du cas de cet Algérien à qui la nationalité française a été retirée en août 2010 au terme d’une contre-enquête ministérielle contestée.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo a demandé aux juges de pouvoir enquêter sur les crimes commis pendant la crise postélectorale ivoirienne. Les camps antagonistes d’Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo sont également visés.
Chrétienne, elle a été condamnée à mort pour blasphème. Au nom d’une loi inique. Dans un livre qui vient de sortir en Europe, elle appelle au secours la communauté internationale.
Cinq mois après avoir été chassés du pouvoir, l’ex-président Ben Ali et son épouse ont été condamnés par la justice tunisienne à 35 ans de prison. Une condamnation rapide, parfois qualifiée d’expéditive.
Au bout du rouleau, Tarek Haziz ne veut pas mourir en prison. L’ex-ministre de Saddam Hussein demande aux autorités irakiennes son exécution immédiate… ou sa libération.
Zine el-Abidine Ben Ali et son épouse Leïla Trabelsi ont été condamnés à des peines de 35 ans de prison pour détournement de fonds publics. Un second procès dans lequel l’ex-chef d’État est poursuivi pour détention de drogue et d’armes a été reporté.
L’ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali est jugé par contumace à Tunis depuis ce lundi. Depuis l’Arabie saoudite où il s’est réfugié, il conteste les accusations portées contre lui et affirme avoir été contraint à l’exil par la « ruse » de son entourage.
À l’ouverture de son procès qui commence ce lundi, Zine el-Abidine Ben Ali a l’intention de demander un report. L’ex-président tunisien est poursuivi pour 93 chefs d’accusation.
Exclusif. En résidence surveillée depuis plus de deux mois au sein du complexe hôtelier de La Pergola, 17 proches de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo ont recouvré leur liberté, samedi 18 juin. Un signe politique d’apaisement et de réconciliation de la part des nouvelles autorités du président Alassane Ouattara.
Deux défaites électorales coup sur coup pour Berlusconi, trois procès mal engagés, des affidés qui paniquent, des alliés qui menacent de rompre et tentent de lui imposer leurs conditions… Les nuages s’accumulent au-dessus de la tête du Cavaliere.
Le président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali, dont le procès va s’ouvrir lundi à Tunis en son absence, « conteste vigoureusement » toutes les accusations portées contre lui et espère que son pays « surmontera le chaos », a indiqué dimanche son avocat libanais.
L’ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali voit dans son procès, qui s’ouvre lundi à Tunis, « l’illustration d’une justice des vainqueurs bâtie sur de fausses accusations », selon un membre de son entourage.
Il faudra attendre encore une semaine avant de connaître le verdit dans le procès de l’affaire Chebeya, renvoyé au 23 juin. Motif : « un juge malade »…
L’état-major des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS) n’a guère le choix. Se rallier à Ouattara ou risquer des poursuites. Mais pour les « faucons », il va être difficile d’échapper à la justice.
Jugé dès le 20 juin pour deux premières affaires, le président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali encourt entre 5 et 20 ans de prison. Mais il devra répondre dans un second temps à d’autres accusations, pour lesquelles il risque la peine de mort.
Selon le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi, le président déchu Zine el-Abidine Ben Ali sera jugé à partir du 20 juin prochain. Quelque 90 chefs d’inculpation pèsent sur lui et sa famille.
La Cour de justice européenne a annulé les sanctions adoptées par Bruxelles contre la seconde épouse de Laurent Gbagbo, Nady Bamba. L’une des rares personnes à avoir essayé de convaincre l’ancien président ivoirien de quitter le pouvoir.
La chasse aux sorcières n’est pas près de s’arrêter au Malawi. Alors que le pays s’est doté en 1911 d’une loi interdisant les accusations de sorcellerie, la justice envoie toujours en prison de vieilles femmes soupçonnées de magie noire, lorsqu’elles ne sont pas tuées par leurs proches. Une loi pourrait même bientôt agraver la situation.
De nombreuses exactions graves, pouvant constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, ont été commises par les forces pro-Gbagbo et les forces pro-Ouattara pendant la crise postélectorale ivoirienne, affirme une commission d’enquête de l’ONU.
Les juges enquêtant en France sur les biens de plusieurs présidents africains n’ont pas été autorisés par le parquet de Paris à étendre leurs investigations. Une nouvelle plainte a été déposée par Transparency international.
L’affaire DSK passionne la planète et la blogosphère aussi. L’ex-directeur du FMI est-il coupable ou innocent ? Les lecteurs de jeuneafrique.com ne sont pas insensibles à la question. Ni aux théories du complot, diverses et variées, qui fleurissent sur la Toile.
En résidence surveillée à Korhogo depuis son arrestation le 11 avril, l’ancien président Laurent Gbagbo devra se rendre à Bouaké pour son procès, et non à Abidjan, pour des raisons de sécurité, a jugé le président de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara.