Pablo Berlusconi, le frère du président du Conseil italien, utilise les colonnes de son journal pour calomnier les ennemis privés comme publics du Cavaliere.
Plus rien n’empêche désormais la CPI d’ouvrir le procès de Jean-Pierre Bemba. Elle vient de rejeter la demande de la défense qui en demandait l’annulation pour « exception d’irrecevabilité de la procédure ».
Michèle Alliot-Marie, ministre française de la Justice, estime que la circulation des personnes entre la France et l’Algérie devrait être facilitée pour les Algériens. Elle attend, en retour, une pleine coopération en matière d’immigration clandestine.
Minoritaire au Parlement, le gouvernement ne tient que grâce au soutien du très islamophobe Geert Wilders, dont le procès pour « discrimination sur la base de la religion » vient de s’ouvrir à Amsterdam.
Trois hommes, accusés d’avoir pris part à des activités d’Aqmi, ont été condamnés en Mauritanie. Ils étaient jugés dans le cadre du procès du groupe « Ansarou Allah » affilié à la nébuleuse salafiste.
Retour à la case prison pour Victoire Ingabire, toujours poursuivie pour « propagation de l’idéologie du génocide », « négationnisme » et « divisionnisme ». Des accusations que ses partisans jugent infondées.
Le 11 octobre, des sources proches de l’enquête sur l’enlèvement de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka ont révélé que le juge français Patrick Ramaël avait perquisitionné en juillet et en août derniers les locaux des services français de la sécurité extérieure, la DGSE. Une première.
Lors de son séjour en Côte d’Ivoire du 3 au 13 octobre, le juge français Patrick Ramaël espérait faire avancer de front deux affaires datant de 2004 : celle de la disparition du journaliste Guy-André Kieffer et celle de l’enlèvement de l’avocat Xavier Ghelber. Mais il s’est heurté à la non-coopération de la justice ivoirienne.
Lundi 11 octobre, devant le tribunal administratif de Versailles, le rapporteur public a officiellement demandé au préfet de l’Essonne de « réexaminer » le dossier de demande de titre de séjour d’Agathe Habyarimana, veuve de l’ancien président rwandais assassiné en 1994. La décision en délibéré du tribunal a été fixée au 2 novembre.
La justice sud-africaine a refusé la libération sous caution de Pascal Kanyandekwe, accusé de la tentative d’assassinat du général rwandais en exil Faustin Kayumba Nyamwasa. D’après la cour, il a proposé un million de dollar aux policiers lors de son arrestation.
Prévue le 7 octobre, la citation à comparaître du président de la Ceni, accusé de fraude par l’UFDG, a été reportée au 21 octobre. Soit à la veille du second tour de l’élection présidentielle, qui pourrait ainsi se trouver compromis.
Une histoire d’amour qui finit mal ? Le joueur d’origine congolaise évoluant au PSG, Claude Makelele, est au cœur d’un fait divers qui pourrait se terminer devant les tribunaux.
Même s’il y a peu de chances de sortir du quartier pénitenciaire de la CPI avant la présidentielle congolaise, rien ne s’oppose juridiquement à une candidature de Jean-Pierre Bemba.
La décision de justice israélienne est désormais sans appel : la militante pro-palestinienne et prix Nobel de la paix, Mairead Maguire, sera bientôt expulsée.
Quatre semaines après son courroux contre la presse privée locale, le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé a décidé de surseoir à tous les procès qu’il a engagés contre trois organes de presse.
Un an après le massacre du stade de Conakry, les responsables présumés n’ont toujours pas été inquiétés. En attendant, les deux candidats à la présidentielle guinéenne promettent la constitution d’une Commission Vérité et Réconciliation.
Au bénéfice d’un nouveau procès, le magnat égyptien de l’immobilier Hicham Talaat Moustafa écope de 15 ans de prison ferme. Condamné à mort lors de son premier procès, il était accusé d’avoir assassiné son ancienne maîtresse, Suzanne Tamim, une chanteuse libanaise très populaire.
Au moins un des fils du président tchadien Idriss Déby Itno a été interrogé par la police à N’Djamena ce mardi. D’après RFI, un des gendres du président aurait été victime d’une tentative d’assassinat commandité par d’autres membres de la famille.
Un an après le massacre de dizaines d’opposants au stade de Conakry, le 28 septembre 2009, l’enquête nationale piétine et le sentiment dominant est celui de l’impunité des responsables présumés du drame. Les organisations de défense des droits de l’homme comptent sur le futur président pour accélérer la justice et menacent de recourir à la Cour pénale internationale.
En confondant « inflation » et « fellation », dimanche dernier sur Canal +, l’ex-garde des Sceaux a sans doute commis un savoureux lapsus. Mais elle est loin d’être la seule.
L’ancien vice-consul de Tunisie à Strasbourg, Khaled Ben Saïd, a été condamné par la justice française à douze ans de réclusion criminelle pour « complicité de tortures par instructions ». Les faits, qui se sont produits à Jendouba, remontent à octobre 1996.
L’ancien vice-consul de Tunisie à Strasbourg, déjà condamné à huit ans de prison en 2008, est jugé à partir de ce jeudi 23 septembre par la cour d’appel de Nancy. Les faits qui lui sont reprochés sont particulièrement graves.
La défense de Jean-Pierre Bemba, le leader du Mouvement de libération du Congo, espère obtenir de nouveaux financements et que le procès pourra s’ouvrir avant la fin de l’année.
Cinq marines sont accusés par la justice américaine d’avoir, de manière gratuite, assassiné des civils dans la région de Kandahar. Ils risquent très, très gros.
Le frère du journaliste camerounais Bibi Ngota, mort en prison en avril, a assuré dimanche que ce dernier avait été « torturé », alors qu’une enquête officielle a affirmé qu’il n’avait pas été victime de mauvais traitements.
L’un des deux livres parus sur Carla Bruni-Sarkozy revient sur les accusations de complot qui avaient visé Rachida Dati en mars 2010. Un épisode aussi savoureux que machiavélique.
Michel de Bonnecorse, dont les confidences à Jeune Afrique ont coûté un procès intenté par la veuve du juge Borrel et le Syndicat de la magistrature, a obtenu un non-lieu.
Le médecin rwandais Eugène Rwamucyo, soupçonné d’être impliqué dans le génocide de 1994 a été libéré par la justice française. Le Rwanda, qui réclamait son extradition, s’est dit « indigné et déçu ».