Les autorités nigérianes ont porté plainte contre Dick Cheney, l’ancien vice-président des États-Unis sous George W. Bush, et d’autres anciens responsables de sociétés pétrolières américaines dans une affaire de corruption présumée.
Lâché par ses alliés, menacé par la justice et en chute libre dans les sondages, Berlusconi peut-il, une fois encore, s’en sortir ? Au Parlement et à la Cour constitutionnelle, la journée du 14 décembre s’annonce pour lui décisive.
Son procès devant la Cour pénale internationale s’est ouvert le 22 novembre. Accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, l’ancien vice-président de la RDC joue son avenir politique. Et compte se défendre pied à pied.
Le dossier sensible des « biens mal acquis » a été confié à deux juges d’instruction français. Leur mission est d’enquêter sur le patrimoine en France de trois présidents africains : le Gabonais feu Omar Bongo Ondimba, l’Équato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema et le Congolais Denis Sassou N’Guesso.
L’ancien vice-président américain Dick Cheney va faire l’objet de poursuites au Nigeria, a annoncé hier la commission anti-corruption. La société pétrolière Halliburton, qu’il a dirigée, est soupçonnée d’avoir versé un pot-de-vin de 182 millions de dollars lors de la construction d’une usine de gaz naturel liquéfié.
Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris des chefs d’incitation à la haine envers les musulmans et les personnes d’origine algérienne. Pour l’instant, aucune partie n’a fait appel de cette décision.
Un décret réhabilitant l’empereur déchu de Centrafrique Jean-Bedel Bokassa « dans tous ses droits », signé par le président centrafricain François Bozizé mardi, fait débat à Bangui.
Le chef du protocole de Mouammar Kadhafi, Nousri el-Mismari, a été arrêté et placé en détention en France, à la demande de Tripoli. Il est soupçonné de détournement de fonds mais pourrait déposer une demande d’asile politique.
La récente décision de la Cour de justice de la Cedeao recommandant l’institution d’un tribunal spécial pour le cas Hissène Habré paraît inapplicable, car trop onéreuse. L’UA devrait donc bientôt faire une contre-proposition pour permettre enfin au Sénégal de juger l’ancien dictateur tchadien.
L’ancien directeur général de la Cameroon Airlines, Yves-Michel Fotso, a été interpellé par la police camerounaise le 1er décembre. Aucune procédure judiciaire à son encontre n’est pour l’heure rendue publique.
Parmi les 40 témoins que le bureau du procureur de la CPI fait appeler à la barre pour témoigner contre le Congolais (RDC) Jean-Pierre Bemba, figurent de nombreuses femmes victimes de viols. Mardi, la première d’entre elle a raconté aux juges ce qu’elle a subi.
Tant pis si ses détracteurs l’accusent de ne s’en prendre qu’aux Africains. Tant pis si les États refusent de coopérer avec la CPI. Le procureur Luis Moreno-Ocampo n’est jamais aussi à l’aise que dans le prétoire. Il y affronte, depuis le 22 novembre, le Congolais Jean-Pierre Bemba.
Le juge Raymond Ranjeva a été inculpé et placé en liberté provisoire alors que onze officiers impliqués dans la mutinerie du 17 novembre ont été placés sous mandat de dépôt.
L’Upads, parti d’opposition congolais, soutient la procédure judiciaire entamée en France contre trois chefs d’État africains – dont Denis Sassou Nguesso – , dans une affaire de présumés « biens mal acquis ».
Jean-Pierre Fabre et huit députés de son parti, l’Alliance nationale pour le changement (ANC), ont été déchus de leurs mandats par la Cour constitutionnelle du Togo. Les parlementaires ne décolèrent pas et ils entendent user de tous les moyens légaux pour retrouver leurs sièges. Et surtout, maintenir la pression populaire.
Charles Okah vient d’être inculpé avec trois autres hommes par la justice nigériane après l’enlèvement de neuf étrangers, qui ont depuis recouvré la liberté.
Visé par une plainte sur de présumés biens mal acquis en France, le président camerounais nie posséder des avoirs à l’étranger et refuse de rendre des comptes ailleurs qu’au Cameroun.
Lors du débat télévisé sur la RTI, jeudi soir, les deux candidats à l’élection présidentielle Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara (ADO) n’ont pas « cherché palabre ». Bien loin du choc brutal auquel on s’attendait, la rencontre a été pleine de courtoisie et de respect mutuel.
Les bailleurs de fonds internationaux se sont retrouvés à Dakar pour évoquer le financement du procès de Hissène Habré, l’ex-dictateur tchadien, qui doit se tenir au Sénégal. Ils ont promis 8,5 millions d’euros.
Alors qu’il souhaite se porter candidat à sa réélection lors d’un scrutin prévu avant octobre 2011, le président camerounais Paul Biya devra faire avec une publicité dont il se serait bien passé. Suite à une plainte le visant pour recel de détournement de fonds publics, une enquête préliminaire a été ouverte contre lui à Paris.
Amine Benalia-Brouch est au centre de toute l’affaire. Il est l’objet et la victime d’une phrase malheureuse de Brice Hortefeux, prononcée un jour d’été à Seignosse. Il raconte sa vérité et avoue ses mensonges dans un livre.
Neuf personnes, dont huit princesses émiraties, ont été inculpées au début de novembre en Belgique pour « traitements inhumains et dégradants ». En cause : des mauvais traitements infligés sur des bonnes marocaines, tunisiennes, érythréennes, chinoises ou philippines…
L’ex-fonctionnaire de la PAF, qui avait dénoncé les pratiques discriminatoires et racistes de son service dans un livre retentissant paru mi-octobre, vient de porter plainte contre X. Dans son viseur : l’ancienne présidente de la Halde, Jeannette Bougrab, aujourd’hui secrétaire d’État à la Jeunesse et à la vie associative.
Cité par l’accusation, le premier témoin du procès de Jean-Pierre Bemba devant la CPI a raconté ce qu’il avait vu des exactions présumées des banyamulenge en Centrafrique en 2002 et 2003.
Selon Bernard Naranjo, un détective privé engagé par le père d’Omar Raddad, le Marocain condamné à tort pour l’assassinat de son ex-employeuse, l’existence d’un sosie de l’infortuné jardinier n’a jamais été sérieusement prise en considération par les enquêteurs. Il affirme avoir donné à la justice des preuves de ses assertions.
Huit ans après le drame, et alors que l’affaire a été classée, les autorités ont annoncé, le 14 novembre, l’ouverture prochaine d’une information judiciaire.
Lors de l’audience d’ouverture, dans l’après-midi du 22 novembre, les parties prenantes ont fourbi leurs arguments. Mais sobres, émouvantes ou ironiques, elles ne jouent pas sur le même registre.