C’est un banal fait divers qui a mis le feu aux poudres, fin mars. Pour la première fois, des mutins s’en sont pris à des symboles de l’État burkinabè, preuve que le malaise est profond dans cette armée où l’on a recruté à tour de bras ces dernières années. Enquête.
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est détenu à Korhogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire. Une localité qu’il n’a pas choisie et où il est gardé par l’un de ses opposants les plus radicaux…
Pas encore entièrement constitué, le collectif d’avocats pour la défense de Laurent Gbagbo est déjà secoué par des jeux d’ego. Me Gilbert Collard a annoncé vouloir prendre ses distances avec ses collègues, notamment avec Me Jacques Vergès. En cause : de sérieuses divergences de style.
Après l’inculpation de deux hommes fin mars pour leur implication dans le génocide au Rwanda, un ancien procureur rwandais vient à son tour d’être interpellé en Belgique pour le même motif.
Depuis la chute d’Hosni Moubarak, le 11 février dernier, les Égyptiens réclament justice. Une commission d’enquête instituée par l’ancien raïs a retenu la complicité de ce dernier dans les sanglantes répressions des manifestations populaires qui ont causé la mort de 846 personnes.
Créé par deux ingénieurs marocains, le site reforme.ma est devenu un lieu incontournable de débat sur la prochaine réforme constitutionnelle. Des milliers de personnes ont déjà fait des propositions. Et donné leur avis sur chaque article, même les plus sensibles.
Le président ivoirien Alassane Ouattara affermit son pouvoir moins d’une semaine après la chute de Laurent Gbagbo dont le parti rentre dans le rang après l’allégeance des chefs militaires, et il va saisir la justice du pays des « crimes » présumés commis par l’ancien régime.
Mais où sont donc passés les Kadet Bertin, Alcide Djédjé, Marcel Gossio, Pascal Affi Nguessan, Mamadou Koulibaly, Bohoun Bouabré, Charles Blé Goudé, Ahoua Don Mello, ou encore Paul Yao N’Dré ? Pour la plupart en fuite ou en résidence surveillée, les fidèles de l’ex-président ivoirien se font très discrets. Petit tour d’horizon de l’ex-galaxie Gbagbo.
Abdoulaye Wade se félicite de la chute de Laurent Gbagbo. Une position qui a aussitôt provoqué un début de chasse aux Sénégalais à Treichville, dans la capitale économique ivoirienne. Phénomène récurrent : depuis 2001, les tensions entre Dakar et Abidjan ont été nombreuses.
Le président ivoirien Alassane Ouattara se donne « un à deux mois » pour la « pacification totale » du pays. Il a demandé à la Cour pénale internationale de mener des enquêtes sur les massacres, notamment dans l’ouest du pays, et annoncé des sanctions contre les pilleurs, y compris dans les rangs de ses forces armées.
Marie-Antoinette Singleton, la fille de l’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo, a saisi cinq avocats parisiens, dont Mes Vergès, Dumas et Collard, pour tenter de contester la légalité de l’intervention de l’ONU en Côte d’Ivoire. Et l’arrestation de son beau-père.
La commission d’investigation sur les violations des droits de l’homme et les abus commis pendant la dictature révèle que l’ex-président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali avait ordonné de bombarder un quartier révolté de Kasserine, pendant la révolution. L’ex-raïs et sa femme pourraient être accusés de « meurtres avec préméditation ».
L’ancien président Hosni Moubarak et ses deux fils ont été placés en détention pour « 15 jours », a annoncé la justice égyptienne. Ils avaient subi un interrogatoire lundi, au cours duquel l’ex-raïs aurait été victime d’une crise cardiaque qui a nécessité son hospitalisation.
Si la chute du président sortant Laurent Gbagbo est acquise, le plus dur commence pour son successeur Alassane Ouattara : réconcilier une Côte d’Ivoire en guerre, divisée et profondément traumatisée.
L’ancien président égyptien sera-t-il jugé ? Deux mois après la chute d’Hosni Moubarak, la pression populaire vient d’obtenir sa convocation devant la justice et exige désormais son procès pour malversations.
Depuis son arrivée au poste de Premier ministre du gouvernement provisoire, les esprits se sont apaisés et le pays s’est progressivement remis au travail. Sa mission : mener à bien la transition en évitant la chasse aux sorcières, tout en veillant à ce que justice soit faite.
Recherché depuis la chute de son frère Zine el-Abidine, Slah Ben Ali a été arrêté dimanche à Sousse. Une interpellation qui rappelle que la justice tunisienne n’en n’a pas encore fini avec les membres de l’ancien régime.
La pression populaire contre la manière dont l’armée gère la transition démocratique en Égypte semble avoir eu une première conséquence. La justice a convoqué Hosni Moubarak et ses deux fils, et un ancien Premier ministre a été placé en détention.
La junte s’est attelée à l’assainissement des finances publiques. Et a procédé à des vagues d’interpellations et de poursuites judiciaires sans précédent.
Mise en place par Mohammed VI, l’instance chargée de réviser la Loi fondamentale du Maroc est présidée par Abdeltif Menouni, un démocrate authentique déterminé à agir en accord avec ses principes. Portrait.
Dans son village natal, Ruby ne provoque pas de commentaires enflammés. Pourtant, cette jeune Marocaine de 18 ans pourrait faire tomber le président du Conseil italien, Silvio Berluscioni, empêtré dans des affaires de moeurs.
Le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi s’est exprimé mercredi soir pour tenter de rassurer l’opinion tunisienne sur l’évolution de la transition. Mais un nouveau rassemblement est prévu à la Kasbah à partir du 1er avril.
Plus de 25 millions d’internautes sont littéralement accros à la Toile. Une addiction que le gouvernement présente comme une maladie mentale. Avec obligation de soins…
On en sait désormais un peu plus sur le rôle du « sécurocrate » de l’ancien régime tunisien dans la fuite du président déchu et dans les violences qui ont secoué le pays.
Le procès de l’ancien président français, mis en cause dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris, s’est ouvert 7 mars. Dès le lendemain, il a été reporté aux calendes grecques.
Malgré les réformes politiques récemment annoncées par le roi Mohammed VI, ils étaient plusieurs milliers à manifester calmement un peu partout au Maroc ce dimanche 20 mars. Objectif : dénoncer les injustices sociales et économiques, le manque de liberté et réclamer une vraie « monarchie constitutionnelle ».