Une audience décisive a eu lieu lundi 22 novembre à Bruxelles dans le procès de l’interdiction de « Tintin au Congo ». La décision du tribunal est attendue dans les trois mois.
Alors que la première audience du procès de Jean-Pierre Bemba s’ouvrait cet après-midi à La Haye devant la CPI, les différentes parties ont exposé leurs principaux arguments lors d’une conférence de presse matinale.
Le procès de Jean-Pierre Bemba, arrêté à Bruxelles il y a plus de deux ans, doit commencer à La Haye ce lundi 22 novembre devant la CPI. Il est accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre que ses miliciens auraient commis en Centrafrique en 2002 et 2003.
Quatre anciens proches du président rwandais Paul Kagamé, aujourd’hui dissidents et en exil, sont cités à comparaître pour « atteinte à la sécurité de l’État ».
Condamné à mort le 26 octobre par la justice irakienne, l’ancien vice-Premier ministre de Saddam Hussein a certes toujours défendu avec brio la politique de son pays, mais il n’avait aucune responsabilité directe dans les décisions prises par l’ancien raïs.
Sur 286 chefs d’accusation, seul un sera retenu contre le Tanzanien Ahmed Ghailani, accusé d’avoir participé aux attentats contre des ambassades américaines en Afrique, en 1998.
L’homme d’affaires français Pierre Falcone, soutenu par l’Angola, devra attendre son procès en appel en détention, comme l’a décidé la cour d’appel de Paris mercredi.
Le présumé marchand d’armes Viktor Bout a été expulsé de Thaïlande et extradé vers les États-Unis. Au grand dam de la Russie, son pays d’origine, qui dénonce les pressions américaines et craint la divulgation de ses secrets militaires.
Le Mouvement génération Omar Bongo Ondimba, une association proche du pouvoir, a appelé mardi au boycott des produits du groupe français Total pour protester contre la France dans l’affaire des « biens mal acquis ».
Les bailleurs internationaux doivent se rencontrer à Dakar pour émettre leurs promesses de dons afin de financer le procès de l’ex-dictateur tchadien Hissène Habré, exilé au Sénégal depuis 1990.
La décision de la Cour de cassation française du 9 novembre permet à la plainte de l’ONG Transparency international de suivre son cours, contre la volonté du ministère de la Justice. Et elle ouvre la voie à une guérilla judiciaire qui aura immanquablement des conséquences diplomatiques.
Après avoir classé le dossier en 2003, le Sénégal souhaite ouvrir une information judiciaire sur le naufrage du Joola, qui a causé près de 1 900 morts.
La Coordination des forces démocratiques pour la République, opposée à l’ancien président nigérien Mamadou Tanja, demande qu’il soit jugé pour avoir trahi son pays en refusant de respecter la Constitution.
Près de cent personnes ont été inculpées dans la journée de samedi par le parquet de Laayoune, après le démantèlement d’un camp de contestataires au Sahara occidental qui a fait plusieurs morts et blessés, du côté sahraoui comme du côté des forces de l’ordre marocaines.
L’association Transparency International-France s’est constituée partie civile dans l’affaire des « biens mal acquis », qui concerne entre autres le défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba. Un collectif d’ONG politiques locales s’apprête à porter plainte contre Transparency International, pour calomnie et diffamation.
Cinquante-deux ans après l’indépendance du pays, tout ou presque est à reconstruire. Réconciliation nationale, mise en place des institutions, réforme de la justice, fin de l’impunité, création d’une armée républicaine, modèle économique à inventer… Pour le nouveau président, les défis sont immenses. État des lieux.
La première audience des prévenus a eu lieu à Kinshasa. Huit policiers sont jugés pour le meurtre du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya. Le procès reprendra le 3 décembre.
Selon le parti du président gabonais Ali Bongo Ondimba, la Cour de cassation a commis une erreur en autorisant l’enquête sur l’affaire dite des « biens mal acquis ». Il met en garde contre le risque « tensions diplomatiques ».
La justice militaire de République démocratique du Congo va juger huit policiers dans l’affaire du meurtre de Floribert Chebeya, un militant des droits de l’homme retrouvé mort en juin dernier.
En réponse à la Cedeao, qui demandait la libération de l’ex-président Mamadou Tandja, la junte a répondu qu’il n’était pas question de le relâcher. Elle demande une révision de cette décision.
La Cour de cassation française a ordonné la poursuite de l’enquête sur le dossier dit des « biens mal acquis » en France, impliquant trois chefs d’État africains.
Il fut pendant longtemps un des proches de la famille Bongo. Soupçonné d’atteinte à la sûreté de l’État gabonais, Jean-Philippe Ntumpa Lebani attend depuis plus d’un an d’être jugé.
Le procès de huit personnes accusées « de non respect des préceptes de l’islam » pour n’avoir pas observé assidûment le jeûne lors du dernier ramadan s’ouvre lundi 8 novembre en Algérie. La liberté de culte est pourtant garantie à la fois par la Constitution et par le gouvernement.
Quatre ONG, dont Human Rights Watch, ont publié le 5 novembre, un rapport sur la dure vie des homosexuels au Cameroun. Ils sont de plus en plus maltraités depuis 2005.
Dans sa dernière pièce, « Des ruines », l’auteur malgache revient sur le passé, de l’esclavage aux indépendances, pour mieux construire l’avenir du continent.
Le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) exige que Callixte Mbarushimana, poursuivi par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en RDC, soit également jugé pour sa participation présumée au génocide de 1994.