Les bailleurs de fonds internationaux se sont retrouvés à Dakar pour évoquer le financement du procès de Hissène Habré, l’ex-dictateur tchadien, qui doit se tenir au Sénégal. Ils ont promis 8,5 millions d’euros.
Alors qu’il souhaite se porter candidat à sa réélection lors d’un scrutin prévu avant octobre 2011, le président camerounais Paul Biya devra faire avec une publicité dont il se serait bien passé. Suite à une plainte le visant pour recel de détournement de fonds publics, une enquête préliminaire a été ouverte contre lui à Paris.
Amine Benalia-Brouch est au centre de toute l’affaire. Il est l’objet et la victime d’une phrase malheureuse de Brice Hortefeux, prononcée un jour d’été à Seignosse. Il raconte sa vérité et avoue ses mensonges dans un livre.
Neuf personnes, dont huit princesses émiraties, ont été inculpées au début de novembre en Belgique pour « traitements inhumains et dégradants ». En cause : des mauvais traitements infligés sur des bonnes marocaines, tunisiennes, érythréennes, chinoises ou philippines…
L’ex-fonctionnaire de la PAF, qui avait dénoncé les pratiques discriminatoires et racistes de son service dans un livre retentissant paru mi-octobre, vient de porter plainte contre X. Dans son viseur : l’ancienne présidente de la Halde, Jeannette Bougrab, aujourd’hui secrétaire d’État à la Jeunesse et à la vie associative.
Cité par l’accusation, le premier témoin du procès de Jean-Pierre Bemba devant la CPI a raconté ce qu’il avait vu des exactions présumées des banyamulenge en Centrafrique en 2002 et 2003.
Selon Bernard Naranjo, un détective privé engagé par le père d’Omar Raddad, le Marocain condamné à tort pour l’assassinat de son ex-employeuse, l’existence d’un sosie de l’infortuné jardinier n’a jamais été sérieusement prise en considération par les enquêteurs. Il affirme avoir donné à la justice des preuves de ses assertions.
Huit ans après le drame, et alors que l’affaire a été classée, les autorités ont annoncé, le 14 novembre, l’ouverture prochaine d’une information judiciaire.
Lors de l’audience d’ouverture, dans l’après-midi du 22 novembre, les parties prenantes ont fourbi leurs arguments. Mais sobres, émouvantes ou ironiques, elles ne jouent pas sur le même registre.
Une audience décisive a eu lieu lundi 22 novembre à Bruxelles dans le procès de l’interdiction de « Tintin au Congo ». La décision du tribunal est attendue dans les trois mois.
Alors que la première audience du procès de Jean-Pierre Bemba s’ouvrait cet après-midi à La Haye devant la CPI, les différentes parties ont exposé leurs principaux arguments lors d’une conférence de presse matinale.
Le procès de Jean-Pierre Bemba, arrêté à Bruxelles il y a plus de deux ans, doit commencer à La Haye ce lundi 22 novembre devant la CPI. Il est accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre que ses miliciens auraient commis en Centrafrique en 2002 et 2003.
Quatre anciens proches du président rwandais Paul Kagamé, aujourd’hui dissidents et en exil, sont cités à comparaître pour « atteinte à la sécurité de l’État ».
Condamné à mort le 26 octobre par la justice irakienne, l’ancien vice-Premier ministre de Saddam Hussein a certes toujours défendu avec brio la politique de son pays, mais il n’avait aucune responsabilité directe dans les décisions prises par l’ancien raïs.
Sur 286 chefs d’accusation, seul un sera retenu contre le Tanzanien Ahmed Ghailani, accusé d’avoir participé aux attentats contre des ambassades américaines en Afrique, en 1998.
L’homme d’affaires français Pierre Falcone, soutenu par l’Angola, devra attendre son procès en appel en détention, comme l’a décidé la cour d’appel de Paris mercredi.
Le présumé marchand d’armes Viktor Bout a été expulsé de Thaïlande et extradé vers les États-Unis. Au grand dam de la Russie, son pays d’origine, qui dénonce les pressions américaines et craint la divulgation de ses secrets militaires.
Le Mouvement génération Omar Bongo Ondimba, une association proche du pouvoir, a appelé mardi au boycott des produits du groupe français Total pour protester contre la France dans l’affaire des « biens mal acquis ».
Les bailleurs internationaux doivent se rencontrer à Dakar pour émettre leurs promesses de dons afin de financer le procès de l’ex-dictateur tchadien Hissène Habré, exilé au Sénégal depuis 1990.
La décision de la Cour de cassation française du 9 novembre permet à la plainte de l’ONG Transparency international de suivre son cours, contre la volonté du ministère de la Justice. Et elle ouvre la voie à une guérilla judiciaire qui aura immanquablement des conséquences diplomatiques.
Après avoir classé le dossier en 2003, le Sénégal souhaite ouvrir une information judiciaire sur le naufrage du Joola, qui a causé près de 1 900 morts.
La Coordination des forces démocratiques pour la République, opposée à l’ancien président nigérien Mamadou Tanja, demande qu’il soit jugé pour avoir trahi son pays en refusant de respecter la Constitution.
Près de cent personnes ont été inculpées dans la journée de samedi par le parquet de Laayoune, après le démantèlement d’un camp de contestataires au Sahara occidental qui a fait plusieurs morts et blessés, du côté sahraoui comme du côté des forces de l’ordre marocaines.
L’association Transparency International-France s’est constituée partie civile dans l’affaire des « biens mal acquis », qui concerne entre autres le défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba. Un collectif d’ONG politiques locales s’apprête à porter plainte contre Transparency International, pour calomnie et diffamation.
Cinquante-deux ans après l’indépendance du pays, tout ou presque est à reconstruire. Réconciliation nationale, mise en place des institutions, réforme de la justice, fin de l’impunité, création d’une armée républicaine, modèle économique à inventer… Pour le nouveau président, les défis sont immenses. État des lieux.
La première audience des prévenus a eu lieu à Kinshasa. Huit policiers sont jugés pour le meurtre du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya. Le procès reprendra le 3 décembre.
Selon le parti du président gabonais Ali Bongo Ondimba, la Cour de cassation a commis une erreur en autorisant l’enquête sur l’affaire dite des « biens mal acquis ». Il met en garde contre le risque « tensions diplomatiques ».