Le TPIR a infligé une peine de trente ans de prison au général Augustin Bizimungu, ancien chef d’état-major de l’armée rwandaise pendant le génocide de 1994. Trois autres gradés ont également été condamnés.
Suzanne Thabet, l’épouse d’Hosni Moubarak a signé des procurations à la justice égyptienne pour restituer une partie de sa fortune. Victime d’un malaise cardiaque à l’annonce de son placement en détention, l’ex-première dame sera transférée en prison si l’évolution de son état de santé le permet. Comme pour son mari.
L’épreuve continue pour le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, inculpé d’agression sexuelle à New York. Sa présentation devant un juge a été repoussée de vingt-quatre heures, le temps pour les enquêteurs d’approfondir leurs recherches en faisant notamment de nouveaux prélèvements ADN.
Le directeur général du Fonds monétaire international, le Français Dominique Strauss-Kahn a été inculpé dimanche d’agression sexuelle et tentative de viol, accusations qu’il nie selon son avocat, que sa femme rejette et qui, en France, provoquent un séisme politique.
Pour protester contre une proposition de la cour de requalifier le chef d’assassinat pesant sur les suspects au procès Chebeya en homicide involontaire, les avocats des parties civiles ont quitté les audiences.
L’enquête préliminaire que mène la justice française pour détournements de fonds et blanchiment visant des proches de Zine el-Abidine Ben Ali, l’a conduite à saisir plusieurs millions d’euros sur leurs comptes en banque.
Hosni Moubarak, hospitalisé après sa crise cardiaque, accusé de complicité de meurtre par une commission d’enquête ; ses fils placés comme lui en détention provisoire ; l’ancienne première dame et ses belles-filles interrogées… L’ex-président égyptien et les siens touchent le fond.
Dans un communiqué publié par le « New York Times », les fils de l’ex-numéro un d’Al-Qaïda dénoncent son « assassinat » par un raid américain et menacent de poursuivre Barack Obama devant la justice.
Simplice Kouadio Koffi, le procureur ivoirien en charge des enquêtes préliminaires portant sur les crimes commis sous l’ère Gbagbo, a fait geler les avoirs de plus d’une centaine de personnalités issues des sphères politique, économique et militaire, et ayant eu de près ou de loin affaire à l’ancien régime.
Comme son mari, Simone Gbagbo a été entendue sans ses avocats par le procureur d’Abidjan, dans le cadre d’une enquête préliminaire de la justice ivoirienne. Les auditions d’autres responsables de l’ancien régime doivent se poursuivre à Katiola.
Un couvre-feu d’une durée indéterminée a été décrété à Tunis et dans sa banlieue. En cause : les pillages et les émeutes de ces derniers jours, motivées par une théorie du complot contre-révolutionnaire, elle-même popularisée par l’ancien ministre Farhat Rajhi…
Premier membre du « clan » Ben Ali à faire face à la justice, Imed Trabelsi vient d’être condamné en Tunisie à deux années de prison. Pendant ce temps, Tunis était de nouveau touchée par une manifestation.
C’est en présence de son médecin personnel, mais sans ses avocats français, que Laurent Gbagbo a répondu aux questions du procureur de la République Simplice Kouadio Koffi, dans le cadre d’une enquête préliminaire en Côte d’Ivoire.
Le mur de la peur est tombé. Après des années d’apathie, les peuples arabes ont décidé de devenir acteurs de leur futur. Avec des méthodes et des résultats bien différents selon les pays.
Laurent Gbagbo devrait comparaître aujourd’hui pour la première fois devant la justice de Côte d’Ivoire. Mais deux sur trois de ses avocats, qui n’étaient pas en possession de documents valides selon les autorités, ont été refoulés à leur arrivée sur le territoire ivoirien.
Des élèves burkinabè sont à nouveau descendus dans les rues pour réclamer la « justice » pour les victimes des « bavures » des forces de l’ordre. C’est justement après les condamnations de certains d’entre eux que des militaires s’étaient mutinés, provoquant la plus grave crise dans le pays depuis près d’un quart de siècle.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de se rendre au Rwanda, où il n’est d’ailleurs pas le bienvenu, tant qu’un rapport accusant la France de complicité dans le génocide de 1994 continuerait à circuler.
Réfugiés en Arabie saoudite, Zine el-Abidine et Leïla Ben Ali ont été accusés de complot contre la sûreté intérieure de l’État. Mais aussi de nombreux meurtres.
Une Française dont les conseils ne sont autres que Mes Vergès et Dumas, a porté plainte à Paris pour crime contre l’humanité après la mort violente de son père à Duékoué. Alassane Ouattara, dont les forces seraient responsables du meurtre, est expressément visé par la procédure.
Le nouveau procureur de la République en poste à Abidjan, Simplice Kouadio Koffi, doit entendre Laurent Gbagbo et ses proches à partir du 4 mai dans le cadre de l’enquête préliminaire qu’il dirige sur les crimes de l’ancien régime. Les auditions doivent se conclure au mois de juin.
Autrefois proche de Paul Biya, l’ancien tout-puissant secrétaire général à la présidence Titus Edzoa croupit en prison. Et la justice camerounaise pourrait bien décider de l’y maintenir.
La piste principale dans l’enlèvement le 4 avril à Abidjan de quatre étrangers, dont deux Français, est celle de l’implication de miliciens et d’éléments de la Garde républicaine du président déchu Laurent Gbagbo, a déclaré samedi à l’AFP le ministre ivoirien de la Justice.
La cour d’appel de Paris a relaxé Charles Pasqua du chef de trafic d’influence tandis que les hommes d’affaires Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak, accusés d’être les cerveaux d’un vaste trafic d’armes « illicite » à destination de l’Angola, ont été blanchis de cette accusation. Leurs peines ont été réduites.
La question de la construction des lieux de culte musulmans suscite bien des fantasmes. Qui paie ? Les fidèles, l’État français, les municipalités, certains pays ou « bienfaiteurs » étrangers ? Réponse : ça dépend !
Le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara s’est engagé à ce que les auteurs de tueries – quels qu’ils soient – répondent de leurs actes. Mais comparaîtront-ils devant la Cour pénale internationale (CPI) ou devant des tribunaux nationaux ?
Le Parquet général a ordonné dimanche le transfert du président égyptien déchu Hosni Moubarak dans un hôpital militaire, son état de santé ayant été jugé suffisamment stabilisé, selon un communiqué. Il devrait ensuite être conduit à l’hôpital de la prison de Tora.
Plusieurs rassemblements populaires avaient lieu dimanche à travers le Maroc. Les manifestants réclamaient plus de justice sociale et de démocratie, en dépit des récents signes d’ouverture montrés par le pouvoir.
Malgré la volonté affichée d’aller dans le sens d’une justice apaisée, le procès d’Imed Trabelsi a débuté dans l’hystérie collective, à tel point qu’il a dû être reporté.
Le parquet général a annoncé jeudi qu’il étudiait un éventuel transfert en prison de l’ancien président Moubarak, si sa santé le permet. Son état est encore jugé instable, selon une source médicale de l’hôpital de Charm el-Cheikh où il a été placé en détention provisoire.